1717

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  • Depuis sa construction, il se passe bien des choses dans le parlement de Bretagne sans le moindre lien avec la justice, au point de faire penser parfois à une Cour des Miracles [1] puisque chacun y entre librement pour autant qu'il en a le loisir... Pour y mettre bon ordre, les conseillers rendent de temps à autre un arrêt sur remontrance du procureur général du roi ; arrêt de portée générale contre une classe d'individus (laquais, vagabonds, prostituées, joueurs de carte et autres, etc.) ou de portée restreinte, comme pour cet unique cas, le 25 octobre, où certains d'entre-eux sont visés par des inscriptions injurieuses sur la façade du palais [2].

Notes et références

  1. Deffances à toutes personnes, mesmes aux serviteurs, clercz et lacquais, de jouer dedans le palais, cloistres salles gallerys et pourprins d'iceluy, aux cartes et detz ne aultres jeuz, jurer ne blasphamer le nom de dieu, s'entrebatre, offenser, de commettre aucuns excex, insolences ou viollances, exiger ce qu'ilz appellent bien venug, soict en d'espance argent ou aultrement, sur peine de punition corporelle. Arrêt du 8 février 1602
  2. Source : Hervé Tigier, La Bretagne de Bon aloi - répertoire des arrêts du parlement de Bretagne sur remontrance du procureur général du roi de 1554 à 1789, Rennes, 1990. Arrêts conservés aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine sous-série 1 B f.
    En juin 1719, le parlement décide qu'A l'advenir nul ne sera nommé pour remplir la place de garde du pallais !