Allée Pierre Galle

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L' allée Pierre Galle se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur l'avenue Georges-Henri Rivière. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 9 octobre 1989[1].

Cette voie rend hommage à

Pierre Galle

Directeur de l’École des Beaux-Arts et conservateur du musée

(8 février 1883, 3 boulevard de Beaumont, Rennes - 11 novembre 1960, Rennes)

Fils et petit-fils d'horlogers-mécanicien exerçant à Rennes - "qui firent toutes les horloges de la ville, celles qui sonnent aux monuments, aux églises, à la cathédrale", Pierre Vincent Galle est le frère du sculpteur Jean Galle (1884-1963), qui deviendra professeur à l'école régionale des beaux-arts de Nice[2].

Élève en 1901 à l'école des beaux-arts de Rennes, il reçoit le 9e prix d'un montant de 100 francs à la fin de l'année 1901. Le 24 juillet 1906, il est premier boursier de Rennes pour intégrer l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Fernand Cormon Wikipedia-logo-v2.svg (1845-1924) et Luc-Olivier Merson Wikipedia-logo-v2.svg (1846-1920) et réside alors à Paris puis à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Il concourt sans succès au prix de Rome de 1910. Il fréquente aussi l'atelier de Jean-Paul Laurens Wikipedia-logo-v2.svg (1838-1921) à l'Académie Julian Wikipedia-logo-v2.svg, restée célèbre pour le nombre et la qualité des artistes, femmes et hommes, français ou étrangers, qui l'ont fréquenté pendant la période d'effervescence artistique entre la fin du XIXe siècle et le premier quart du XXe siècle (Matisse, Duchamp, Léger, Dubuffet...).

Soldat de la classe 1903 au recrutement de Rennes, il est envoyé en Argonne (qui chevauche les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse) dans le 41e bataillon de marche. Durant la première guerre mondiale, il devient caporal à la 20e section des secrétaires d'état-major et du recrutement, où il est cartographe dessinateur restituteur de photographies aériennes. Il se rend en première ligne pour réaliser plans et croquis, ce qui lui vaudra une citation à l'ordre de la Brigade. Il réalise aussi des centaines de dessins et pochades qu'il exposera à la fin de la guerre.

Il épouse le 25 juillet 1923[3] à Rennes une cantatrice soprano, ancienne élève du Conservatoire de Rennes qui obtient le premier prix de chant en 1919[4] et qui vient d'être lauréate en 1923 du Conservatoire de Paris[5], Jeanne Lucienne Guichot (25 décembre 1898, Rennes - 20 juillet 1996, Rennes), dont la voix fut portée par les ondes dans toute l'Europe[6].

En 1920, il est chargé par le maire de Rennes Jean Janvier d'orner des salles de la mairie de Rennes. Il concourt sans succès, l'année suivante, pour le poste de directeur de l'école régionale des beaux-arts d'Angers.

En 1923, Jules Ronsin[7] lui confie les cours de dessin d'art et d'anatomie à l'école des beaux-arts de Rennes.

En 1927, il habite impasse de Bel-Air à Rennes, devenue rue Sergent Guihard[8].

De 1935 à 1948, il est le conservateur du musée des Beaux-Arts de Rennes. Il fait partie de la première Association des amis du sculpteur Jean Boucher (1870-1939).

Il est inhumé à Rennes dans le cimetière du Nord, sa tombe est la première à gauche en entrant dans le cimetière.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. https://arbrezel.hypotheses.org/6136
  3. L'Ouest-Éclair du 14 juillet 1923, page 4
  4. L'Ouest-Éclair du 9 juillet 1919, page 4
  5. L'Ouest-Éclair du 1 juillet 1923, page 5
  6. Entretien du nouveau directeur paru dans L'Ouest-Éclair, 25 septembre 1935, page 6
  7. rue Jules Ronsin
  8. L'Ouest-Éclair, 21 janvier 1927