Bruno Green

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Le rennais, Bruno Green aime la musique d'Amérique.

Depuis son premier éponyme, en 1990, en solo ou avec le groupe Santa Cruz, Bruno Green arpente les territoires de ses visions réelles ou fantasmées d'outre-Atlantique, de sa puissante voix basse.

Son dernier album, À Tombeau Ouvert, tentait le rennais, sans que, malheureusement, sa notoriété s'en ressente beaucoup. Alors, quitte à parler aux initiés, il s'est engagé dans le projet pharaonique d'un triple album, qui rassemble toutes ses influences nord-américaines, musicales, cinématographiques et littéraires. En parallèle au projet Santa Cruz, il s'attelle en solo à un triptyque dont l'ambition est de s'approprier l'esprit de la country-folk qui colle si bien à l'Ouest américain

Le premier volume, Horse Mood, évoque la mythologie du Far West et les racines culturelles et idéologiques des États-Unis (guitare acoustique, pedal-steel, orgue). Ce premier volet esquisse à merveille un décor familier, tout en imposant une vision personnelle de l'americana. Les contributions de Thomas Belhom à la batterie et à l'accordéon, d'Olivier Mellano à la guitare et de Laetitia Sheriff au chant sur "Ferriswheel" et "Lean & bitter" sont une véritable aubaine pour ce "Horse mood", très évocateur, dont on ne parvient pas à décoller l'oreille.

Le second, God's Country, a été enregistré à Rennes avec le bassiste de 16 Horsepower, le batteur de feu Morphine et le fidèle guitariste Goulven Hamel, ce qui confère à l'ensemble un son plus électrique et plus urbain.

Le dernier volet, Father & Son,a été mis en boîte à Boston, avec des vraies pointures, et Billy Conway (le batteur de Morphine suscité pour diriger les sessions) pour un résultat habité de country folk. Il y a des obsessions lointaines qui donnent des résultats aussi gratifiants pour l'esprit que pour l'oreille.


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