Rue Docteur Regnault

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Rue du Docteur Regnault - « Jadis Rue Trassart »
Hôtel Bonin de la Villebouquais (photo Pymouss de Wikimedia Commons)
Docteur Regnault
plaque annonçant l'hôtel (Photo Erwan Corre)

La rue Docteur Regnault est une voie de Rennes, axée nord-sud, descendant de la rue Saint-Georges à la rue de Corbin.

Elle fait honneur à ce docteur (1835-1919) qui, connu par son humanisme et son engagement auprès des plus démunis de la ville, fut surnommé le « Médecin des Pauvres ».

Au n° 8, on remarque l'hôtel particulier Bonin de la Villebouquais, aussi appelé hôtel du Halgouët, précédé à l'est d'une grille fermant une cour donnant accès au bâtiment de trois niveaux dont deux en granite et le dernier en calcaire avec deux petites ailes en retour. Cet hôtel appartint à la famille de Coniac de Toulmen ; pendant la seconde guerre il abrita un service des centres de jeunesse.

La rue (anciennement attestée à la fin du XVIe siècle rue Trassart[1], ou rue Trassard) a été dénommée rue Docteur Regnault lors du conseil municipal du 24 juillet 1923[2]. Ce n'est pas un hasard de voir le nom du docteur attribué à cette rue puisque celui-ci a habité la rue de Corbin perpendiculaire. A sa mort, son fils Joseph repris son cabinet au moins jusqu'en 1936.


Gustave Regnault

Gustave Emmanuel René Marie Regnault - Docteur en médecine

(1835, Bain-de-Bretagne - 20 septembre 1919, Rennes)

Surnommé le médecin des pauvres, est le frère de l'architecte Arthur Regnault.

Il entra en conflit avec la commission des hospices de Rennes lors de l'expulsion des Carmes de l'hôpital en application de la loi de 1881 sur les congrégations et fut suspendu de ses fonctions et le maire de Rennes, Edgar Le Bastard, aurait même souhaité sa révocation.

Le 31 juillet 1903, les Pères quittent le collège Saint-Martin et partent vers la gare, escortés de quelques milliers d'élèves, anciens élèves et amis.

En 1906, le Docteur Regnault, ancien élève, prendra 101 217 F. sur sa fortune (de l'ordre de 1,5 million €) pour racheter le collège et le rendre aux Eudistes.[3]

Il est connu comme un des pionniers de l'ovariotomie et des césariennes.


Sur la carte

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Références

  1. Fonds de l'abbaye Saint-Georges, Archives Départementales d'Ille-et-Vilaine, H36, cité par Paul Banéat en 1911
  2. Archives de Rennes, Délibérations du conseil municipal (24 Juillet 1923) - Côte 1D157 1 D 157, vue 429
  3. L'Eglise, l'Etat et les architectes, Rennes 1870-1940, par Hélène Guéné, François Loyer - 1995


Lien externe