« Boulevard de Chézy » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
1 864 octets ajoutés ,  17 mai 2012
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
Le '''boulevard de Chézy''' , axé nord-sud est une voie bordant la rive gauche du canal d'Ille-et Rance, construite en 1912, partant du pont de la [[rue Saint-Malo]] et descendant jusqu'au quai Saint-Cast qui le prolonge. Elle a été dénommée par délibération du Conseil municipal du 29 Avril 1913 qui a ainsi rendu hommage à:
Le '''boulevard de Chézy''' , axé nord-sud est une voie bordant la rive gauche du canal d'Ille-et Rance, construite en 1912, partant du pont de la [[rue de Saint-Malo]] et descendant jusqu'au [[quai Saint-Cast]] qui le prolonge. Il remplace une promenade plantée d'ormeaux, aménagée sur les berges du canal, en 1832, bordée d'un contre-fossé auquel se raccordaient plusieurs canaux irriguant des prairies inondables, où se concentrait une importante activité de blanchisserie. L'annuaire de 1884 indique que la promenade est alors peu fréquentée, en raison de son éloignement du "centre-ville".


En 1899, les habitants demandent le comblement des fossés mais il faudrait supprimer la douzaine  de lavoirs de rue de Dinan et les cinq de la prairie Delys, ainsi qu'un bateau-lavoir rue Legraverend. En 1905, le conseil municipal décide le comblement du pont de Bourg-l'Evêque jusqu'au pont Richard, et la construction d'un lavoir public et d'un égout, entre le pont Saint-Etienne et le pont Legraverend.
[[Fichier:Canal de l ille vu depuis pont bagoul-fin 19e-e.maignen.jpg|300px|right|thumb| à partir du [[quai Saint-Cast]] en premier plan, l'amorce du futur boulevard de Chézy, en 1892, avec la caserne Mac Mahon que l'on aperçoit au fond]]
[[Fichier:Canal de l ille vu depuis pont bagoul-fin 19e-e.maignen.jpg|300px|right|thumb| à partir du [[quai Saint-Cast]] en premier plan, l'amorce du futur boulevard de Chézy, en 1892, avec la caserne Mac Mahon que l'on aperçoit au fond]]
En 1907, le projet est accepté par les Ponts-et-Chaussées qui autorisent la vente des arbres de la promenade au profit de l'Etat. Achevée en 1912, la voie est portée à 12 m. Le maire demande alors son prolongement jusqu'au pont Saint-Martin, suggérant que son "établissement définitif [...] va donner à ce quartier de notre Ville un aspect si nouveau", qu'on sera "tout naturellement frappé de l'effet déplorable que ne pourra manquer de produire l'arrêt brusque de cette belle voie à la passerelle Richard, dont l'accès est réservé aux piétons."
C'est désormais une voie d'entrée dans la ville, notamment pour les automobilistes. En 1915, le maire [[Bahon]] propose d'étudier "le caractère architectural et la belle allure dont elle est digne" pour éviter la construction de petites maisons sans beauté, du genre de celles en façade de plusieurs grandes voies, notammen le Mail. L'autorisation de bâtir fut soumise à une hauteur minimale de deux étages.<ref> Inventaire général du patrimone culturel. Inventaire topographique, par Isabelle Barbedor - 1999</ref>
Le boulevard a été dénommé par délibération du Conseil municipal du 29 Avril 1913 qui a ainsi rendu hommage à:




Ligne 14 : Ligne 22 :
L'ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Antoine Chézy participa à l'étude du Canal d'Ille-et-Rance.  Il est à cette époque l'inventeur d'une "formule pour trouver la vitesse que l'eau peut avoir dans un fossé ou dans un canal dont la pente est connue". C'est donc assisté d'un Breton, Alexis-Marie Rochon, inventeur d'instruments optique qu'Antoine Chézy commence véritablement les études que la Révolution française va interrompre. C'est sous Napoléon I que les travaux vont se faire et l'ouverture à la navigation n'a lieu qu'en 1832.
L'ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Antoine Chézy participa à l'étude du Canal d'Ille-et-Rance.  Il est à cette époque l'inventeur d'une "formule pour trouver la vitesse que l'eau peut avoir dans un fossé ou dans un canal dont la pente est connue". C'est donc assisté d'un Breton, Alexis-Marie Rochon, inventeur d'instruments optique qu'Antoine Chézy commence véritablement les études que la Révolution française va interrompre. C'est sous Napoléon I que les travaux vont se faire et l'ouverture à la navigation n'a lieu qu'en 1832.


 
En 1771, Chézy est nommé inspecteur général du pavé au Bureau de ville, l'administration chargée de la voirie parisienne. Il se retire en 1790 dans des conditions d'extrême pauvreté. Mais en 1797, grâce à un de ses étudiants, le baron Gaspard de Prony, qui tirera ses travaux de l'oubli, il devient le troisième directeur de l'École des Ponts et chaussées.
En 1771, Chézy est nommé inspecteur général du pavé au Bureau de ville, qui est l'administration chargée de la voirie parisienne.
Antoine Chézy se retire en 1790 dans des conditions d'extrême pauvreté. Mais en 1797, grâce aux efforts d'un de ses étudiants, le baron Gaspard de Prony, qui tirera ses travaux de l'oubli, il devient le troisième directeur de l'École des Ponts et Chaussées.




24 045

modifications

Menu de navigation