« Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes » : différence entre les versions

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Le 18 mai : ''L'afflux des réfugiés augmente; ils passent en voiture, à bicyclette, à pied. Tous ces pauvres gens sont exténués. On les réconforte comme on peut, rien n'est encore organisé''..." ''' * ( 1 )  
Le 18 mai : ''L'afflux des réfugiés augmente; ils passent en voiture, à bicyclette, à pied. Tous ces pauvres gens sont exténués. On les réconforte comme on peut, rien n'est encore organisé''..." ''' * ( 1 )  
Et le journal décrit les réfugiés belges, avec photo de curieux massés, quelques-uns en pantoufles, un manteau vite jeté sur un peignoir ou une robe d'intérieur [...] certains au milieu des hardes et du peu de linge qu'ils ont eu le temps d'emporter dans leurs autos aux numéros minéralogiques rouge sur blanc, carapaçonnées de matelas, non pour le repos mais comme cuirasse contre "les balles du repu Goering dont les avions se font un jeu sadique de mitrailler les femmes et les enfants". D'autres sont à découvert sur des plareaux de camion, dans des bennes, des voitures de livraison vantant la qualité d'un chocolat, d'une lessive ou d'une chicorée. L'affluence des voitures, dont certaines luxueuses, faisant dire à certains qu'ils ne sont pas trop à plaindre par rapport à ceux cheminant vers quelque gare, les pieds endoloris, sur les banquettes de routes bombardées, le journaliste explique que l'automobile n'est pas un signe de richesse en Belgique, l'exemption des droits d'importation en ayant rendu l'usage "assez commun en ce pays heureux des travailleurs".<ref>''L'Ouest-Eclair'', 19 mai 1940</ref>
Et le journal décrit les réfugiés belges, avec photo de curieux massés, quelques-uns en pantoufles, un manteau vite jeté sur un peignoir ou une robe d'intérieur [...] certains au milieu des hardes et du peu de linge qu'ils ont eu le temps d'emporter dans leurs autos aux numéros minéralogiques rouge sur blanc, caparaçonnées de matelas, non pour le repos mais comme cuirasse contre "les balles du repu Goering dont les avions se font un jeu sadique de mitrailler les femmes et les enfants". D'autres sont à découvert sur des plareaux de camion, dans des bennes, des voitures de livraison vantant la qualité d'un chocolat, d'une lessive ou d'une chicorée. L'affluence des voitures, dont certaines luxueuses, faisant dire à certains qu'ils ne sont pas trop à plaindre par rapport à ceux cheminant vers quelque gare, les pieds endoloris, sur les banquettes de routes bombardées, le journaliste explique que l'automobile n'est pas un signe de richesse en Belgique, l'exemption des droits d'importation en ayant rendu l'usage "assez commun en ce pays heureux des travailleurs".<ref>''L'Ouest-Eclair'', 19 mai 1940</ref>


===Les Rennais au secours===
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