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La valeur ajoutée des grandes villes n’induit pas que leurs habitants ou leurs collectivités conservent l’essentiel des valeurs produites, car de nombreux et puissants transferts interviennent. La richesse créée dans les grandes villes ne reste pas dans les territoires émetteurs. Le vecteur de transfert le plus important est constitué par les impôts (impôts sur le revenu et fiscalité locale) qui sont supérieurs dans les zones créatrices de richesse et viennent alimenter l’ensemble des budgets publics (Etat, sécurité sociale, transferts vers toutes les collectivités). En fiscalité sur le revenu, la sur-imposition des ménages dans les grandes villes est de l’ordre de 15 % en moyenne.<ref>Etude hors-série Association des Maires de grandes villes - décembre 2011</ref>
La valeur ajoutée des grandes villes n’induit pas que leurs habitants ou leurs collectivités conservent l’essentiel des valeurs produites, car de nombreux et puissants transferts interviennent. La richesse créée dans les grandes villes ne reste pas dans les territoires émetteurs. Le vecteur de transfert le plus important est constitué par les impôts (impôts sur le revenu et fiscalité locale) qui sont supérieurs dans les zones créatrices de richesse et viennent alimenter l’ensemble des budgets publics (Etat, sécurité sociale, transferts vers toutes les collectivités). En fiscalité sur le revenu, la sur-imposition des ménages dans les grandes villes est de l’ordre de 15 % en moyenne.<ref>Etude hors-série Association des Maires de grandes villes - décembre 2011</ref>
'''Une métropole "French Tech"'''
Rennes est l'une des 9 métropoles labellisées "French Tech"en 2014.
Elle possède en effet une expertise particulière, depuis plusieurs décennies, en réseaux télécoms et technologies de traitement de l'image. De nombreuses entreprises y ont implanté des centres de R&D, comme France Telecom (devenu Orange), Thomson, Alcatel, Canon ou TDF. Le Pôle de compétitivité Images et réseaux accompagne des dizaines de projets innovants dans les domaines de l'internet du futur, de la réalité augmentée ou de la cybersécurité, entre autres. L'Institut de recherche technologique '''B-com''' fédère aussi de nombreuses énergies autour de l'hypermédia (réalité virtuelle et augmentée, ultra haute définition), de l'e-santé et des réseaux du futur.
Les métiers du numérique représentent 6,8% de l'emploi total dans la métropole qui ambitionne la création de 1000 emplois par an dans le numérique dans les 10 prochaines années, en partie grâce à l'émulation née de la labelisation French Tech.
La dimension "cybersécurité" de l'agglomération se développe car Rennes a été sélectionnée pour accueillir un pôle d'excellence en cyberdéfense par le Ministère de la Défense, choix justifié par la présence dans l'agglomération rennaise du Centre de maîtrise de l’information de la Direction générale de l'Armement ([[La DGA-MI]]), et de l’École des transmissions électroniques de Cesson-Sévigné.
Rennes nourrit enfin de grandes ambitions sur les objets connectés, grâce à l'engagement de plusieurs groupes implantés sur son territoire dans ce domaine comme Technicolor ou Guillemot. OVH, leader européen de l'hébergement informatique, va prochainement implanter un nouveau centre dédié au nuage informatique avec une cinquantaine d'embauches à la clé.
Beaucoup de jeunes pousses sont renommées hors Bretagne : ''Golaem'', éditeur de logiciel de création 3D, qui façonne les armées virtuelles de Games of Thrones ; ''Niji'', qui accompagne des entreprises et collectivités dans l'adoption de nouvelles technologies (comme les Google Glass à Issy les Moulineaux) ; ''Astellia'', leader mondial des solutions d'analyse de la performance des réseaux de téléphonie mobile ; ''Envivio'', spécialiste de la diffusion de vidéos en haute définition…
Le quartier des buttes de Coësmes, à l’est de Rennes, accueille Orange, Capgemini, Technicolor, et de nombreuses pépites du numérique. A l'avenir, Rennes va traiter trois secteurs : la Technopole Beaulieu-ViaSilva (qui accueillera le campus futuriste de B-Com), le centre-ville autour d'EuroRennes, et l'éco-quartier de la Courrouze (au sud –ouest de la ville).
Rennes a  lancé une convention d'affaires franco-québécoise baptisée "Opportunités digitales" en octobre 2014, axée sur l'agroalimentaire, les industries créatives et la santé. La métropole s'appuie aussi sur les événements existants : ''Stunfest'' (dédié au rétrogaming et jeux de combat), trophées ''Loading the future'' et ''Start-up week-end'' (en mars). Rennes envisage aussi de lancer un rendez-vous européen de référence sur la 5G.
<ref> L'Usine digitale 12/11/2014</ref>


==Notes et références==
==Notes et références==
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