« Découverte de Rennes en 1899 » : différence entre les versions

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[[Fichier:Tramways.jpeg|300px|left|thumb|Les "baladeuses", place de la gare, tramways à la disposition des visiteurs à Rennes pour le procès de Dreyfus]]
[[Fichier:Tramways.jpeg|300px|left|thumb|Les "baladeuses", place de la gare, tramways à la disposition des visiteurs à Rennes pour le procès de Dreyfus]]
Les impressions de ces visiteurs par devoir furent proches de celles proposées par les guides : Louis Rogés, auteur d'un reportage avec photos sur le procès, trouve la ville  "indifférente et terne"<ref>''Histoire de Rennes'' par Xavier Ferrieu, ''Les Universels Gisserot'', Paris - [[2000]]</ref>, la "reporteresse" Séverine<ref>''Rennes pendant le procès Dreyfus'' par [[Colette Cosnier]], édition Ouest-France, Rennes - [[1984]]</ref> aimerait partir  "loin de la cité monastique, de la ville neuve aux mornes murailles blanches, de la vieille ville aux mornes murailles noires; loin des couvents, loin des casernes, loin de la Vilaine aux eaux troubles..."  tandis que Jules Claretie note : " En 1899, Rennes n'a rien qui puisse charmer les Parisiens... si ce n'est le [[Parc du Thabor|Thabor]] où le Tout-procès se retrouve après les audiences", Thabor dont Barrès apprécie les beaux arbres. Le journaliste Jean-Bernard cherche vainement des distractions dans "Rennes la placide" et trouve que les deux cafés-concerts, ''l'Eden'' et ''l'Alcazar'', rappellent de "méchants bouibouis parisiens";  le même dénigre le musée avec "ses copies en plâtre".
Les impressions de ces visiteurs par devoir furent proches de celles proposées par les guides : Louis Rogés, auteur d'un reportage avec photos sur le procès, trouve la ville  "indifférente et terne"<ref>''Histoire de Rennes'' par Xavier Ferrieu, ''Les Universels Gisserot'', Paris - [[2000]]</ref>, la "reporteresse" Séverine<ref>''Rennes pendant le procès Dreyfus'' par [[Colette Cosnier]], édition Ouest-France, Rennes - [[1984]]</ref> aimerait partir  "loin de la cité monastique, de la ville neuve aux mornes murailles blanches, de la vieille ville aux mornes murailles noires; loin des couvents, loin des casernes, loin de la Vilaine aux eaux troubles..."  tandis que Jules Claretie note : " En 1899, Rennes n'a rien qui puisse charmer les Parisiens... si ce n'est le [[Parc du Thabor|Thabor]] où le Tout-procès se retrouve après les audiences", Thabor dont Barrès apprécie les beaux arbres. Le journaliste Jean-Bernard cherche vainement des distractions dans "Rennes la placide" et trouve que les deux cafés-concerts, ''l'Eden'' et ''l'Alcazar'', rappellent de "méchants bouibouis parisiens";  le même dénigre le musée avec "ses copies en plâtre".
 
[[Fichier:Rennes_pendant_le_proc%C3%A8s.gif|250px|center|thumb|L'''Ouest-Eclair'' du 24 août dénonce la présentation parisienne de la ville de Rennes]]
Et la presse s'y met. Le journal ''La Fronde'' du 10 septembre trouve la population "en grande partie égoïste et rétrograde" et la presse rennaise s'offusquera bien sûr de ces jugements parisiens ou marseillais. Ainsi ''[[Le Petit Rennais]]'', sous le titre  "Rennes jugé par un Marseillais", s'en prend au ''Petit Marseillais'' qui donne à lire aux Phocéens :
Et la presse s'y met. Le journal ''La Fronde'' du 10 septembre trouve la population "en grande partie égoïste et rétrograde" et la presse rennaise s'offusquera bien sûr de ces jugements parisiens ou marseillais. Ainsi ''[[Le Petit Rennais]]'', sous le titre  "Rennes jugé par un Marseillais", s'en prend au ''Petit Marseillais'' qui donne à lire aux Phocéens :


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