« Anne de Bretagne » : différence entre les versions

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Historiquement, Anne de Bretagne, a bien signé des contrats de mariage avec Charles VIII puis Louis XII, qui garantissaient au peuple breton, les droits qu'il avait lorsque la Bretagne n'était pas administrée par le roi de France. Parmi ces droits figurerait la libre circulation des personnes, et donc, le non paiement de péages mais il semblerait que dans ces contrats il n'y eut pas  mention de la libre circulation. D'ailleurs la révolution avait supprimé les privilèges provinciaux.
Historiquement, Anne de Bretagne, a bien signé des contrats de mariage avec Charles VIII puis Louis XII, qui garantissaient au peuple breton, les droits qu'il avait lorsque la Bretagne n'était pas administrée par le roi de France. Parmi ces droits figurerait la libre circulation des personnes, et donc, le non paiement de péages mais il semblerait que dans ces contrats il n'y eut pas  mention de la libre circulation. D'ailleurs la révolution avait supprimé les privilèges provinciaux.


C'est beaucoup plus tard dans les années soixante du 20e siècle que le Comité d'études et de liaison des intérêts bretons (CELIB) élabora un plan de modernisation du réseau routier breton pour désenclaver la région. En mai 1968, ce plan fut approuvé par le gouvernement soumis à la pression de groupes bretons, menés notamment par Alexis Gourvenec. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin arrêta un réseau routier moderne gratuit à quatre voies avec terre-plein central  qui visait à désenclaver la Bretagne dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire, pénalisée qu'elle était  dans l'espace français et européen par sa situation excentrée. Ces quatre-voies express (deux voies séparées par un terre-plein central de deux autres ne pouvaient être taxées comme des autoroutes, car elles utilisent en partie  l'emprise de routes nationales existantes sans subsistance d'itinéraires parallèles, ce qui sera aussi le cas du tronçon de l'autoroute des estuaires A 84 - vraie autoroute - entre Caen - Rennes - Nantes. Dans son discours de Quimper du 2 février 1969, le général De Gaulle confirma  les mesures décidées par le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire du 9 octobre 1968 promettant la réalisation du plan routier breton.
C'est beaucoup plus tard dans les années soixante du 20e siècle que le {{w|Comité d'études et de liaison des intérêts bretons}} (CELIB) élabora un plan de modernisation du réseau routier breton pour désenclaver la région. En mai 1968, ce plan fut approuvé par le gouvernement soumis à la pression de groupes bretons, menés notamment par Alexis Gourvenec. Le ministre de l'Intérieur, Raymond Marcellin arrêta un réseau routier moderne gratuit à quatre voies avec terre-plein central  qui visait à désenclaver la Bretagne dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire, pénalisée qu'elle était  dans l'espace français et européen par sa situation excentrée. Ces quatre-voies express (deux voies séparées par un terre-plein central de deux autres ne pouvaient être taxées comme des autoroutes, car elles utilisent en partie  l'emprise de routes nationales existantes sans subsistance d'itinéraires parallèles, ce qui sera aussi le cas du tronçon de l'autoroute des estuaires A 84 - vraie autoroute - entre Caen - Rennes - Nantes. Dans son discours de Quimper du 2 février 1969, le général De Gaulle confirma  les mesures décidées par le Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire du 9 octobre 1968 promettant la réalisation du plan routier breton.


À Rennes, le [[boulevard de la Duchesse Anne]] et l'[[Hôpital Sud]] rappellent la mémoire de la Duchesse Anne.
À Rennes, le [[boulevard de la Duchesse Anne]] et l'[[Hôpital Sud]] rappellent la mémoire de la Duchesse Anne.
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