« Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé » : différence entre les versions

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'''La population de Rennes''' est passée de 100 000 en 1939 à ''150 000'' au début de 1943, mais environ 50 000 ont quitté la ville après le [[bombardement du 29 mai 1943]]. Les seuls objectifs militaires à Rennes qui valent un bombardement sont la gare et les chantiers navals. Après le bombardement du 29 mai 1943, les Allemands ont évacué la totalité de l'entrepôt de la Kriegsmarine de la rue de Lorient vers [[le dépôt de munitions de Fouillard]]. L'informateur a vu des camions chargeant du matériel à Rennes et a été informé de la destination de Fouillard par un Français de couleur prisonnier de guerre. Il sait que des pièces de sous-marin ont été stockées dans ce dépôt mais n'en a pas vu lui-même. Le Pi-Park comporte 4000 à 5000 vélos réquisitionnés repeints pour la Wehrmacht, d'autres sont à l'arsenal. <ref>[[Apportez vos vélos !]]</ref> 1500 employés au dépôt de la Kriegsmarine  sont des prisonniers de guerre français de couleur. <ref>[[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]]</ref> Il y a 5000 à 6000 '''prisonniers français de couleur'''  dans 3 ou 4 camps à Rennes dont beaucoup parviennent à s'échapper. Des groupes de 10 ou plus sont vus en ville accompagnés d'un soldat allemand et sont autorisés à acheter du pain ou autre alors que le gardien reste à l'extérieur du magasin. Ces prisonniers sont aimés par la population et ''la plupart'' ont une marraine qui leur donne des colis. <ref> [[les prisonniers coloniaux à Rennes]] </ref>
'''La population de Rennes''' est passée de 100 000 en 1939 à ''150 000'' au début de 1943, mais environ 50 000 ont quitté la ville après le [[bombardement du 29 mai 1943]]. Les seuls objectifs militaires à Rennes qui valent un bombardement sont la gare et les chantiers navals. Après le bombardement du 29 mai 1943, les Allemands ont évacué la totalité de l'entrepôt de la Kriegsmarine de la rue de Lorient vers [[le dépôt de munitions de Fouillard]]. L'informateur a vu des camions chargeant du matériel à Rennes et a été informé de la destination de Fouillard par un Français de couleur prisonnier de guerre. Il sait que des pièces de sous-marin ont été stockées dans ce dépôt mais n'en a pas vu lui-même. Le Pi-Park comporte 4000 à 5000 vélos réquisitionnés repeints pour la Wehrmacht, d'autres sont à l'arsenal. <ref>[[Apportez vos vélos !]]</ref> 1500 employés au dépôt de la Kriegsmarine  sont des prisonniers de guerre français de couleur. <ref>[[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]]</ref> Il y a 5000 à 6000 '''prisonniers français de couleur'''  dans 3 ou 4 camps à Rennes dont beaucoup parviennent à s'échapper. Des groupes de 10 ou plus sont vus en ville accompagnés d'un soldat allemand et sont autorisés à acheter du pain ou autre alors que le gardien reste à l'extérieur du magasin. Ces prisonniers sont aimés par la population et ''la plupart'' ont une marraine qui leur donne des colis. <ref> [[les prisonniers coloniaux à Rennes]] </ref>


'''La police à Rennes''' compte 180 milice bleue ( 20 jeunes de l'Europe nouvelle, 100 buchardistes, 30 doriotistes, 30 déatistes)  "Ces quatre sous-sections de la Milice bleue sont en partie réquisitionnées et sont mutuellement hostiles. Ils portent les longs pantalons noirs des soldats allemands, des chemises bleues avec Sam Brown et pas de béret (ils ont des bérets mais ne les portent pas). Ils font le salut hitlérien. Ils ne peuvent porter des revolvers que si Deat, Doriot ou Buchard se rendent à Rennes, mais ils portent toujours un poignard. Le siège de ces groupes se trouve à: J.N.P. (Les jeunesses du R.N.P.) Déatistes:- 1 [[quai Lamennais]];  Francistes (Bucardistes):- (?) 24 [[rue du Chapitre]]; groupe collaboration:- 6 [[rue Du Guesclin]].(rapport du 2 février 1944).
'''La police à Rennes''' compte 180 milice bleue ( 20 jeunes de l'Europe nouvelle, 100 buchardistes, 30 doriotistes, 30 déatistes)  "Ces quatre sous-sections de la Milice bleue sont en partie réquisitionnées et sont mutuellement hostiles. Ils portent les longs pantalons noirs des soldats allemands, des chemises bleues avec ceinturon Sam Brown et pas de béret (ils ont des bérets mais ne les portent pas). Ils font le salut hitlérien. Ils ne peuvent porter des revolvers que si Deat, Doriot ou Buchard se rendent à Rennes, mais ils portent toujours un poignard. Le siège de ces groupes se trouve à: J.N.P. (Les jeunesses du R.N.P.) Déatistes:- 1 [[quai Lamennais]];  Francistes (Bucardistes):- (?) 24 [[rue du Chapitre]]; groupe collaboration:- 6 [[rue Du Guesclin]].(rapport du 2 février 1944).
Ces hommes, qui portent toujours l'uniforme, sont ce que l'on appelle le groupe de protection, c'est-à-dire une imitation des S.S allemands.
Ces hommes, qui portent toujours l'uniforme, sont ce que l'on appelle le groupe de protection, c'est-à-dire une imitation des S.S allemands.
Ils agissent comme des marionnettes pour la Gestapo; Leur fonction est de dénoncer les auditeurs de la B.B.C, de détruire toutes les preuves de la République, même de détruire des documents dans la aairie, de diffuser la propagande antijuive et anti-Gaulliste." Il y a aussi 1000 à 1200 agents de police d'État, dont ''1000 cantonnés à Vitré''. le chef de la police est Piat, commissaire central, collaborateur notoire. Il y a ''1500'' partisans des déatistes à Rennes.
Ils agissent comme des marionnettes pour la Gestapo; Leur fonction est de dénoncer les auditeurs de la B.B.C, de détruire toutes les preuves de la République, même de détruire des documents dans la aairie, de diffuser la propagande antijuive et anti-Gaulliste." Il y a aussi 1000 à 1200 agents de police d'État, dont ''1000 cantonnés à Vitré''. le chef de la police est Piat, commissaire central, collaborateur notoire. Il y a ''1500'' partisans des déatistes à Rennes.
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