« Cabaret L'Alcazar de Rennes » : différence entre les versions

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L'opinion de Jules Claretie,  historien et chroniqueur, à Rennes pour le procès d' [[Alfred Dreyfus à Rennes]] en 1899, diffère de celle du commissaire sept ans plus tôt. Claretie assimile, ''L'Alcazar'' et ''L'Éden'', "aux méchants bouibouis qui se cachent encore à Paris dans les quartiers excentriques. Une salle carrée pouvant contenir une centaine de spectateurs, au fond une scène minuscule pour l'orchestre, un maigre piano très poussif et assises sur un banc de bois une douzaine d'artistes qu'on prendrait pour autre chose; elles sont là dans des costumes de soie aux couleurs criardes, elles attendent leur tour de chanter et pour se distraire, essaient d'allumer de la prunelle quelques sous-officiers attablés dans un coin".<ref> ''Rennes pendant le procès Dreyfus'', par Colette Cosnier, éd. Ouest-France - 1984</ref>
L'opinion de Jules Claretie,  historien et chroniqueur, lors du procès du capitaine [[Alfred Dreyfus à Rennes]] en 1899, diffère de celle du commissaire sept ans plus tôt. Claretie assimile ''L'Alcazar'' et ''L'Éden''  "aux méchants bouibouis qui se cachent encore à Paris dans les quartiers excentriques. Une salle carrée pouvant contenir une centaine de spectateurs, au fond une scène minuscule pour l'orchestre, un maigre piano très poussif et assises sur un banc de bois une douzaine d'artistes qu'on prendrait pour autre chose; elles sont là dans des costumes de soie aux couleurs criardes, elles attendent leur tour de chanter et pour se distraire, essaient d'allumer de la prunelle quelques sous-officiers attablés dans un coin".<ref> ''Rennes pendant le procès Dreyfus'', par Colette Cosnier, éd. Ouest-France - 1984</ref>


L'''Ouest-Éclair'' du 21 janvier 1902 annonce qu'un arrêté prévoit dans une quinzaine la fermeture des cafés-concerts à minuit et la cessation de la représentation une demi-heure auparavant et signale que  déjà, pour empêcher les manifestations tapageuses, "les promeneurs attardés peuvent, avec de bons yeux, distinguer dans l'ombre des agents en tenue ou en civil, faisant le guet aux alentours des cafés-concert et notamment de ''L'Alcazar''".  
L'''Ouest-Éclair'' du 21 janvier 1902 annonce qu'un arrêté prévoit dans une quinzaine la fermeture des cafés-concerts à minuit et la cessation de la représentation une demi-heure auparavant et signale que  déjà, pour empêcher les manifestations tapageuses, "les promeneurs attardés peuvent, avec de bons yeux, distinguer dans l'ombre des agents en tenue ou en civil, faisant le guet aux alentours des cafés-concert et notamment de ''L'Alcazar''".  
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