« Rennes en 1800 » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Histoire et mémoire]]
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=== Portrait flatteur de Rennes===
=== Portrait flatteur de Rennes et des Rennais===
Rennes était  à cette époque, avec ses 25,000 habitants, une ville de haute mine et de grand aspect. Après avoir brisé l’enceinte trop étroite de ses remparts dont il ne restait plus de loin en loin que quelques pans de murailles lézardées, quelques portes et quelques vieilles tours, elle commençait à étendre ses faubourgs sur les campagnes voisines. Sans doute, elle n’avait pas encore cette ligne majestueuse de quais, ces grandes percées qui la traversent et l’assainissent en l’embellissant. Mais elle se présentait avec ses rues nouvelles, régulièrement construites après l'[[incendie de 1720]], avec ses vastes et nombreux édifices, ses clochers aux joyeux carillons, et au cœur de la cité avec ces deux monuments, centres de sa vie civile et de sa vie judiciaire : son Hôtel de Ville et son Palais.  
Rennes était  à cette époque, avec ses 25,000 habitants, une ville de haute mine et de grand aspect. Après avoir brisé l’enceinte trop étroite de ses remparts dont il ne restait plus de loin en loin que quelques pans de murailles lézardées, quelques portes et quelques vieilles tours, elle commençait à étendre ses faubourgs sur les campagnes voisines. Sans doute, elle n’avait pas encore cette ligne majestueuse de quais, ces grandes percées qui la traversent et l’assainissent en l’embellissant. Mais elle se présentait avec ses rues nouvelles, régulièrement construites après l'[[incendie de 1720]], avec ses vastes et nombreux édifices, ses clochers aux joyeux carillons, et au cœur de la cité avec ces deux monuments, centres de sa vie civile et de sa vie judiciaire : son Hôtel de Ville et son Palais.  


Le portrait de ses habitants est flatteur à lire le tableau laissé par le citoyen Féburier, commissaire du Gouvernement près de l’Administration municipale de Rennes <ref> Registre des délibérations, séance du 29 ventôse an VIII, et résumé des états de mois du citoyen Féburier, commissaire du Gouvernement, imprimé chez la veuve Brute, imprimeur de la Municipalité, au Temple de la Loi. VIIIe année républicaine.</ref> :
Le portrait de ses habitants est flatteur à lire le tableau laissé par le citoyen Féburier, commissaire du Gouvernement près de l’Administration municipale de Rennes <ref> Registre des délibérations, séance du 29 ventôse an VIII (20 mars 1800) et résumé des états de mois du citoyen Féburier, commissaire du Gouvernement, imprimé chez la veuve Brute, imprimeur de la Municipalité, au Temple de la Loi. VIIIe année républicaine.</ref> :


« Le Rennais est naturellement bon, et ses mœurs sont en général fort douces, mais les injustices et les vexations le révoltent. Ami de l’indépendance, digne de la liberté, attaché pour ce motif à la Constitution à laquelle il a tout sacrifié, il se plie difficilement aux formes despotiques et on ne peut parvenir à le conduire qu’avec la raison et la douceur ».
« Le Rennais est naturellement bon, et ses mœurs sont en général fort douces, mais les injustices et les vexations le révoltent. Ami de l’indépendance, digne de la liberté, attaché pour ce motif à la Constitution à laquelle il a tout sacrifié, il se plie difficilement aux formes despotiques et on ne peut parvenir à le conduire qu’avec la raison et la douceur ».
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Les  Rennais étaient en 1800 favorablse au nouveau gouvernement et se montraient  disposés à lui accorder sa confiance, pourvu qu’il abandonnât les regrettables pratiques du Directoire, qu’il lui assurât une organisation forte et vigilante, des fonctionnaires honnêtes et la sécurité.
Les  Rennais étaient en 1800 favorablse au nouveau gouvernement et se montraient  disposés à lui accorder sa confiance, pourvu qu’il abandonnât les regrettables pratiques du Directoire, qu’il lui assurât une organisation forte et vigilante, des fonctionnaires honnêtes et la sécurité.


Le citoyen Féburier, en mars 1800 se fait l'écho de l’opinion publique qui se montrait sévère pour le Gouvernement déchu :
Le citoyen Féburier, le 20 mars 1800, se fait l'écho de l’opinion publique qui se montrait sévère pour le Gouvernement déchu :


« Le pouvoir s’efforçait de maintenir la brigue et la cabale dans les Assemblées primaires pour le choix des mandataires du peuple, et de faire triompher l’esprit de parti et d’intrigue.
« Le pouvoir s’efforçait de maintenir la brigue et la cabale dans les Assemblées primaires pour le choix des mandataires du peuple, et de faire triompher l’esprit de parti et d’intrigue.
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