« Le Parlement à Rennes » : différence entre les versions

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En 1590, le duc de Mercœur, gouverneur de la province, pour asseoir sa puissance politique,  voulut, après la mort d'Henri III, faire de Nantes, où la Ligue était maîtresse, le siège du parlement et y appela les membres de la Cour et dix-huit seulement s'y rendirent.et s'y réunirent le 8 janvier 1590. Le parlement royaliste, qui continua à se recruter régulièrement, se maintint à Rennes, fidèle à Henri IV et travailla , d'accord avec les commandants militaires, à combattre les ennemis du roi, affirma ntsa fidélité par ses arrêts et notamment par celui du 27 février 1590 qui condamna les parlementaires ligueurs à être pendus ; leurs corps devaient être traînés sur la claie et leurs biens confisqués, condamnation qui resta fictive. La soumission de la province entraîna la disparition de la Cour rebelle et l'amnistie du 20 mars 1598 ramena au parlement de Rennes presque tous ceux qui l'avaient quitté pour servir la Ligue.
En 1590, le duc de Mercœur, gouverneur de la province, pour asseoir sa puissance politique,  voulut, après la mort d'Henri III, faire de Nantes, où la Ligue était maîtresse, le siège du parlement et y appela les membres de la Cour et dix-huit seulement s'y rendirent.et s'y réunirent le 8 janvier 1590. Le parlement royaliste, qui continua à se recruter régulièrement, se maintint à Rennes, fidèle à Henri IV et travailla , d'accord avec les commandants militaires, à combattre les ennemis du roi, affirma ntsa fidélité par ses arrêts et notamment par celui du 27 février 1590 qui condamna les parlementaires ligueurs à être pendus ; leurs corps devaient être traînés sur la claie et leurs biens confisqués, condamnation qui resta fictive. La soumission de la province entraîna la disparition de la Cour rebelle et l'amnistie du 20 mars 1598 ramena au parlement de Rennes presque tous ceux qui l'avaient quitté pour servir la Ligue.


Le parlement n'avait à Rennes, depuis son érection, qu'une installation provisoire, incommode et insuffisante, dans les locaux du couvent des Cordeliers. Dès 1564, il fut question de construire pour l'y établir, un palais qu'il devait attendre quatre-vingt-onze ans ; la communauté de ville obtint en 1578 des lettres qui l'autorisaient à lever des subsides pour bâtir « un palais et maison royalle » ; ce fut seulement sous Henri IV (lettres du 3 juillet 1609) que  fut définitivement décidée la construction du palais du [[Parlement de Bretagne]].
Le parlement n'avait à Rennes, depuis son érection, qu'une installation provisoire, incommode et insuffisante, dans les locaux du couvent des Cordeliers. Dès 1564, il fut question de construire pour l'y établir, un palais qu'il devait attendre quatre-vingt-onze ans ; la communauté de ville obtint en 1578 des lettres qui l'autorisaient à lever des subsides pour bâtir « un palais et maison royalle » ; ce fut seulement sous Henri IV (lettres du 3 juillet 1609) que  fut définitivement décidée la construction du palais du [[Parlement de Bretagne]] qui ne sera achevée qu'en 1655.


''' L'exil à Vannes'''
''' L'exil à Vannes'''
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