« Arrestation des résistants .C.N.D. de Mordelles » : différence entre les versions

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Les arrestations des membes du C.N.D. commencent le jeudi 16 décembre 1943 : M. et Mme Théodore Josse  (neuf enfants) ont reçu à déjeuner, à leur ferme de la Coulande, trois hommes qui se prétendent parachutistes anglais et connaissent le surnom de Théodore: ''Ajonc''. Ils vont livrer Théodore à la Gestapo. À 13h00 celle-ci se présente chez les Dordain et emmène le docteur qui est transféré avec M. Josse à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes.
Les arrestations des membes du C.N.D. commencent le jeudi 16 décembre 1943 : M. et Mme Théodore Josse  (neuf enfants) ont reçu à déjeuner, à leur ferme de la Coulande, trois hommes qui se prétendent parachutistes anglais et connaissent le surnom de Théodore: ''Ajonc''. Ils vont livrer Théodore à la Gestapo. À 13h00 celle-ci se présente chez les Dordain et emmène le docteur qui est transféré avec M. Josse à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes.


Le vendredi 17 au soir le Dr Dordain, conduit à la Gestapo, n'est ramené que très tard dans la nuit. Le samedi, il est décédé à 1H45 d'après les Allemands,  s'étant suicidé en s'ouvrant l'artère fémorale avec une ampoule de médecine de 2 cm3, mais à la morgue Mme Dordain découvrira un profond trou triangulaire à l'aine gauche. les deux fils Dordain, emprisonnés à Jacques Cartier n'apprendront la mort de leur père que quelques semaines plus tard et mourront à Neuengamme, Maurice le 21 janvier 1945 et Jacques le 5 mars.
Le vendredi 17 au soir le Dr Dordain, conduit à la Gestapo, n'est ramené que très tard dans la nuit. Le samedi, il est décédé à 1H45 d'après les Allemands,  s'étant suicidé en s'ouvrant l'artère fémorale avec une ampoule de médecine de 2 cm3, mais à la morgue Mme Dordain découvrira un profond trou triangulaire à l'aine gauche. Les deux fils Dordain, emprisonnés à Jacques Cartier n'apprendront la mort de leur père que quelques semaines plus tard et mourront à Neuengamme, Maurice le 21 janvier 1945 et Jacques le 5 mars.
   
   
Ce  même samedi 18 décembre, à 5 heures du matin, Jean-Louis Persais, appelé ''La Planche'' ( il dirige une scierie) est arrêté à son domicile et, à 6 heures, c'est le tour de  Hervé Vandernoot, alias ''Picard'' (c'est une famille réfugiée de Lille), et de Marcel Évrard. Édouard Durocher est arrêté à Bréal-sous-Montfort. Tous ces patriotes mourront à Mauthausen.<ref> ''Une affaire de trahison'', p.310 à 315 Rémy.  Raoul Solar, éditeur - 1947 </ref>
Ce  même samedi 18 décembre, à 5 heures du matin, Jean-Louis Persais, appelé ''La Planche'' ( il dirige une scierie) est arrêté à son domicile et, à 6 heures, c'est le tour de  Hervé Vandernoot, alias ''Picard'' (c'est une famille réfugiée de Lille), et de Marcel Évrard. Édouard Durocher est arrêté à Bréal-sous-Montfort. Tous ces patriotes mourront à Mauthausen.<ref> ''Une affaire de trahison'', p.310 à 315 Rémy.  Raoul Solar, éditeur - 1947 </ref>
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