« Union nationale des combattants Rennes » : différence entre les versions

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Jules Lecomte, 39 ans et demi, le premier président, Rennais du quartier Saint-Hélier, était  employé à l’arsenal avec fonction d’expéditionnaire.  Blessé lors de la guerre, l’ex sergent du 70e d’infanterie, titulaire de la croix de guerre, affiche de fortes préoccupations sociales. Il démissionnera très tôt de la  présidence, le 28 octobre,  pour postuler aux élections législatives du 16 novembre 1919 sous l’étiquette du parti républicain mais ne sera pas élu. Louis Perouas est élu président le 27 décembre 1919.
Jules Lecomte, 39 ans et demi, le premier président, Rennais du quartier Saint-Hélier, était  employé à l’arsenal avec fonction d’expéditionnaire.  Blessé lors de la guerre, l’ex sergent du 70e d’infanterie, titulaire de la croix de guerre, affiche de fortes préoccupations sociales. Il démissionnera très tôt de la  présidence, le 28 octobre,  pour postuler aux élections législatives du 16 novembre 1919 sous l’étiquette du parti républicain mais ne sera pas élu. Louis Perouas est élu président le 27 décembre 1919.
[[Fichier:T%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg|250px|right|thumb|Un tableau de la frise de Camille Godet au Panthéon rennais.]]
[[Fichier:T%C3%A9l%C3%A9chargement.jpg|250px|right|thumb|Un tableau de la frise de Camille Godet au Panthéon rennais.]]
[[Fichier:Centenaire_UNC_Rennes333.jpg|400px|left|thumb|Au Panthéon, cérémonie du centenaire]]
==Une section pléthorique dans les années 1920 - 30 ==
==Une section pléthorique dans les années 1920 - 30 ==
Signe de l’importance accordée alors aux anciens combattants, le journal  l''’Ouest-Eclair'' du 3 juillet 1920 accorde une colonne entière à une réunion extraordinaire de la section de Rennes, soit 1/25e de la surface  totale du journal de 6 pages, à l’occasion de laquelle la section demande à la municipalité l’inscription  sur les tables du  Panthéon des camarades disparus dont les jugements déclaratifs de décès n’ont pas encore été rendus.
Signe de l’importance accordée alors aux anciens combattants, le journal  l''’Ouest-Eclair'' du 3 juillet 1920 accorde une colonne entière à une réunion extraordinaire de la section de Rennes, soit 1/25e de la surface  totale du journal de 6 pages, à l’occasion de laquelle la section demande à la municipalité l’inscription  sur les tables du  Panthéon des camarades disparus dont les jugements déclaratifs de décès n’ont pas encore été rendus.
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Me Etienne Bourrut-Lacouture,  le Dr[[ René Patay]] fils est élu président puis en décembre 1930. Il sera membre du comité national, et organise le congrès départemental qui a lieu à Rennes le 15 mai 1931.Le siège de l’association est alors 15, rue Hoche  
Me Etienne Bourrut-Lacouture,  le Dr[[ René Patay]] fils est élu président puis en décembre 1930. Il sera membre du comité national, et organise le congrès départemental qui a lieu à Rennes le 15 mai 1931.Le siège de l’association est alors 15, rue Hoche  
En 1935, la section a l’impressionnant effectif de 2382 adhérents  dans une cité qui compte alors 98 000 habitants. C’est dire l’importance sociale des anciens combattants, 17 ans après la Grande Guerre.
En 1935, la section a l’impressionnant effectif de 2382 adhérents  dans une cité qui compte alors 98 000 habitants. C’est dire l’importance sociale des anciens combattants, 17 ans après la Grande Guerre.
==Moins nombreux, ils maintiennent==
==Moins nombreux, ils maintiennent==


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