« Aéroport de Rennes - Bretagne » : différence entre les versions

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D'aucuns voyaient les perspectives de l'aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75 % fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.   
D'aucuns voyaient les perspectives de l'aéroport de Rennes assombries si le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, abandonné le 17 janvier 2018, avait été réalisé, 17 km au nord de l'agglomération nantaise mais à 85 km de Rennes, sans perspective plausible d'une liaison L.G.V entre Rennes et Nantes. Un aéroport dit "du grand Ouest" réalisé, des liaisons aériennes indispensables au développement économique de la métropole rennaise auraient pu en pâtir car les sociétés aériennes commerciales pouvaient tendre à délaisser l'aéroport de Rennes - Bretagne pour regrouper le trafic sur le nouvel aéroport. Au pire, avec un désengagement des grandes compagnies, les entreprises de la métropole rennaise auraient pu ne plus être reliées par air à Roissy-Charles de Gaulle et auraient été pénalisées par un trajet d'une heure pour atteindre le nouvel aéroport et y prendre des lignes intérieures ou internationales avec un choix moindre qu'à Roissy, alors qu'actuellement de l'aéroport de Rennes elles atteignent l'aéroport Charles-de-Gaulle en 55 minutes ou 65 minutes et ces lignes sont à 75 % fréquentées pour affaires. Cependant, beaucoup ne croyaient pas à la nocivité économique potentielle de ce vieux projet.   


D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 720 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2,5 millions''', commence à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des lignes : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon.  65 % des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication.:  
D'ailleurs, la plate-forme rennaise, dont la dénomination a changé, aéroport de proximité de la ville-centre dans une '''aire urbaine de 720 000 habitants, avec une zone de chalandise de l'ordre de 2,5 millions''', avait commencé à bénéficier d'un nombre accru de services vers l'étranger, avec, depuis mars 2016, une liaison Rennes-Amsterdam et, en décembre 2016 une liaison Rennes-Gatwick (London), les compagnies à bas coût commencent à y créer des lignes : en 2018 arrive Easyjet avec des vols sur Lyon.  65 % des passagers potentiels partent vers Paris par manque de vols au départ de Rennes<ref>Ouest-France - 10-11 décembre 2016</ref>. L'aéroport reste sous-utilisé et une prétendue inadaptation au trafic moyen courrier est une fausse explication.:  
[[Fichier:Aeroport_vers_1975.jpg|300px|center|thumb|Les installations de l'aérogare vers 1975]]<br />
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Une intervention énergique de la collectivité locale associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne.
Une intervention énergique de la collectivité locale associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne.


En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. Quant un passager arrive ou part de Rennes-Bretagne, ce sont huit qui partent ou arrivent à Nantes-Atlantique !  De nombreuses entreprises locales, faute de mieux sur place,  ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique mais demain Francfort s’impose. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR  a enfin été opérationnelle en avril 2019  par la ligne 6 du réseau STAR, alors qu'avait ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger, encore faut-il observer que les premiers bus arrivent trop tard pour les passagers des vols matinaux.
En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. Quant un passager arrive ou part de Rennes-Bretagne, ce sont huit qui partent ou arrivent à Nantes-Atlantique !  De nombreuses entreprises locales, faute de mieux sur place,  ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR  a enfin été opérationnelle en avril 2019  par la ligne 6 du réseau STAR, alors qu'avait ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger, encore faut-il observer que les premiers bus arrivent trop tard pour les passagers des vols matinaux.


Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le président de la République a proposé un agrandissement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy - Charles-de-Gaulle. Il s'est engagé à l'abandon par l'Etat de terrains militaires en vue de permettre l'extension des installations.
Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le président de la République a proposé un agrandissement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy - Charles-de-Gaulle. Il s'est engagé à l'abandon par l'Etat de terrains militaires en vue de permettre l'extension des installations.
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L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop avait ouvert une ligne Rennes-Bruxelles mais l'a supprimée depuis et, fin octobre 2018, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève et a ouvert une ligne sur Nice en mars 2019.L'aéroport a vu passer 856 761 passagers en 2018. Après la réfection de la piste en mars 2020, la Cie Lufthansa ouvrira une ligne Rennes-Francfort en avril à raison de 3 fréquences hebdomadaires.
L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop avait ouvert une ligne Rennes-Bruxelles mais l'a supprimée depuis et, fin octobre 2018, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève et a ouvert une ligne sur Nice en mars 2019.L'aéroport a vu passer 856 761 passagers en 2018. Après la réfection de la piste en mars 2020, la Cie Lufthansa ouvrira une ligne Rennes-Francfort en avril à raison de 3 fréquences hebdomadaires.


Sans même avoir les nouveaux aménagements autres que les parkings, des incitations à créer des lignes valideraient une perspective de trafic qui devrait atteindre 2 millions de passagers en quelques années seulement, estime l'ADARB  <ref>[[Association pour le Développement de l'Aéroport de Rennes-Bretagne]]</ref> qui déplore que les compagnies à bas prix ne soient pas attirées sur cet aéroport, au contraire de ceux de Nantes et de Brest, alors qu'Air France et sa filiale Hop diminuent l'offre de sièges au départ de Rennes, ce qui a causé une stagnation du trafic en 2019.
Sans même avoir les nouveaux aménagements autres que les parkings, des incitations à créer des lignes valideraient une perspective de trafic qui devrait atteindre 2 millions de passagers en quelques années seulement, estime l'ADARB  <ref>[[Association pour le Développement de l'Aéroport de Rennes-Bretagne]]</ref> qui déplore que les compagnies à bas prix ne soient pas attirées sur cet aéroport, au contraire de ceux de Nantes et de Brest, alors qu'Air France et sa filiale Hop diminuent l'offre de sièges au départ de Rennes, ce qui a causé une stagnation du trafic en 2019. L'aéroport de la 10e métropole de France est classé 22e des aéroports français : une anomalie...
[[Fichier:A%C3%A9roport.png|400px|center|thumb|Vue aérienne des installations terminales passagers]]
[[Fichier:A%C3%A9roport.png|400px|center|thumb|Vue aérienne des installations terminales passagers]]
[[Fichier:Offres_2019_des_a%C3%A9roports.png|center|350px]]
[[Fichier:Offres_2019_des_a%C3%A9roports.png|center|350px]]
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