« Disparu dans l’enfer des voies de triage de Rennes, le 17 juin 1940 » : différence entre les versions

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En rentrant au dépôt à allure très réduite, en face de la gare de triage plaine de St-Hélier, mon chauffeur et moi apercevant au-dessus de nous des avions allemands qui lançaient 4 torpilles, j’arrêtai ma machine et le chauffeur Nouyou descendit rapidement sur le côté droit de la machine ; tender avant pour se mettre à l’abri, sur ce, les torpilles explosèrent et un train de munitions à proximité de la machine sauta [… ] Lorsque je revins à moi, je ne revis plus Nouyou. Sans aucun doute, il a été tué lors de l’explosion du train de munitions ou par une des quatre torpilles lancées sur nous.
En rentrant au dépôt à allure très réduite, en face de la gare de triage plaine de St-Hélier, mon chauffeur et moi apercevant au-dessus de nous des avions allemands qui lançaient 4 torpilles, j’arrêtai ma machine et le chauffeur Nouyou descendit rapidement sur le côté droit de la machine ; tender avant pour se mettre à l’abri, sur ce, les torpilles explosèrent et un train de munitions à proximité de la machine sauta [… ] Lorsque je revins à moi, je ne revis plus Nouyou. Sans aucun doute, il a été tué lors de l’explosion du train de munitions ou par une des quatre torpilles lancées sur nous.
Le rapport spécial du chef de gare principal conservé aux Archives nationales expose que « du fait que les plus violentes explosions se sont produites vers le milieu des plateaux, le personnel SNCF occupé en tête des faisceaux n'a pas été atteint. » La SNCF enregistre trois agents tués, trois blessés et deux agents de traction portés disparus. Elle constata que 12 000 mètres de voies étaient détruits au triage de Baud et 8000 à celui de Saint-Hélier.
Le rapport spécial du chef de gare principal conservé aux Archives nationales expose que « du fait que les plus violentes explosions se sont produites vers le milieu des plateaux, le personnel SNCF occupé en tête des faisceaux n'a pas été atteint. » La SNCF enregistre trois agents tués, trois blessés et deux agents de traction portés disparus. Elle constata que 12 000 mètres de voies étaient détruits au triage de Baud et 8000 à celui de Saint-Hélier.
 
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Mais la disparition de Nouyou est un cas de décès parmi tant d’autres ce 17 juin 1940.  C’est le désastre humain d’un millier de tués et de plusieurs centaines de blessés qui marque ce bombardement effectué par trois ou cinq avions allemands, sur les deux triages de Rennes où stationnaient deux trains de munitions parmi les trains de voyageurs.
Mais la disparition de Nouyou est un cas de décès parmi tant d’autres ce 17 juin 1940.  C’est le désastre humain d’un millier de tués et de plusieurs centaines de blessés qui marque ce bombardement effectué par trois ou cinq avions allemands, sur les deux triages de Rennes où stationnaient deux trains de munitions parmi les trains de voyageurs.
=== Qui sont les responsables de l’ampleur du désastre ? ===
=== Qui sont les responsables de l’ampleur du désastre ? ===
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