« Disparu dans l’enfer des voies de triage de Rennes, le 17 juin 1940 » : différence entre les versions

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L’audition de M. Famechon, 33 ans, a lieu le 11 octobre, sous serment, en présence de M. Duchesne es qualités, chef de groupe à la SNCF, et de Mme Veuve Nouyou. Les traitements et salaires touchés dans les douze mois ayant précédé « l‘accident » (y compris les sommes retenues pour la retraite) s’élèvent à 11 790 F.
L’audition de M. Famechon, 33 ans, a lieu le 11 octobre, sous serment, en présence de M. Duchesne es qualités, chef de groupe à la SNCF, et de Mme Veuve Nouyou. Les traitements et salaires touchés dans les douze mois ayant précédé « l‘accident » (y compris les sommes retenues pour la retraite) s’élèvent à 11 790 F.
Mais M Duchesne énonce une réserve qui est plus qu’une clause de style : il fait « toutes réserves sur la validité de la procédure suivie et par conséquent des conclusions qui en seront tirées. »
Mais M Duchesne énonce une réserve qui est plus qu’une clause de style : il fait « toutes réserves sur la validité de la procédure suivie et par conséquent des conclusions qui en seront tirées. »
[[Fichier:Avis_d%27obs%C3%A8ques_Rault.jpg|300px|left|thumb|Avis d'obsèques de René Nouyou, ''Ouest-Eclair'', 26 janvier 1941]]
===== Enquête contradictoire=====
===== Enquête contradictoire=====
Ces réserves conduisent, le 22 octobre 1940, à une enquête contradictoire sur l’accident survenu à M. Nouyou René, mle 170.315, présumé tué lors du bombardement de la gare  de triage St-Hélier le 17 juin  1940.
Ces réserves conduisent, le 22 octobre 1940, à une enquête contradictoire sur l’accident survenu à M. Nouyou René, mle 170.315, présumé tué lors du bombardement de la gare  de triage St-Hélier le 17 juin  1940.
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[[Fichier:Rault_hors_classe.jpg|150px|right|thumb|Avril 1939, le chef de gare hors classe]]
[[Fichier:Rault_hors_classe.jpg|150px|right|thumb|Avril 1939, le chef de gare hors classe]]


Ce n'est qu'en janvier 1941, sans doute après un jugement de décès mettant fin au régime d'absence, que Mme Nouyou avec ses trois enfants put célébrer un service à la mémoire  de son mari, en l'absence de son corps.
Les noms de R.Nouyou , ouvrier et G. Le Roux, mécanicien, sont gravés  sur le monument à la mémoire des 80 cheminots de Rennes  tués par faits de guerre 1939-1945.
Les noms de R.Nouyou , ouvrier et G. Le Roux, mécanicien, sont gravés  sur le monument à la mémoire des 80 cheminots de Rennes  tués par faits de guerre 1939-1945.
Mais la disparition de Nouyou est un cas de décès parmi tant d’autres ce 17 juin 1940.  C’est le désastre humain d’un millier de tués et de plusieurs centaines de blessés qui marque ce bombardement effectué par trois ou cinq avions allemands, sur les deux triages de Rennes où stationnaient deux trains de munitions parmi les trains de voyageurs.
Mais la disparition de Nouyou est un cas de décès parmi tant d’autres ce 17 juin 1940.  C’est le désastre humain d’un millier de tués et de plusieurs centaines de blessés qui marque ce bombardement effectué par trois ou cinq avions allemands, sur les deux triages de Rennes où stationnaient deux trains de munitions parmi les trains de voyageurs.
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