« Allée Jeanne Guillon » : différence entre les versions

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Lors de la seconde guerre mondiale, Jeanne Guillon partage les convictions patriotiques de son mari qui est membre du réseau "Armée des Volontaires", elle le seconde pour héberger des aviateurs et des parachutistes américains ou anglais tombés sur le sol français et leur permettre de rejoindre les forces alliées.
Lors de la seconde guerre mondiale, Jeanne Guillon partage les convictions patriotiques de son mari qui est membre du réseau "Armée des Volontaires", elle le seconde pour héberger des aviateurs et des parachutistes américains ou anglais tombés sur le sol français et leur permettre de rejoindre les forces alliées.


Le 8 avril 1943, Jeanne Guillon est arrêtée à son domicile situé dans une impasse au 9, [[rue de Paris]] en même temps que son mari, suite à l'arrestation d'une camarade qui a parlé sous la torture. Jeanne et Camille sont conduits au manoir de la "Motte aux Chanceliers" à Rennes,<ref>[[Rue de la Motte au Chancelier}}</ref>  où son propriétaire Henri de Langle a également été arrêté, pour y être interrogés par la Gestapo, puis incarcérés à la [[prison Jacques-Cartier]]. Le lendemain, c'est au tour de leur fils, Roger, âgé de 32 ans, d'être arrêté. Le 8 juillet 1943, Jeanne est déportée en application du décret "NN", "Nacht und Nebel", "Nuit et Brouillard", du 7 décembre 1941. Ce décret "NN" précise que "les personnes arrêtées dans le cadre de son application seront en principe condamnées dans les territoires occupés que s’il est probable que des condamnations à mort soient prononcées et que l’exécution des coupables puisse être menée avec un maximum de diligence, dans les autres cas ils seront déportés dans le plus grand secret en Allemagne et condamnées à disparaître sans laisser de traces " Car la volonté d’Hitler est de faire disparaître dans la souffrance les ennemis du Reich. Le but de cette mesure est d'effrayer la population. Le transport vers l'Allemagne doit être communiqué au Service Central de Sécurité du Reich (RSHA) à Berlin.
Le 8 avril 1943, Jeanne Guillon est arrêtée à son domicile situé dans une impasse au 9, [[rue de Paris]] en même temps que son mari, suite à l'arrestation d'une camarade qui a parlé sous la torture. Jeanne et Camille sont conduits au manoir de la "Motte aux Chanceliers" à Rennes,<ref><nowiki>[[Rue de la Motte au Chancelier}}</nowiki></ref>  où son propriétaire Henri de Langle a également été arrêté, pour y être interrogés par la Gestapo, puis incarcérés à la [[prison Jacques-Cartier]]. Le lendemain, c'est au tour de leur fils, Roger, âgé de 32 ans, d'être arrêté. Le 8 juillet 1943, Jeanne est déportée en application du décret "NN", "Nacht und Nebel", "Nuit et Brouillard", du 7 décembre 1941. Ce décret "NN" précise que "les personnes arrêtées dans le cadre de son application seront en principe condamnées dans les territoires occupés que s’il est probable que des condamnations à mort soient prononcées et que l’exécution des coupables puisse être menée avec un maximum de diligence, dans les autres cas ils seront déportés dans le plus grand secret en Allemagne et condamnés à disparaître sans laisser de traces " Car la volonté d’Hitler est de faire disparaître dans la souffrance les ennemis du Reich. Le but de cette mesure est d'effrayer la population. Le transport vers l'Allemagne doit être communiqué au Service Central de Sécurité du Reich (RSHA) à Berlin.


Le 22 juillet 1943, c'est au tour de son mari et de son fils d'être déportés "NN" de la gare de l'Est à Paris vers le camp d'Hinzert en Rhénanie. Camille est libéré le 26 mars 1945, à Rollwald (où son autre fils assiste à la libération de son père) et Roger est libéré le 29 Avril 1945, à Dachau.
Le 22 juillet 1943, c'est au tour de son mari et de son fils d'être déportés "NN" de la gare de l'Est à Paris vers le camp d'Hinzert en Rhénanie. Camille est libéré le 26 mars 1945, à Rollwald (où son autre fils assiste à la libération de son père) et Roger est libéré le 29 Avril 1945, à Dachau.
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== Note et références ==
== Note et références ==
<references/>
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Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes


Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique
[[Catégorie:Voie de Rennes|Guillon]][[Catégorie:Matrimoine]][[Catégorie:Personnalité|Guillon]][[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Guillon]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Guillon]][[Catégorie:Allée de Rennes|Guillon]]
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