« Alfred Dreyfus à Rennes » : différence entre les versions

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Mais le jugement de Rennes ne sera cassé qu'en 1906 avec la réhabilitation. <ref> ''Rennes et Dreyfus en 1899. Une ville, un procès '', par [[Colette Cosnier]] et André Hélard.  Horay - 1999</ref>
Mais le jugement de Rennes ne sera cassé qu'en 1906 avec la réhabilitation. <ref> ''Rennes et Dreyfus en 1899. Une ville, un procès '', par [[Colette Cosnier]] et André Hélard.  Horay - 1999</ref>


Tous les journaux locaux sont antidreyfusards, sauf l'''Avenir de Rennes'', dont la directrice est Mme Caillot, aussi le général commandant la place lui demanda t-il, le 3 août, de ne plus faire le service du journal au cercle militaire. Interrogée par  Mme Jeanne Brémontiers, Mme Caillot s'en étonne, indiquant qu'elle estime normal, qu'après le suicide du colonel Henry, ait lieu  ce procès en révision, qu'elle ne prend pas parti dans son journal et que l'on n'y trouve pas de propos antimilitaristes. <ref> ''Ouest-Eclair''. 14.08.1899</ref>
Tous les journaux locaux sont antidreyfusards, sauf l'''Avenir de Rennes'', dont la directrice est Mme [[Antoinette Caillot]], aussi le général commandant la place lui demanda t-il, le 3 août, de ne plus faire le service du journal au cercle militaire. Interrogée par  Mme Jeanne Brémontiers, Mme Caillot s'en étonne, indiquant qu'elle estime normal, qu'après le suicide du colonel Henry, ait lieu  ce procès en révision, qu'elle ne prend pas parti dans son journal et que l'on n'y trouve pas de propos antimilitaristes. <ref> ''Ouest-Eclair''. 14.08.1899</ref>


Un siècle plus tard, il fut question de transférer les cendres d'Alfred Dreyfus au Panthéon, mais le président Jacques Chirac refusera, considérant - avec d'autres (dont Robert Badinter), que Dreyfus était d'abord une « victime ».
Un siècle plus tard, il fut question de transférer les cendres d'Alfred Dreyfus au Panthéon, mais le président Jacques Chirac refusera, considérant - avec d'autres (dont Robert Badinter), que Dreyfus était d'abord une « victime ».
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