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'''Jean Marin''' narre que "Maurice Schumann [...] avait dû faire le qrand tour par la côte basque pour passer de l'ouest de la France en Grande-Bretagne à bord d'un transport de troupes polonais. En cours de route, il avait été pris sous le bombardement meurtrier de la gare de Rennes par l'aviation italienne; près de lui, m’avait-il dit, un éclat avait décapité une femme dont la tête était retombée dans ses bras." <ref> ''Petit bois pour un grand Feu'', p.253 Jean Marin. Fayard -1994 </ref>Maurice Schumann commet l’erreur de beaucoup en croyant avoir vu des avions italiens pour lesquels la région ouest était hors d’atteinte et livrée à l’aviation allemande, ici en l’occurrence, des Dornier Do 17 Z du Kampfgeschwader 76 de la Luftwaffe. <ref> [[ Bombardement du 17 juin 1940]]</ref> | '''Jean Marin''' narre que "Maurice Schumann [...] avait dû faire le qrand tour par la côte basque pour passer de l'ouest de la France en Grande-Bretagne à bord d'un transport de troupes polonais. En cours de route, il avait été pris sous le bombardement meurtrier de la gare de Rennes par l'aviation italienne; près de lui, m’avait-il dit, un éclat avait décapité une femme dont la tête était retombée dans ses bras." <ref> ''Petit bois pour un grand Feu'', p.253 Jean Marin. Fayard -1994 </ref>Maurice Schumann commet l’erreur de beaucoup en croyant avoir vu des avions italiens pour lesquels la région ouest était hors d’atteinte et livrée à l’aviation allemande, ici en l’occurrence, des Dornier Do 17 Z du Kampfgeschwader 76 de la Luftwaffe. <ref> [[ Bombardement du 17 juin 1940]]</ref> Le 80e anniversaire du bombardement allemand de la gare de Rennes a donné l'occasion de revenir sur cette épisode de Maurice Schumann à Rennes. <ref> https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-futur-ministre-sous-les-bombes-du-17-juin-1940-6871243 </ref> | ||
Une autre source est le discours du '''duc René de Castries''' en réponse au discours de réception à l’Académie française, le 30 janvier 1975, du grand porte-parole de la France libre à Londres : « Le 17 juin, à Rennes, tandis que le bombardement écrase la gare et sème la mort, vous entendez le message du maréchal Pétain annonçant la demande d’armistice. Il vous afflige » | Une autre source est le discours du '''duc René de Castries''' en réponse au discours de réception à l’Académie française, le 30 janvier 1975, du grand porte-parole de la France libre à Londres : « Le 17 juin, à Rennes, tandis que le bombardement écrase la gare et sème la mort, vous entendez le message du maréchal Pétain annonçant la demande d’armistice. Il vous afflige » |
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