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« Les Rennais maréchalistes » : différence entre les versions
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Dès janvier 1941, Rennes a, lancé par Me Chaplet, son ''Groupement des amis du Maréchal'', 9, [[boulevard Magenta]], l'un des tout premiers. | Dès janvier 1941, Rennes a, lancé par Me Chaplet, son ''Groupement des amis du Maréchal'', 9, [[boulevard Magenta]], l'un des tout premiers. | ||
La population rennaise est, dans son ensemble dans les deux premières années de l'occupation, maréchaliste, ce qui ne signifie pas collaborationnistes et a fortiori pro-nazi. Dès 1940," le peuple français, citadin ou rural, ne se cache plus pour manifester son hostilité. L’évolution très rapide de l’opinion au cours du mois de septembre surtout a fait naître un sentiment qui, chez beaucoup, dépasse la résignation pour devenir de la haine active. Les incidents aux Halles, dans les cinémas, en métro, à Paris, en province, se multiplient." <ref> Synthèse des rapports des préfets de la zone occupée du 16 octobre 1940</ref> | La population rennaise est, dans son ensemble dans les deux premières années de l'occupation, maréchaliste, ce qui ne signifie pas collaborationnistes et a fortiori pro-nazi. Dès 1940," le peuple français, citadin ou rural, ne se cache plus pour manifester son hostilité. L’évolution très rapide de l’opinion au cours du mois de septembre surtout a fait naître un sentiment qui, chez beaucoup, dépasse la résignation pour devenir de la haine active. Les incidents aux Halles, dans les cinémas, en métro, à Paris, en province, se multiplient." <ref> Synthèse des rapports des préfets de la zone occupée du 16 octobre 1940</ref> "Les campagnes de presse en faveur de la collaboration n’ont eu que peu d’effets : le discrédit de la presse dans la zone occupée reste en effet total et le lecteur a même tendance à prendre le contre-pied de ce qui est écrit dans son journal." <ref>Synthèse des rapports des préfets de la zone occupée du 17 novembre 1940</ref> | ||
2 – Par voie de conséquence, moins par anglophilie que par germanophobie, la très grande majorité des Français de la zone occupée souhaite maintenant la victoire de la Grande-Bretagne | 2 – Par voie de conséquence, moins par anglophilie que par germanophobie, la très grande majorité des Français de la zone occupée souhaite maintenant la victoire de la Grande-Bretagne | ||
