« Les Juifs de Rennes sous l'occupation » : différence entre les versions

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[[Fichier:Ordonnance_contre_les_juifs.jpeg|200px|right|thumb|Une 9e ordonnance de mesures contre les Juifs<ref>''Ouest-Eclair''du 18 juillet 1942</ref>]] Le 3 janvier 1944, Élise Mizrahi et son fils, furent arrêtés à Rennes et  déportés avec sept autres juifs d'Ille-et-Vilaine le 3 février 1944.  
[[Fichier:Ordonnance_contre_les_juifs.jpeg|200px|right|thumb|Une 9e ordonnance de mesures contre les Juifs<ref>''Ouest-Eclair''du 18 juillet 1942</ref>]]  
 
La dernière rafle a lieu le 5 janvier 1944 : Élise Mizrahi et son fils, furent arrêtés à Rennes et  déportés avec sept autres juifs d'Ille-et-Vilaine le 3 février.  
Sur un total de 119 juifs arrêtés (dont 40 femmes et 26 enfants de moins de 15 ans) en Ille-et-Vilaine et déportés, une cinquantaine habitaient Rennes, auxquels il faut ajouter une quinzaine d'autres qui, ayant fui la ville, furent arrêtés ailleurs et subirent le même sort. Ils étaient artisans, commerçants, employé aux Tanneries de France, dentiste, habitaient [[rue Jean-Marie Duhamel]], [[quai Lamennais]], [[avenue Janvier]] et ont disparus un jour et ne sont pas revenus. Les étudiants non juifs de Rennes ne se mobilisèrent pour dénoncer les mesures prises à l’encontre de leur quinzaine de camarades juifs. En effet, dans les rapports mensuels du rectorat des mois d’octobre, novembre et décembre 1941, mois succédant à la mise en application de la loi discriminatoire, aucune prise de position collective de solidarité des étudiants ne fut constatée dans les facultés.
Sur un total de 119 juifs arrêtés (dont 40 femmes et 26 enfants de moins de 15 ans) en Ille-et-Vilaine et déportés, une cinquantaine habitaient Rennes, auxquels il faut ajouter une quinzaine d'autres qui, ayant fui la ville, furent arrêtés ailleurs et subirent le même sort. Ils étaient artisans, commerçants, employé aux Tanneries de France, dentiste, habitaient [[rue Jean-Marie Duhamel]], [[quai Lamennais]], [[avenue Janvier]] et ont disparus un jour et ne sont pas revenus. Les étudiants non juifs de Rennes ne se mobilisèrent pour dénoncer les mesures prises à l’encontre de leur quinzaine de camarades juifs. En effet, dans les rapports mensuels du rectorat des mois d’octobre, novembre et décembre 1941, mois succédant à la mise en application de la loi discriminatoire, aucune prise de position collective de solidarité des étudiants ne fut constatée dans les facultés.


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