« De Saint Méloir, chantre de la LVF » : différence entre les versions

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===Un maréchaliste===
===Un maréchaliste===
Alain de Saint Méloir était un aristocrate quadragénaire, licencié ès-lettres, parlant couramment cinq langues dont l’allemand. Avant-guerre, il était membre de l’association des « Camelots du roi » et de « L’Action Française », dont il était un militant actif sur la région de Rennes. Bon orateur, il donnait des diatribes contre la République et prônait le régime monarchique. Mobilisé, il avait perdu un bras à Dunkerque en juin 1940 et était titulaire de la croix de guerre ainsi que de la médaille militaire avec palmes. Fait prisonnier par les Allemands le 4 juin 1940, il fut libéré au mois d’août en tant que grand mutilé.
Alain de Saint Méloir était un aristocrate quadragénaire, licencié ès-lettres, parlant couramment cinq langues dont l’allemand. Avant-guerre, il était membre de l’association des « Camelots du roi » et de « L’Action Française », dont il était un militant actif sur la région de Rennes. Bon orateur, il donnait des diatribes contre la République et prônait le régime monarchique. Mobilisé, il avait perdu un bras à Dunkerque en juin 1940 et était titulaire de la croix de guerre ainsi que de la médaille militaire avec palmes. Fait prisonnier par les Allemands le 4 juin 1940, il fut libéré au mois d’août en tant que grand mutilé.
 
[[Fichier:A._de_Saint-M%C3%A9loir.jpg|150px|right|thumb|Alain de Saint-Méloir sur sa carte de membre du MSR]]
Il est donc aussitôt derrière le maréchal Pétain, séduit par les principes directeurs de sa politique avec un régime d’autorité qu’il souhaitait bien avant la guerre. La bataille de Dunkerque avait renforcé son anglophobie. Il assiste donc à Rennes, début 1941, à la première réunion des « Amis du Maréchal » présidée par Me Chaplet<ref>[[les Rennais maréchalistes]]</ref>.
Il est donc aussitôt derrière le maréchal Pétain, séduit par les principes directeurs de sa politique avec un régime d’autorité qu’il souhaitait bien avant la guerre. La bataille de Dunkerque avait renforcé son anglophobie. Il assiste donc à Rennes, début 1941, à la première réunion des « Amis du Maréchal » présidée par Me Chaplet<ref>[[les Rennais maréchalistes]]</ref>.


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