« Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944 » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
photo
Aucun résumé des modifications
(photo)
Ligne 16 : Ligne 16 :
Colas-Pelletier regagne Rennes difficilement à travers champs, les Allemands ayant disposé des chevaux de frise et abattu des arbres à hauteur des Gayeulles <ref>[[ Les Gayeulles : août 1944, le champ de courses devenu hôpital militaire de campagne]]</ref> et est  encore arrêté sur un petit sentier et s'en sort en qualité de médecin devant rejoindre un hôpital. Il se rend chez un de ses amis, Eugène Bourdin, adjoint au maire. Et, avec M. Albert Hec, architecte, ils joignent au [[palais Saint-Georges]], P.C. clandestin de la Résistance,<ref> ''1er-4 août 1944 : l’étrange libération de Rennes''. Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept. – oct. 2017</ref>  le général Le Vigan. <ref>[[Pierre Herbart]]</ref> et, dans la fumée des cigarettes anglaises qu’il a ramenées et offertes, il obtient les renseignements nécessaires. À bord d’une petite Peugeot grise, il réussit avec Bourdin, le long de la voie ferrée détruite, à retrouver le capitaine Brady à 10 heures qui transmet les informations officielles de la Résistance à ses supérieurs. À midi Rennes ne subit pas de bombardement aérien.  
Colas-Pelletier regagne Rennes difficilement à travers champs, les Allemands ayant disposé des chevaux de frise et abattu des arbres à hauteur des Gayeulles <ref>[[ Les Gayeulles : août 1944, le champ de courses devenu hôpital militaire de campagne]]</ref> et est  encore arrêté sur un petit sentier et s'en sort en qualité de médecin devant rejoindre un hôpital. Il se rend chez un de ses amis, Eugène Bourdin, adjoint au maire. Et, avec M. Albert Hec, architecte, ils joignent au [[palais Saint-Georges]], P.C. clandestin de la Résistance,<ref> ''1er-4 août 1944 : l’étrange libération de Rennes''. Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept. – oct. 2017</ref>  le général Le Vigan. <ref>[[Pierre Herbart]]</ref> et, dans la fumée des cigarettes anglaises qu’il a ramenées et offertes, il obtient les renseignements nécessaires. À bord d’une petite Peugeot grise, il réussit avec Bourdin, le long de la voie ferrée détruite, à retrouver le capitaine Brady à 10 heures qui transmet les informations officielles de la Résistance à ses supérieurs. À midi Rennes ne subit pas de bombardement aérien.  
Mais, dans la nuit du 1er au 2 août,  d’importants renforts allemands avaient été amenés du Mans à Rennes : 1900 hommes, un char stationne [[place Hoche]] devant la Feldkommandantur .  
Mais, dans la nuit du 1er au 2 août,  d’importants renforts allemands avaient été amenés du Mans à Rennes : 1900 hommes, un char stationne [[place Hoche]] devant la Feldkommandantur .  
 
[[Fichier:R%C3%A9my079.jpg|350px|left|thumb|7 août 1944, devant la tombe de la mère du général de Gaulle à Paimpont, le colonel Rémy, le recteur de Paimpont, derrière lui, tête baissée, Colas-Pelletier]]
[[Fichier:Fiche_Colas-Pelletier.jpg|500px|right|thumb|Fiche de Colas-Pelletier au réseau CND, contacté par "Roulier", un des noms d'emprunt de Gilbert Renault, Rémy (NB: erreur sur la date d'entrée 1940 et non 1944)]]
[[Fichier:Fiche_Colas-Pelletier.jpg|500px|right|thumb|Fiche de Colas-Pelletier au réseau CND, contacté par "Roulier", un des noms d'emprunt de Gilbert Renault, Rémy (NB: erreur sur la date d'entrée 1940 et non 1944)]]
=== 3 août, la situation exposée au général Wood ===
=== 3 août, la situation exposée au général Wood ===
24 063

modifications

Menu de navigation