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[[Fichier:Lyc%C3%A9e_St-Martin.png|300px|left|thumb|Le lycée Saint-Martin, ici vu de l'arrière, donne sur la rue d'Antrain. (''Archives de Rennes 255FI89'')]]
[[Fichier:Lyc%C3%A9e_St-Martin.png|300px|left|thumb|Le lycée Saint-Martin, ici vu de l'arrière, donne sur la rue d'Antrain. (''Archives de Rennes 255FI89'')]]
[[Fichier:Petite_chapelle.png|300px|left|thumb|Une chapelle pas du tout bretonne de style]]
[[Fichier:Petite_chapelle.png|300px|left|thumb|Une chapelle pas du tout bretonne de style]]
*au n°61, dans l'enceinte du collège de l'Adoration, en arrière duquel se cache une étrange chapelle que l'on verrait bien sur une île grecque, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite ''Hôtel des Demoiselles'', à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel [[boulevard de la Liberté]] et la [[rue Saint-Thomas]]. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comportait un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat</ref>. La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les ''Mémoires d'outre-tombe'', se fit l'écho. (À la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) En 1820, les Dames de l'Adoration Perpétuelle achetèrent l'ancien hôtel des Demoiselles et y établirent un pensionnat et une école.
*au n°61, dans l'enceinte de l'ancien collège de l'Adoration, en arrière duquel se cache une étrange chapelle que l'on verrait bien sur une île grecque, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite ''Hôtel des Demoiselles'', à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel [[boulevard de la Liberté]] et la [[rue Saint-Thomas]]. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comportait un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat</ref>. La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les ''Mémoires d'outre-tombe'', se fit l'écho. (À la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) En 1820, les Dames de l'Adoration Perpétuelle achetèrent l'ancien hôtel des Demoiselles et y établirent un pensionnat et une école.
Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, était déjà un des rares immeubles nommément désignés sur le plan de la ville de Rennes de 1787. Il a été cédé à un promoteur et a été démoli en 2015 pour faire place à un immeuble à appartements.
Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, était déjà un des rares immeubles nommément désignés sur le plan de la ville de Rennes de 1787. Il a été cédé à un promoteur et a été démoli en 2015 pour faire place à un immeuble à appartements.
Aux n°64 et 66, deux hôtels mitoyens, construits entre 1842 et 1846, sont remarquables avec leurs frises sous corniche.
Aux n°64 et 66, deux hôtels mitoyens, construits entre 1842 et 1846, sont remarquables avec leurs frises sous corniche.
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