« Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé » : différence entre les versions

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Les renseignements donnés par le jeune homme sont parfois étonnants et sujets à caution (les données discutables ou erronées sont en italique):
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'''Troupes allemandes à Rennes''' : ''5000 à 6000 et 1000''  jeunes auxiliaires féminines en uniforme logées à la maison des étudiants et à la ''maison des étudiantes'' (Ndlr : celle-ci est occupée par le SD) Il y a une cinquantaine de chars peints en kaki. Dans chaque commune autour de Rennes, il y a environ 10 soldats. Le Feldkommandant de Rennes a autorité sur l'Ille-et-Vilaine et ''les Côtes-du-Nord''. Il y a des chicanes construites en pierre sur les axes Rennes-Chateaugiron et Rennes-Chateaubriant. Une cinquantaine de wagons plateforme avec un deux ou quatre canons antiaériens stationnent sur des voies de garage en gare de Rennes.
'''Troupes allemandes à Rennes''' : ''5000 à 6000 et 1000''  jeunes auxiliaires féminines en uniforme logées à la maison des étudiants et à la ''maison des étudiantes'' <ref> (Ndlr : inexact car celle-ci est occupée par le SD)</ref> Il y a une cinquantaine de chars peints en kaki. Dans chaque commune autour de Rennes, il y a environ 10 soldats. Le Feldkommandant de Rennes a autorité sur l'Ille-et-Vilaine et ''les Côtes-du-Nord''. Il y a des chicanes construites en pierre sur les axes Rennes-Chateaugiron et Rennes-Chateaubriant. Une cinquantaine de wagons plateforme avec un deux ou quatre canons antiaériens stationnent sur des voies de garage en gare de Rennes.
L'informateur n'avait jamais vu de matelots à Rennes et ne croyait pas que le personnel du dépôt de la Kriegsmarine n'était autre que des troupes de l'armée. Les soldats qu'il avait vus portaient des uniformes gris ou verts.
L'informateur n'avait jamais vu de matelots à Rennes et ne croyait pas que le personnel du dépôt de la Kriegsmarine n'était autre que des troupes de l'armée. Les soldats qu'il avait vus portaient des uniformes gris ou verts.
[[Fichier:Photo_de_Jean_Richard.png|200px|right|thumb| Jean Richard : " Londres, janvier 1944. Photo prise par les services anglais le jour de mon arrivée à Londres après mon évasion de France".]]
[[Fichier:Photo_de_Jean_Richard.png|200px|right|thumb| Jean Richard : " Londres, janvier 1944. Photo prise par les services anglais le jour de mon arrivée à Londres après mon évasion de France".]]
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Ils agissent comme des marionnettes pour la Gestapo; Leur fonction est de dénoncer les auditeurs de la B.B.C, de détruire toutes les preuves de la République, même de détruire des documents dans la mairie, de diffuser la propagande antijuive et anti-Gaulliste." Il y a aussi 1000 à 1200 agents de police d'État, dont ''1000 cantonnés à Vitré''. Le chef de la police est Piat, commissaire central, collaborateur notoire. Il y a ''1500'' partisans des déatistes à Rennes.
Ils agissent comme des marionnettes pour la Gestapo; Leur fonction est de dénoncer les auditeurs de la B.B.C, de détruire toutes les preuves de la République, même de détruire des documents dans la mairie, de diffuser la propagande antijuive et anti-Gaulliste." Il y a aussi 1000 à 1200 agents de police d'État, dont ''1000 cantonnés à Vitré''. Le chef de la police est Piat, commissaire central, collaborateur notoire. Il y a ''1500'' partisans des déatistes à Rennes.


Le chef du '''Groupe Collaboration''' Bretagne est M. François - directeur de la Société Économique dont le dépôt de denrées alimentaires de Rennes a été détruit lors du raid du 8 mars 1943. En cas de victoire allemande, M. François, son directeur, compte sur l'obtention d'un monopole de la fourniture de denrées alimentaires pour l'ensemble de la France. L'informateur a vu dans les bureaux du Groupe Collaboration une lettre dans le sens indiqué ci-dessus de François au chef de la propagande allemande à Rennes. Les principaux collaborateurs à Rennes sont :  
Le chef du '''Groupe Collaboration''' Bretagne est M. François - directeur de la Société Économique <ref> [[L'Economique]]</ref> dont le dépôt de denrées alimentaires de Rennes a été détruit lors du raid du 8 mars 1943. En cas de victoire allemande, M. François, son directeur, compte sur l'obtention d'un monopole de la fourniture de denrées alimentaires pour l'ensemble de la France. L'informateur a vu dans les bureaux du Groupe Collaboration une lettre dans le sens indiqué ci-dessus de François au chef de la propagande allemande à Rennes. Les principaux collaborateurs à Rennes sont :  
Sordet (45/50 ans)- sous-directeur de la Société  [[l'Economique]], Petit - Secrétaire du Groupement Collaboration,
Sordet (45/50 ans)- sous-directeur de la Société  [[l'Economique]], Petit - Secrétaire du Groupement Collaboration,
Perdriel-Vaessière - avocat - officiel important de la L.V.F, Charlier - batonnier. commandant Fleury - dentiste - lui et ses deux fils sont sur le front russe. Tous ceux qui précèdent sont ''100% germanophiles''.<ref> [[les Rennais maréchalistes]]</ref>  <ref>[[les Rennais collaborationnistes]] </ref>
Perdriel-Vaessière - avocat - officiel important de la L.V.F, Charlier - batonnier. commandant Fleury - dentiste - lui et ses deux fils sont sur le front russe. Tous ceux qui précèdent sont ''100% germanophiles''.<ref> [[les Rennais maréchalistes]]</ref>  <ref>[[les Rennais collaborationnistes]] </ref>
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