« Cimetière du nord » : différence entre les versions

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En 1784, un arrêt du Parlement imposa à la communauté de ville la création d’un cimetière, mesure qui rencontra une vive hostilité dans les paroisses et ce ne fut qu’en 1789 que la Ville acheta aux moines de Saint-Melaine un champ bordant la route de [[Saint-Grégoire]]. Elle y établit le premier cimetière public de Rennes. Agrandi progressivement, le '''cimetière du Nord''' s’étend aujourd’hui sur huit hectares et compte 13 660 sépultures<ref>Le Mensuel de mai 2010 : rennes.lemensuel.com</ref>. L'entrée principale est ornée d’une sorte de chapelle, élevée en 1829, sous l’administration de Louis de Lorgeril, maire de Rennes<ref>[[rue de Lorgeril]]</ref>.
En 1784, un arrêt du Parlement imposa à la communauté de ville la création d’un cimetière, mesure qui rencontra une vive hostilité dans les paroisses et ce ne fut qu’en 1789 que la Ville acheta aux moines de Saint-Melaine un champ bordant la route de [[Saint-Grégoire]]. Elle y établit le premier cimetière public de Rennes. Agrandi progressivement, le '''cimetière du Nord''' s’étend aujourd’hui sur huit hectares et compte 13 660 sépultures<ref>Le Mensuel de mai 2010 : rennes.lemensuel.com</ref>. L'entrée principale est ornée d’une sorte de chapelle, élevée en 1829, sous l’administration de Louis de Lorgeril, maire de Rennes<ref>[[rue de Lorgeril]]</ref>.


Cette propriété municipale a reçu, à diverses reprises, de l’extension par suite de l’acquisition de parcelles dépendant de la propriété de Gros-Malon. Elle est ornée d’une sorte de chapelle à son entrée, élevée en 1829, sous l’administration de M. de Lorgeril, Maire de Rennes, qui donna quatre colonnes de granit pour sa construction.
Cette propriété municipale a reçu, à diverses reprises, de l’extension par suite de l’acquisition de parcelles dépendant de la propriété de Gros-Malon. Elle est ornée d’une sorte de chapelle à son entrée, élevée en 1829, sous l’administration de M. de Lorgeril, maire de Rennes, qui donna quatre colonnes de granit pour sa construction.
[[Fichier:Cimeti%C3%A8re_du_nord.png|400px|thumb|Le cimetière du Nord, vu du sud]]
[[Fichier:Cimeti%C3%A8re_du_nord.png|400px|thumb|Le cimetière du Nord, vu du sud]]
Il abrite notamment les tombes des architectes [[Jean-Baptiste Martenot]], [[Arthur Regnault]], [[Chanoine Brune]] et [[Georges Maillols]], des maires [[Pierre Martin]], [[Jean Leperdit]] et [[Edgar Le Bastard]], du fils de l’imprimeur du même nom, [[Charles Oberthür]], de l'archéologue [[Lucien Decombe]], des historiens [[Arthur Le Moyne de la Borderie]] et [[Joseph Turmel]], de l'[[Abbé Félix Trochu]], du sculpteur Jean-Baptiste Barré<ref>[[rue Jean-Baptiste Barré]]</ref>, du mosaïste [[Isidore Odorico]] ou encore de la victime de guerre [[Louis Volclair]]<ref>http://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_du_nord/sepultures_et_personnalites</ref>.
Il abrite notamment les tombes des architectes [[Jean-Baptiste Martenot]], [[Arthur Regnault]], [[Chanoine Brune]] et [[Georges Maillols]], des maires [[Pierre Martin]], [[Jean Leperdit]] et [[Edgar Le Bastard]], du fils de l’imprimeur du même nom, [[Charles Oberthür]], de l'archéologue [[Lucien Decombe]], des historiens [[Arthur Le Moyne de la Borderie]] et [[Joseph Turmel]], de l'[[Abbé Félix Trochu]], du sculpteur Jean-Baptiste Barré<ref>[[rue Jean-Baptiste Barré]]</ref>, du mosaïste [[Isidore Odorico]] ou encore de la victime de guerre [[Louis Volclair]]<ref>http://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_du_nord/sepultures_et_personnalites</ref>.
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[[File:Rennes (35) Cimetière du Nord Tombe P.H. de Coëtlogon.jpg|300px|right|thumb|Tombe de P.H. de Coëtlogon]]  
[[File:Rennes (35) Cimetière du Nord Tombe P.H. de Coëtlogon.jpg|300px|right|thumb|Tombe de P.H. de Coëtlogon]]  


La tombe la plus "fréquentée" du cimetière du Nord est celle de "la Sainte aux pochons" (8e section). Cette tombe surmontée d'une croix est entièrement couverte de lierre ainsi que la croix, mais l'on y trouve suspendus des pochons, maintenant sacs en plastique, signes modernes d'une ancienne ferveur populaire qui perdure.
La tombe la plus "fréquentée" du cimetière du Nord est celle de "la Sainte aux pochons" (8e section), l'emportant sur  celle de l’abbé Huet, aumônier des étudiants qui aujourd’hui encore, dit-on, aide ceux-ci à réussir leurs examens. Cette tombe de "la Sainte", surmontée d'une croix, est entièrement couverte de lierre ainsi que la croix, mais l'on y trouve suspendus des pochons, maintenant sacs en plastique, signes modernes d'une ancienne ferveur populaire qui perdure.
Y est enterrée dame Philippe Hélène de Coëtlogon, marquise de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, morte "en odeur de sainteté", [[place du Parlement]], le 15 décembre 1677 et connue à l'époque comme bienfaitrice des pauvres.
Y est enterrée dame Philippe Hélène de Coëtlogon, marquise de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, morte "en odeur de sainteté", [[place du Parlement]], le 15 décembre 1677 et connue à l'époque comme bienfaitrice des pauvres.


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