« Bombardement du 17 juin 1940 » : différence entre les versions

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Un document des ''Bundesarchiv'' indique : « De jour, mention de combat car hier, malgré une situation météorologique pénalisante, un bombardement du III/KG 76 sur la gare de Rennes dans la matinée a eu un effet foudroyant. »
Un document des ''Bundesarchiv'' indique : « De jour, mention de combat car hier, malgré une situation météorologique pénalisante, un bombardement du III/KG 76 sur la gare de Rennes dans la matinée a eu un effet foudroyant. »


Le 18 juin, le communiqué du haut commandement de la Wehrmacht « ''Das Oberkommando der Wehrmacht gibt bekannt''... » et celui de la Luftwaffe signalent qu' « un bombardement aérien a été couronné de succès sur des trains de transports, de munitions et de matériels industriels en gare de Rennes embouteillée. Des trains sautèrent en l'air dans de violentes explosions, déclenchant une panique monstre parmi les troupes ». Les communiqués allemands ignorent le nombre extraordinaire de victimes. Goebbels écrira dans ses carnets : "À Rennes notre Luftwaffe s'est déchaînée de façon fructueuse"<ref>Die Tagebücher : Sämtliche Fragmente. Joseph Goebbels, Partie 1,Volume 4, p. 208.</ref>. Le 28 juin, un journal allemand titra "Alors le capitaine commanda "Attaque rase-motte. Des trains de munitions, de troupes et de matériels anéantis. Tous les chapelets de bombes au but." <ref> Der Oberschlesische Wanderer, 28 juin 1940 (un organe du parti national socialiste allemand),p.3 </ref> <ref>[[17 juin 1940, des aviateurs allemands racontent]]</ref>
Le 18 juin, le communiqué du haut commandement de la Wehrmacht « ''Das Oberkommando der Wehrmacht gibt bekannt''... » et celui de la Luftwaffe signalent qu' « un bombardement aérien a été couronné de succès sur des trains de transports, de munitions et de matériels industriels en gare de Rennes embouteillée. Des trains sautèrent en l'air dans de violentes explosions, déclenchant une panique monstre parmi les troupes ». Les communiqués allemands ignorent le nombre extraordinaire de victimes. Goebbels écrira dans ses carnets : "À Rennes notre Luftwaffe s'est déchaînée de façon fructueuse"<ref>Die Tagebücher : Sämtliche Fragmente. Joseph Goebbels, Partie 1,Volume 4, p. 208.</ref>. Le 28 juin, un journal allemand titra "Alors le capitaine commanda "Attaque rase-motte. Des trains de munitions, de troupes et de matériels anéantis. Tous les chapelets de bombes au but." <ref> Der Oberschlesische Wanderer, 28 juin 1940 (un organe du parti national socialiste allemand),p.3 </ref>
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Puis, avec son escadrille sur le front de l'ouest, il eut à son actif la destruction de plus de 70 avions ennemis. Il vola jusqu'en avril 1941 comme commandant de groupe au Kampfgeschwader 76, participant au ''Blitz'' de la bataille d'Angleterre, notamment le 15 septembre 1940, lors d'un bombardement sur Londres avec 25 Dornier 17Z, dont 8 du 1/KG 76, au cours duquel 8 appareils furent abattus par la chasse britannique. On le retrouve, en octobre 1944, commandant de l'école de pilotage à Graz-Thalerhof. Prisonnier des Américains en 1945, il est libéré en 1946 et le colonel Lindmayr deviendra conseiller ministériel officiel de l'armée de l'air autrichienne. (''Wirklicher Amtsrat der Luftwaffe'') <ref> ''Wirklicher Amtsrat Oberst der Luftwaffe Alois Lindmayr ''Der ''"Oberstenparagraph" im Bundesheer'', auteur Peter Alexander Barthou, Magister der Philosophie, thèse, p. 123. Universität Wien - Okt. 2007</ref>. Il est étrange de lire que la croix de chevalier (''Ritterkreuz'') de la croix de fer lui fut attribuée, le 17 juillet 1940, » principalement pour avoir détruit 28 appareils stationnés sur l'aérodrome d'Escarmain (Nord) le 16 mai, alors qu'il avait obtenu la croix de fer de 1ère classe le 23 mai et l'on peut se demander si la croix de chevalier ne récompense pas, sans le nommer, le bombardement de Rennes le 17 juin<ref>''Career Summaries of the Luftwaffe officers'' (1935-1945), par Henry L. deZeng et Douglas G. Stankey - version 01/4/2012</ref> <ref>[kampfgeschwader 76@la luftwaffe, 1933-1945</ref> <ref>kampfgeschwader 76@lexikon-der-wehrmacht]</ref>. [[Fichier:Es_gibt.png|150px|rightt|thumb|"Un vrai coup de pot")]]
Puis, avec son escadrille sur le front de l'ouest, il eut à son actif la destruction de plus de 70 avions ennemis. Il vola jusqu'en avril 1941 comme commandant de groupe au Kampfgeschwader 76, participant au ''Blitz'' de la bataille d'Angleterre, notamment le 15 septembre 1940, lors d'un bombardement sur Londres avec 25 Dornier 17Z, dont 8 du 1/KG 76, au cours duquel 8 appareils furent abattus par la chasse britannique. On le retrouve, en octobre 1944, commandant de l'école de pilotage à Graz-Thalerhof. Prisonnier des Américains en 1945, il est libéré en 1946 et le colonel Lindmayr deviendra conseiller ministériel officiel de l'armée de l'air autrichienne. (''Wirklicher Amtsrat der Luftwaffe'') <ref> ''Wirklicher Amtsrat Oberst der Luftwaffe Alois Lindmayr ''Der ''"Oberstenparagraph" im Bundesheer'', auteur Peter Alexander Barthou, Magister der Philosophie, thèse, p. 123. Universität Wien - Okt. 2007</ref>. Il est étrange de lire que la croix de chevalier (''Ritterkreuz'') de la croix de fer lui fut attribuée, le 17 juillet 1940, » principalement pour avoir détruit 28 appareils stationnés sur l'aérodrome d'Escarmain (Nord) le 16 mai, alors qu'il avait obtenu la croix de fer de 1ère classe le 23 mai et l'on peut se demander si la croix de chevalier ne récompense pas, sans le nommer, le bombardement de Rennes le 17 juin<ref>''Career Summaries of the Luftwaffe officers'' (1935-1945), par Henry L. deZeng et Douglas G. Stankey - version 01/4/2012</ref> <ref>[kampfgeschwader 76@la luftwaffe, 1933-1945</ref> <ref>kampfgeschwader 76@lexikon-der-wehrmacht]</ref>. [[Fichier:Es_gibt.png|150px|rightt|thumb|"Un vrai coup de pot")]]


Dans le journal allemand ''Der Oberschlesische Wanderer'' du 28 juin 1940 le "capitaine L " reconnut que le bombardement de Rennes avait été "un vrai coup de pot" après avoir détruit 25 avions Morane au sol quelques jours avant.
Dans le journal allemand ''Der Oberschlesische Wanderer'' du 28 juin 1940 le "capitaine L " reconnut que le bombardement de Rennes avait été "un vrai coup de pot" après avoir détruit 25 avions Morane au sol quelques jours avant. <ref>[[17 juin 1940, des aviateurs allemands racontent]]</ref>


== Une pénible mission de réinhumation==
== Une pénible mission de réinhumation==
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