« De Saint Méloir, chantre de la LVF » : différence entre les versions

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Mais les recrutements sont maigres au bureau du 6, [[Rue Du Guesclin]]. De Saint-Méloir collabore aussi avec le lieutenant allemand Slovenzick de la Propaganda-Staffel, qui le consulte pour censurer les journaux rennais et impose à L’''Ouest-Éclair'' l’insertion de ses articles qui doivent paraitre en première page, signés SM, tel celui du 20 juin 1944 sur la bataille de Caen. Il fait également partie du « Cercle d’Études National-Socialiste »<ref>[[À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien]]</ref> et reçoit chez lui des officiers allemands et des miliciens en tenue. Il pratiquait aussi la délation car on trouva à la Libération, au siège du SD, des lettres de dénonciation en partie brulées portant son N° : SR 777<ref>kristianhamon.blogspot.com - mars 2015 </ref>.
Mais les recrutements sont maigres au bureau du 6, [[Rue Du Guesclin]]. De Saint-Méloir collabore aussi avec le lieutenant allemand Slovenzick de la Propaganda-Staffel, qui le consulte pour censurer les journaux rennais et impose à L’''Ouest-Éclair'' l’insertion de ses articles qui doivent paraitre en première page, signés SM, tel celui du 20 juin 1944 sur la bataille de Caen. Il fait également partie du « Cercle d’Études National-Socialiste »<ref>[[À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien]]</ref> et reçoit chez lui des officiers allemands et des miliciens en tenue. Il pratiquait aussi la délation car on trouva à la Libération, au siège du SD, des lettres de dénonciation en partie brulées portant son N° : SR 777<ref>kristianhamon.blogspot.com - mars 2015 </ref>.


Le 7 mai 1944, des Rennais applaudiront au théâtre municipal, deux légionnaires de la LVF, présentés par M. de Saint-Méloir : M. Després et le capitaine Bassompierre venus faire de la propagande. En juin, à la suite des bombardements, comme il n’y avait plus d’émissions de Rennes-Bretagne et que l'écoute de Radio-Paris était devenue difficile, Slovenzick demanda à de Saint-Méloir de diffuser quotidiennement les nouvelles militaires allemandes par haut-parleurs à certains points de la ville. Le 19 juin, il signe l'éditorial de l'''Ouest-Eclair'' sur le débarquement, écrivant : "voulu et payé par les puissances financières juives, maîtresses des démocraties, cet assaut donné, non plus seulement à la France, mais, par delà, à l'Europe, vise à replacer notre continent sous le joug des maîtres de l'or."
Le 7 mai 1944, des Rennais applaudiront au théâtre municipal, deux légionnaires de la LVF, présentés par M. de Saint-Méloir : M. Després et le capitaine Bassompierre venus faire de la propagande. En juin, à la suite des bombardements, comme il n’y avait plus d’émissions de Rennes-Bretagne et que l'écoute de Radio-Paris était devenue difficile, Slovenzick demanda à de Saint-Méloir de diffuser quotidiennement les nouvelles militaires allemandes par haut-parleurs à certains points de la ville. Le 19 juin, il signe l'éditorial de l'''Ouest-Eclair'' sur le débarquement, écrivant : "voulu et payé par les puissances financières juives, maîtresses des démocraties, cet assaut donné, non plus seulement à la France, mais, par delà, à l'Europe, vise à replacer notre continent sous le joug des maîtres de l'or." Chez lui, il donnait des leçons de français à son ami, le lieutenant allemand à la Propagandastaffel, Slovenzick.


Le délégué régional de la LVF sera condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Le 9 avril 1946, le délégué régional de la LVF sera condamné par la cour de Justice aux travaux forcés à perpétuité


===Références===
===Références===
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