« Allée Florence Arthaud » : différence entre les versions

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Florence, Monique, Yvonne Arthaud, est née le 28 octobre 1957, à Boulogne-Billancourt (92), dans une famille aisée d'éditeurs de livres de récits d'aventure, principalement sur la montagne, d'explorateurs, d'histoire, de géographie, etc. Son père {{w|Jacques Arthaud}}, en tant que directeur de la maison d'édition, s'oriente vers des récits sur la mer. C'est le navigateur {{w|Georges Moitessier}} qui inaugure cette collection en publiant ses récits de voyage, suivi en 1964, par le tout nouveau vainqueur de la Transat en solitaire, {{w|Eric Tabarly}}.
Florence, Monique, Yvonne Arthaud, est née le 28 octobre 1957, à Boulogne-Billancourt (92), dans une famille aisée d'éditeurs de livres de récits d'aventure, principalement sur la montagne, d'explorateurs, d'histoire, de géographie, etc. Son père Jacques Arthaud, en tant que directeur de la maison d'édition, s'oriente vers des récits sur la mer. C'est le navigateur Georges Moitessier qui inaugure cette collection en publiant ses récits de voyage, suivi en 1964, par le tout nouveau vainqueur de la Transat en solitaire, {{w|Eric Tabarly}}.


Plongée dans cet environnement, Florence Arthaud fréquente dès son plus jeune âge le club de voile d'Antibes, en compagnie de ses frères. A 17 ans, en 1974, Florence est victime d'un très grave accident de la route. Après que le véhicule ait effectué plusieurs tonneaux, Florence est dans le coma. Paralysée et défigurée, après six mois d'hôpital et des mois de convalescence, elle abandonne ses projets d'études en chirurgie et décide de profiter de la vie. En 1976, un matin, encore convalescente, elle laisse sur son oreiller un petit mot pour ses parents : "J'ai besoin de prendre le large !". Alors qu'elle se trouve en compagnie du skipper {{w|Alain Gabbay}}, qui lui raconte sa rude Transat anglaise en solitaire, un autre candidat, Jean-Claude Parisis se joint à eux et dit à Florence : "Mademoiselle voulez-vous traverser l'Atlantique avec moi ?". Elle n'hésite pas un instant. En plus de Parisis, elle découvre un autre amour, la mer. Pour elle, c'est féérique, un véritable déclic, elle découvre un autre monde. Elle se sent libre et légère, la terre ne lui manque pas.
Plongée dans cet environnement, Florence Arthaud fréquente dès son plus jeune âge le club de voile d'Antibes, en compagnie de ses frères. A 17 ans, en 1974, Florence est victime d'un très grave accident de la route. Après que le véhicule ait effectué plusieurs tonneaux, Florence est dans le coma. Paralysée et défigurée, après six mois d'hôpital et des mois de convalescence, elle abandonne ses projets d'études en chirurgie et décide de profiter de la vie. En 1976, un matin, encore convalescente, elle laisse sur son oreiller un petit mot pour ses parents : "J'ai besoin de prendre le large !". Alors qu'elle se trouve en compagnie du skipper {{w|Alain Gabbay}}, qui lui raconte sa rude Transat anglaise en solitaire, un autre candidat, Jean-Claude Parisis se joint à eux et dit à Florence : "Mademoiselle voulez-vous traverser l'Atlantique avec moi ?". Elle n'hésite pas un instant. En plus de Parisis, elle découvre un autre amour, la mer. Pour elle, c'est féérique, un véritable déclic, elle découvre un autre monde. Elle se sent libre et légère, la terre ne lui manque pas.

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