Steph Machin

De WikiRennes
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sTepH mAcHiN est avant tout un guitariste autodidacte, issu du blues et du rock. Entre 1995 et 2008, il joue dans différentes formations (Nephtys, L.333, Sel-F, Shaman Chaplin …) entre rock et electro. Au fur et à mesure des ces expériences, il s'affirme comme un compositeur créant un pont entre différentes formes de musiques actuelles, allant du trip hop au rock en passant par des influences latines ou arabes.

A partir de 2000, il écrit également des textes, exprimant sa vision du monde, ses colères, ses désillusions mais aussi l'envie de vivre, de prendre son temps, de sortir des sentiers battus.

En 2010, il propose un projet solo. Il enregistre un EP ("eNcOrE cOmBiEn ?) avec la complicité de Bruno Green et se produit dans différents lieux de la scène rennaise. En utilisant la magie du Looper, il enregistre, déclenche, efface .... en live toutes phrases musicales, créant un show estampillé « Chanson Française Electro Blues Rock Déglinuée »

Depuis début 2011, les concerts sont à géométrie variable, la formation pouvant aller jusqu'à 7 musiciens, suivant les lieux et les envies … En particulier, il sa produit régulièrement en duo avec Sylvie Jourdan, sa cousine, à l'accordéon.


Un nouvel EP (de démo) "Instants" sort en septembre 2012, pour lequel sTepH mAcHiN s'est entouré de musiciens (Sylvie Jourdan, Mathieu Roguez, Manou Fauny, Vincent Courtay et Ronan Bernier). En attendant l'album !



PLACE PUBLIQUE RENNES (Chronique EP "eNcOrE cOmBiEn ?" - Mars 2011)

Cet EP est le premier projet solo de Steph Machin, qui avait navigué jusqu’ici de groupes rock en aventures électro. Pour un coup d’essai, c’est quasi un coup de maître. Seul avec ses guitares, ses claviers, ses samples et ses programmations, il propose avec Encore combien ? une balade sensible et écorchée en territoire électro-blues, de l ‘Arthur H et du Arno dans la voix, les fantômes bienveillants d’Higelin et de Bashung pour anges gardiens. Il y a pire compagnie, surtout quand on garde son libre arbitre par rapport à ces monstres sacrés. Superbement produits par Bruno Green, les six titres de l’opus, dont une reprise arrache-tripes des Petits papiers de Gainsbourg, vous hantent très vite, entre vocaux éraillés, phrasés de guingois, stridences électriques, boucles obsédantes. Scéniquement, voilà un répertoire qui touche sûrement à cœur. J.T.

INTERLIGNAGE : (Chronique EP "eNcOrE cOmBiEn ?" - Janvier 2011)

L’univers de sTepH mAcHiN mêle chanson de qualité et interprétations hantées, machines et stridences guitaristiques. Si le commun des mortels sera sans doute tenté d’évoquer Bashung ou Higelin, c’est sans doute l’excellent Jacques Duvall qui constitue le rapprochement le plus pertinent. Peu importe, du reste : les références qui viennent à l’esprit à l’écoute de cet eNcOre coMbIeN ? sont toutes saines et de bon goût, sinon de très bon goût, puisque l’ensemble porte la marque distinctive des productions Bruno Green (son dense et intimiste, guitares désertiques), jamais en retard d’une découverte. .. Ironie du sort, c’est finalement la reprise des P’tits papiers qui marque le moins. Pas mauvaise, pourtant, et même plutôt personnelle. Mais simplement assez anecdotique en regard de chansons comme La Fille de l’air ou Sous la couette, blues pétrifiants et crépusculaires ne devant pour leur part rien à personne.