https://www.wiki-rennes.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Manu35&feedformat=atomWikiRennes - Contributions [fr]2024-03-28T12:05:20ZContributionsMediaWiki 1.39.2https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Promenade_du_Canut&diff=85948Promenade du Canut2024-03-19T14:00:04Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''promenade du Canut''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny. Cet espace vert fut dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 octobre 2002<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à un affluent de la [[Vilaine]] long de 44,5 km, qui naît à Plélan-le-Grand et débouche dans la Vilaine à Saint-Senoux, face à Bourg-des-Comptes sur l'autre rive, à une vingtaine de kilomètres en aval de Rennes.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.090683, -1.675576 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Canut]][[Catégorie:Quartier 12 : Bréquigny]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Les_r%C3%A9sistants_du_14_juillet_1944&diff=85947Les résistants du 14 juillet 19442024-03-19T13:54:46Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Vern-sur-Seiche|Résistants]]<br />
<br />
À [[Vern-sur-Seiche]], un monument situé à l'est, en bordure de la rue de Châteaubriant, devenue ''Voie de la Liberté'', honore quatre jeunes résistants.<br />
<br />
<br />
Le 14 juillet 1944 après-midi, quatre résistants du groupe des réseaux Libération-Nord des F.T.P, Rémy Lelard, Alfred Lavanant, Jacques Delente et le chauffeur Henri Guinchard, le Parisien qui conduisait une vieille 201 Peugeot, sont sous les ordres du lieutenant Bernard Salmon, direction : Drouges, par Bouillant, Vern, Nouvoitou pour récupérer des armes parachutées mais, à l'entrée de Vern, ils tombèrent sur un barrage des Allemands peut-être prévenus par un collaborateur, et quatre jeunes furent tués, seul en réchappa Jacques Delente.<br />
<br />
Il existe à Rennes une [[rue Alfred Lavanant]].</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Bombardement_de_Bruz_du_8_mai_1944&diff=85946Bombardement de Bruz du 8 mai 19442024-03-19T12:58:34Z<p>Manu35 : /* Hommages */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
[[Catégorie:Bruz]]<br />
[[Catégorie:Chartres-de-Bretagne]]<br />
<br />
[[Fichier:%C3%89vacuation_des_enfants.png|250 left|thumb|''Ouest-Eclair'' 29 avril 1944]]<br />
En 1943 et dès le début de 1944 (8 janvier, 23 février au soir...) des B-17 d'un "Special Leaflet Squadron" lâchent des tracts sur la région rennaise donnant des "conseils aux Français" notamment éviter de demeurer dans le voisinage de lieux stratégiques.[[Fichier:Conseils_aux_francais.jpeg|200px|right|thumb|Tract lancé par les alliés sur Rennes en mai 1943]] Rennes est une des villes "spécialement favorisées" par ces lancements au premier trimestre 1944.<ref>Special Operations : AAF Aid to European Resistance Movements 1943-1945</ref> La vie continue ces premiers mois de 1944, ponctuée d'alertes de jour comme de nuit, mais sans les grands bombardements de l'année précédente. L'évacuation des enfants de moins de 14 ans habitant dans la moitié sud de Rennes est décidée en raison des risques de bombardements dans ce secteur. Ainsi la Rennaise Mme V. Ladam note-t-elle qu'au 29 avril "un bruit terrible de bombardement effraye la ville. C'est le camp d'aviation de Saint-Jacques qui reçoit la visite de forteresses volantes. Il n'y a pas eu de victimes civiles françaises". <ref>''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam; impr. Les Nouvelles</ref> Dans la nuit du 7 au 8 mai, le réveil va être brutal pour tous, et meurtrier pour les habitants de Bruz qui ne s'attendaient pas à ce qui va tomber du ciel.<br />
<br />
Le dimanche 7 mai [[1944]], ont eu lieu à [[Bruz]], commune de 2800 habitants en [[1936]] dont 800 au bourg en 1944, à 10 km au sud de la ville de Rennes, les cérémonies de la communion solennelle, qui ont attiré des proches des communiants. La nuit est tombée sur cette journée de fête religieuse et de réunions familiales, une nuit de pleine lune avec un ciel sans nuage. Peu avant minuit, l'alerte retentit.<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref><br />
<br />
===Massacre nocturne===<br />
<br />
À minuit on entend des avions et bientôt tombe un déluge de bombes explosives et des bombes au phosphore en plein sur le bourg dont l'église est touchée et incendiée ainsi que la plupart des maisons. Le bombardement dure plus de vingt minutes. A peine les premiers sauveteurs commencent-ils à dégager des survivants des maisons en feu qu'une deuxième vague lâche d'autres bombes et fait de nouvelles victimes. Il est 0h50. Résultats : 183 tués, dont 51 enfants, 300 blessés et 600 sinistrés. Des familles entières ont disparu.<br />
<br />
Le docteur [[René Patay|Patay]] entend, de Rennes, deux violents bombardements successifs et pense d'abord à un bombardement sur l'aérodrome. Le Secours national intervient aussitôt. Il y a des scènes atroces : " Chez nos amis Rivière, le fils, qui vient de faire sa communion, est pris dans un enchevêtrement de poutres et ne peut être dégagé. Il brûle sous les yeux de ses parents qui, à genoux, récitent avec lui des prières." Des familles entières sont décimées, telle celle du Dr Joly, sauf son fils et son gendre, médecins qui sont à Rennes au chevet de clients opérés.<ref>''Histoire d'un Français moyen'' par [[René Patay]] - 1974</ref>." Une ambulance part de la caserne du [[palais Saint-Georges]], transportant des membres de la défense passive. [[Fichier:Bruz_ecole_des_filles.jpeg|200px|left|thumb|L'école des filles de Bruz, avant la 1ère guerre ]]<br />
[[Fichier:Eglise_de_bruz_avant_les_bombes.jpeg|200px|left|thumb|L'église de Bruz avant les bombes]]<br />
[[Fichier:Chartres_de_B._obs%C3%A8ques.png|300px|right|thumb|Enterrement de victimes à Chartres-de-Bretagne (''Ouest-Eclair'' 11 mai 1944]]<br />
[[Fichier:Eglise_de_bruz_apres_le_bombardement.jpeg|200px|right|thumb|L'église de Bruz après le bombardement ]] La nuit est sombre. <br />
Ils constatèrent que le détachement allemand envoyé sur les lieux se retira dès son arrivée, malgré l'ampleur de la catastrophe, estimant que ces dégâts, purement civils, ne le concernaient pas.<ref>''Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque'', par Raymond Fillout. Amicale des Sapeurs-pompiers de Rennes - 1999 </ref><br />
[[Fichier:Devant_l%27%C3%A9glise_bombard%C3%A9e.png|250px|center|thumb|Devant l'église bombardée]]<br />
[[Fichier:Ruines_de_Bruz.png|250px|left|thumb|L'Église et son environnement après le bombardement anglais (Archives de Bruz)]]<br />
Sur place, le constat d'un responsable de la SNCF est intéressant, malgré la surestimation du nombre des morts :<br />
<br />
" Les habitations du bourg, groupées autour de la place de l'église sont complètement détruites. De l'ensemble du bourg il ne reste pas une demi-douzaine de maisons réparables. L'atelier SNCF de réparations de Bruz est aux 3/4 détruit. Les ateliers et la tréfilerie ont souffert mais dans une moindre mesure. Une quinzaine de bombes sont tombées dans les emprises de l'usine proprement dite et autant sur les terrains qui en dépendent.[...] Contrairement à ce qui s'est passé lors des bombardements du Mans, la plupart des maisons de Bruz qui sont détruites ont été en même temps incendiées. L'église elle-même est complètement brûlée. Je n'ai pas noté de carcasses de bombes incendiaires prismatiques du type employé pour la destruction de Lorient, mais il est possible qu'un autre type d'engin ait été employé [...] Ce matin, à 6h15, à mon arrivée sur les lieux, on avait retrouvé 65 blessés et le nombre des morts parait devoir être de l'ordre de 300 à 400, soit 50% de la population du bourg (la Préfecture indiquait 387 à 17 heures). [...] Il est pour le moment impossible de préciser les dégâts causés aux 98 wagons que nous avions en situation, la plupart de ces wagons ayant été serrés les uns contre les autres par le souffle des bombes et couverts en outre par la chute des matériaux des toitures. [...] L'atelier ne parait plus pouvoir fonctionner d'ici à la fin des hostilités que comme un atelier de plein air [...] Les installations allemandes voisines, qui pouvaient servir de prétexte à ce bombardement sont d'ailleurs presque intactes, de sorte qu'une nouvelle attaque n'est pas impossible..." <ref>Bombardement atelier de réparations de Bruz. Documents remis à Paul Durand par M. Sherrington. Sous-dossier "Résultat des bombardements". Sous-dossier A, p. 128 et 129. (Archives nationales)</ref> Un infirmier retrouvera un bébé de trois mois, alerté par ses cris, dans le sous-sol d'une maison démolie ; la petite Jacqueline Gicquère, protégée par la capote de son landau des débris et des poussières, est la seule survivante des membres de sa famille qui dormaient aussi au premier étage et sont morts vraisemblablement par asphyxie.<ref>Ouest-France 5 janvier 2012</ref> <br />
<br />
Le 10 mai, les obsèques de victimes de [[Bruz]] ont lieu dans l'église de [[Chartres-de-Bretagne]], en présence de toutes les autorités rennaises. L'office religieux est présidé par l'archevêque de Rennes et la messe des morts chantée par la maîtrise de la cathédrale. Les corps sont inhumés dans des tranchées creusées dans une prairie derrière l'église. Le 18 mai la même cérémonie est répétée pour vingt victimes.<br />
<br />
Le Secours national sollicita des mandats pour "Bruz martyre". À Rennes apparut une affiche stigmatisant "la manière barbare dont les Anglo-Américains doivent vous libérer" et demandant aux Rennais d'assister l'Allemagne pour "faire cesser cette barbarie".<br />
<br />
Pourquoi ce carnage à Bruz ?<br />
<br />
===Rapports britanniques sur le bombardement d'un village===<br />
<br />
Deux objectifs ont été assignés séparément aux Avro Lancaster B II. du groupe 1 du Bomber Command, ayant décollé du terrain d'aviation de Wickenby (nord-est de l'Angleterre), dont ceux du squadron 12 de la RAF, du 460e squadron australien et des 576e et 625e squadrons canadiens: '''l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques et''' '''un dépôt de munitions, situé dans le bois des Ormeaux''',<ref>''Le bombardement de Bruz'', par René Chesnais. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. C - 1997 </ref>, protégé par une batterie de 6 canons de 88mm - qui existe toujours à 1,4 km au nord du clocher de l'église de [[Bruz]], mais est rejoint par l'agglomération de cette ville de 17 000 habitants :<br />
<br />
"7/8 mai 55 Lancaster du groupe n°1 bombardèrent le terrain d'aviation et un dépôt de munitions à Rennes. '''La force ne fut pas en mesure de localiser et marquer la cible correctement''' et la plupart des bombes tombèrent sur un village voisin. Pas de perte d'appareil". Tel est le rapport britannique.<ref>Bomber Command. RAF Campaign Diary May 1944</ref><br />
<br />
L'appréciation émanant des 12 équipages australiens du 460e squadron sur Lancaster qui prirent part à l'opération est édifiante :<br />
<br />
"Le bombardement fut effectué en douceur (''smoothly'') sur deux cibles mais les résultats immédiats ne furent pas aussi spectaculaires (que ceux de bombardements précédents) et des photos ultérieures montrèrent que seulement un des deux secteurs du dépôt (d'artillerie : ''ordnance depot'') avait été atteint."<ref>''Air prepararion for assault on N.W. Europe'' ch.2 p.39 http://www.awm.gov.au/collection/records/awmohww2/air/vol4/awmohww2-air-vol4-ch2.pdf</ref><br />
<br />
Le ministère de la défense britannique, apporte des précisions sur cette opération à double but.<ref>Ministry of defence, Air Historical Branch 5 (RAF) our reference D/AHB (RAF) 8/41, en traduction française du 5 avril 1989</ref> :<br />
<br />
"'''Bombardement des dépôts de munitions les 7 et 8 mai 1944'''"<br />
<br />
Rapport des opérations de nuit n°599 du Bomber Command.<br />
<br />
Résumé.<br />
<br />
1. Des forces de 50-100 avions ont attaqué des dépôts de munitions à Salbris et Rennes, des terrains d'aviation à Tours, Rennes et Nantes et une batterie d'artillerie à Saint-Valéry. Tous les tirs furent précis et concentrés par temps clair et pleine lune. Chaque objectif fut gravement endommagé '''sauf le dépôt de munitions de Rennes'''. Les forces bombardant Salbris et Tours rencontrèrent une forte résistance des chasseurs et 9 des 391 appareils engagés furent abattus [....]<br />
<br />
RENNES<br />
<br />
Plan d'attaque<br />
<br />
11. '''Le terrain d'aviation''' et '''le dépôt de munitions de Rennes''' devaient être attaqués séparément par les appareils d'un même groupe.<br />
<br />
Au terrain d'aviation, le centre des hangars devait être marqué à l'heure H par des feux rouges. Une force aérienne principale devait attaquer des objectifs sur identification visuelle. D'autres avions devaient bombarder les feux de marquage. Dans le dépôt, les objectifs à l'ouest et à l'est devaient être repérés au moyen d'un marqueur jaune renforcé avec des feux rouges. Au cas où ces derniers ne seraient pas visibles, des marqueurs jaunes devraient être utilisés. La force principale devait viser au centre des marqueurs de chaque objectif à moins d'un ordre différent du "leader"."<br />
<br />
En 12 et 13, le rapport précise que la sortie a eu lieu à 0h15 et que 49 Lancasters sur 50 arrivent sur zone par une nuit de pleine lune, sans nuages avec une légère brume au sol. Puis il décrit l'opération :<br />
<br />
"14. ''Terrain d'aviation'' - Le premier marqueur tomba près de l'objectif central et des incendies se déclarèrent dans les hangars dont un spectaculaire dans la zone de stockage des carburants. Sur l'objectif nord, deux grosses explosions furent, pense-t-on, le résultats de coups au but sur des îlots de munitions. Les retardataires trouvèrent les marqueurs obscurcis par la fumée et les incendies pouvaient se voir depuis la côte française. Six des dix-huit hangars furent détruits et six endommagés.<br />
<br />
15. ''Dépôt de munitions'' - '''Les avions marqueurs localisèrent difficilement l'objectif à cause de la brume''' et l'attaque commença tard. Les premières bombes tombèrent légèrement à l'ouest de l'objectif mais le "leader" corrigea le tir et plus tard les marqueurs (au sol) et les bombes furent mieux placées. Des nuages de fumées entravèrent les bombardements des objectifs situés à l'est et on enregistra quelques incendies et explosions, les résultats ne furent pas spectaculaires." <br />
[[Fichier:818642Copie de Bombardement de Bruz 1 .jpg|200px|right|thumb|Affiche de propagande contre les Alliés]]<br />
(''Ce plan d'attaque infirme l'hypothèse émise par Marguerite Coutel, Bruzoise qui a vécu ce bombardement, d'un choix évident délibéré de bombarder Bruz par les Britanniques entre trois objectifs possibles : l'aérodrome de Saint-Jacques, le camp de munitions et Bruz''.<ref>''Bruz sous les bombes'' par Marguerite Coutel. La Part commune-2005 p. 228 à 231</ref>)<br />
<br />
"Reconnaissance de jour ("''jour de reconnaissance''" dans le texte)<br />
[[Fichier:Bombardement_Brux.png|300px|left|thumb|L'''Ouest-Éclair'' du 9 mai ]]<br />
16. '''Le village situé au sud du dépôt de munitions a supporté le poids de cette attaque''' et seulement des dégâts de toiture furent causés aux installations de l'objectif. Une usine industrielle non identifiée au sud de l'objectif fut gravement touchée. En outre, l'aérodrome subit de très lourds dégâts. La concentration principale des tirs tombe au sud-ouest sur la zone de dispersion, abîmant sévèrement 11 abris d'appareils. Six des 18 hangars furent détruits et 6 autres endommagés. Dix casernements, 6 autres bâtiments et 2 ateliers furent endommagés ou détruits. 43 cratères de bombes furent faits sur les pistes d'envol et 2 appareils furent endommagés au sol."<br />
[[Fichier:Propagande_de_vichy.jpeg|250px|right|thumb|Page d'un dépliant de propagande antibritannique du gouvernement de Vichy contre ''"Nos amis les Anglais"'']]<br />
<br />
On constate donc que les équipages des Lancaster, après avoir bombardé le terrain d'aviation et son secteur sud-ouest (le terrain s'étend à l'époque sur 600 hectares), ont continué à voler plein sud sur 3 km vers le dépôt de munitions mais ont été mal renseignés par les marqueurs du leader qui a probablement corrigé son tir à tort, les premières bombes étant tombées à proximité du dépôt (toits endommagés). Il faut remarquer que les témoins ne font pas état de brume sur les lieux, contrairement aux mentions des rapports de la RAF.<br />
'''Les modifications apportées au marquage ont retardé les largages ("l'attaque commença tard") et quelques secondes plus tard représentent, au delà du bois des Ormeaux, 1400 mètres de vol plus au sud : le bourg même de Bruz'''.<br />
<br />
====Témoignages====<br />
<br />
L'arrivée à Bruz, par contre est éclairée par les incendies qui rougeoient dans le ciel comme autant de feux d'artifices. Comment se diriger sur ce sol raviné, labouré, coupé de trous de bombes ? La Croix rouge installe un poste de secours dans la première maison encore debout à droite de la route, où l'on amène les blessés. Les pompiers de Rennes avec leurs phares mobiles, éclairent les décombres et tentent de dégager les blessés et les morts".<ref>''Les heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles</ref> <br />
<br />
<br />
"À Rennes, je savais où habitait le fils du Dr Joly J'ai pris des cailloux et les ai lancés contre sa fenêtre parce qu'il dormait. Il s'est levé et m'a demandé ce qu'il y avait. je lui ai dit: "C'est Bruz. Tout le monde est dessous". <br />
<br />
-Qu'est-ce qu'il y a chez moi ?<br />
<br />
-Rassurez-vous, docteur, mentis-je effrontément, c'est le quartier de la gare.<br />
<br />
- Bon, j'arrive, je vais téléphoner à la préfecture.<br />
<br />
À la préfecture, on lui affirme que Bruz n'avait rien et que seul le camp de Saint-Jacques était touché. Je lui ai dit d'insister pour prévenir tout le monde. On est allés [[Rue Alain Bouchart]]. On a fracturé une porte de garage où le Dr Joly savait qu'il y avait une ambulance en état de marche. […] Entre temps, des Allemands étaient arrivés de Rennes. Je me souviendrai toujours de ce commandant de pompiers, près du château de Vau Gaillard où il y avait une réserve d'eau inaccessible à cause des bombes à retardement, et que je suppliais: "Monsieur, il faut faire quelque chose.. il m'a regardé d'un air hautain et m'a dit:"Monsieur, nous n'avons pas de dommage pour nous. Nous rentrons à Rennes". Il a fait demi-tour avec ses deux camions-pompes et il est parti. Le bombardement ne tua que deux Allemands, venus coucher avec des filles."<br />
<br />
'''''M. Gérard''''' <ref>Témoignages recueillis par les élèves du collège de Chartres-de-Bretagne. ''La libération de Rennes''Media Graphic - Juillet 1989 </ref><br />
<br />
<br />
Avec les pompiers et d'autres personnes on se met au travail pour découvrir sous les décombres quelques rescapés, et dans quel état ! C'est atroce malgré le travail sans relâche du Dr Belliard qui a perdu toute sa famille. le Dr Joly que j'ai bien connu comme député-maire a sa femme et sa fille parmi les victimes.<br />
<br />
'''''Émile Riaudel''''', 16 ans en 1944, volontaire au Secours national<br />
<br />
<br />
Le dimanche 7 mai 1944, la sirène retentit à 23H45. Alors âgé de 8 ans , je me cache vite sous mon lit. Une fois le fracas terminé, avec mes parents, je descends les escaliers en partie détruits pour me réfugier dehors. Blessé à la tête, je n'ai rien de grave et toute ma famille s'en sort indemne. J'ai réussi à survivre. Mes amis d'enfance n'auront pas cette chance, ils vont tous périr sous les bombes. 200 Bruzois sont morts ce<br />
jour-là (soit près du quart de la population de l'époque) sous les bombes des avions anglais qui cherchaient à détruire un dépôt de munitions.<br />
<br />
J'ai vécu une vie d'après guerre difficile, en changeant 5 ou 6 fois d’école en 2 ans. J'ai été hébergé, avec ma famille, à contrecœur par des fermiers, à [[Chartres-de-Bretagne]] puis à Bourg-des-Comptes. Nous avons alors décidé d'aller rejoindre de la famille à Saint-Brieuc.<br />
<br />
'''''Jean-Yves Connen''''', 8 ans en 1944, habitant de Bruz et ancien commerçant à Rennes<ref>Témoignages recueillis par les élèves du collège Pierre Brossolette de Bruz en 2019 - http://pierrebro.blogspot.com/2019/01/75-ans-apres-il-accepte-de-temoigner-au.html</ref>.<br />
<br />
<br />
Nous venons de nous coucher quand les avions commencent à se faire entendre, puis des fusées. Nous nous levons aussitôt et attendons. Alors commence un tintamarre infernal (Bruz est à 2 km en ligne droite d'ici). Les fenêtres de la véranda s'ouvrent toutes seules; nous descendons sur le perron. La maison est secouée de fond en comble. Cela dure 20 à 25 minutes : une vision d'enfer.<br />
<br />
Des bruits des bombes, de la DCA et surtout des avions. Chaque bombe déclenche une gerbe de feu et un incendie. Quand tout est fini nous remontons : Bruz flambe toute la nuit, le clocher de l'église illuminé comme par des projecteurs.<br />
<br />
'''''Ninette''''', 20 ans en 1944, habitante de [[Pont-Péan]], extrait de "Paroles de l'Ombre" de Jean-Pierre Guéno</ref>https://www.ete44.fr/temps-de-guerre/temoignages/301-bombardement-du-village-de-bruz-pres-de-rennes-le-7-mai-1944</ref>.<br />
<br />
<br />
====Hommages====<br />
À [[Bruz]], dans le parc de la Herverie, est implanté depuis 1964 un monument où figurent le nom des 183 victimes. En 1985, pour le 41e anniversaire du bombardement, fut émise une enveloppe commémorative avec oblitération spéciale mais ne fut pas retenue, en 1994, un projet de timbre commémoratif de 2,30 F. "en hommage aux martyrs de Bruz - 8 mai 1944" présentant trois bombardiers lâchant, (étrangement de jour) des bombes, en approche de l'église de [[Bruz]] en ruines.<br />
<br />
En 2007, une « Allée du Souvenir » est venue renforcer l’hommage aux derniers survivants et à tous ceux qui périrent<ref>https://www.ville-bruz.fr/culture-loisirs/patrimoine-histoire/histoire/</ref>.<br />
<br />
En 2024, un habitant du centre-ville de Bruz retrouve dans son jardin une statue de l'église atteinte lors du bombardement<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/bruz-35170/80-ans-apres-le-bombardement-de-1944-il-retrouve-une-statue-dans-son-jardin-pres-de-rennes-11fd934a-e4a2-11ee-a968-76ecfa024957</ref>.<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 18 juin 2011 à 13:42 (CEST)<br />
<br />
===Notes===<br />
'''*'''''Les parties de texte inscrites en caractères gras sont le fait du rédacteur.''<br />
* Dès la fin de la guerre et en complément du plan d'urbanisme, une association des sinistrés de Bruz a été créée. Elle se dissoudra en [[1951]]. Source : ''Les années 50 en Ille-et-Vilaine'', hors-série Ouest-France [[2005]], p. 5.<br />
<br />
==Article connexe ==<br />
*[[La rescapée de Bruz, adoptée par Acigné]]<br />
*Podcast "Ici Rennes" de 12 minutes<ref>https://podcast.ausha.co/icirennes/raconte-moi-rennes-bombardement-de-bruz-l-autre-8-mai</ref><br />
*Livre "Bruz sous les bombes, un village breton dans la guerre" de Marguerite Coutel<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/bibliogr/bruz.htm</ref><br />
<br />
===Références===<br />
<br />
<references /></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=H%C3%B4tel-Dieu&diff=85945Hôtel-Dieu2024-03-19T09:00:58Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Monuments historiques]]<br />
<br />
<br />
[[File:Rennes (35) Hôtel-Dieu 04.JPG|Rennes (35) Hôtel-Dieu 04|300px|right|thumb|Fronton de Jean-Baptiste Barré<ref>[[rue Jean-Baptiste Barré]]</ref> (photo de GO69 de Wikimedia Commons)]]<br />
[[Fichier:Plan_h%C3%B4tel_dieu.png|300px|left|thumb|Vue d'architecte du nouvel Hôtel Dieu, vers 1850]]<br />
L''''Hôtel-Dieu''', fondé en 1358 par un prêtre du diocèse de Tréguier, Eudon le Bouteiller, sous le nom d'Hôtel ou Maison de Dieu de Saint-Yves, occupa jusqu'au mois de novembre 1858 un emplacement en bordure du fleuve [[Vilaine]] à quelques pas de la [[Cathédrale Saint-Pierre]]. En 1851, sous le mandat du maire [[Emmanuel Pongérard]], un concours est ouvert pour la construction d'un nouvel hôpital, sur les terrains de la Cochardière, au nord de la ville<ref>http://www.archives.rennes.fr/histoire-de-rennes/edifices/de-la-maison-dieu-a-l-hotel-dieu/</ref>. C'est Aristide Tourneux qui est choisi en 1852<ref>Voir la partie sur les établissements hospitaliers au 19e siècle sur: http://www.condate.rennes.fr/</ref>. La régularisation du cours du fleuve et la construction des quais, en faisant tomber une partie des bâtiments de Saint-Yves, amena la reconstruction de l'Hôtel-Dieu au Nord de la Ville sur le terrain de la Cochardière<ref>[[rue de la Cochardière]]</ref> où on le trouve aujourd'hui.<br />
[[File:Hotel_dieu_Rennes.jpg|300px|right|thumb|Cour du bâtiment principal de l'Hôtel Dieu (''de Wikimedia Commons. photo Lektz'')]]<br />
La construction, sur un plan d'Aristide Tourneux, originaire de Chateaugiron, proche de celui de l'hôpital Lariboisière à Paris, comporte quatre pavillons autour d'une cour centrale et reliés par des galeries surmontées d'un étage. Après 15 ans de discussion sur le choix du terrain (24 000 m2), elle fut commencée en 1854 et s'acheva en 1858 avec son inauguration le 21 novembre, en présence de Elisa Napoléone Baciocchi, cousine germaine de l'empereur.<br />
<br />
Dénommé ''Nouvel Hospice Napoléon '', en souvenir de la visite du chantier qu'y firent, le 20 août 1858, l'Empereur et l'Impératrice<ref>[[Napoléon III à Rennes]]</ref>, il a pris depuis la chute de l'Empire le nom d'Hôtel-Dieu. <br />
<br />
Il ne compta d'abord que 200 lits en remplacement des vieux établissements : [[hôpital Saint-Yves]], hospice des Catherinettes [[rue de Paris]], hospice Saint-Melaine, [[rue Saint-Melaine]], l'hospice des Incurables [[rue de la Santé]]. En 1868 on y comptait 365 lits.<br />
<br />
En 1940 les Allemands occupèrent les lieux et l'hôpital fut transféré [[rue Saint-Louis]].<br />
{{Citation|texte=''Dans les années 1980, 4000 accouchements étaient pratiqués à l'Hôtel-Dieu chaque année. Un week-end de Pentecôte, on a recensé pas moins de 52 naissances. Un médecin y était disponible 24h/24, parfois dix jours d'affilée !|auteur=J. Duthoit-Dassonville et C. Le Mercier, respectivement médecin et radiologue, aujourd'hui retraitées du [[CHU de Pontchaillou]]|origine=Les Rennais, janv. fév. 2023, p.38|collecteur=Manu35|date=2023}}<br />
<br />
Dans les années 1990, le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes s'est engagé dans une importante opération de conversion de l'Hôtel Dieu en établissement de personnes âgées. L'actualisation du plan gérontologique contribua à la construction du pavillon Damien Delamaire, inauguré le 23 janvier 1998. Cet établissement de soins de longue durée permit l'hospitalisation et l'hébergement de patients qui ne peuvent être soignés à domicile ou dans une maison de retraite en raison de leur état de santé et/ou de leur grande dépendance (Ehpad de 120 lits)<ref>''Un legs providentiel pour bâtir la maternité de l'Hôtel-Dieu'', Bernard Boudic, Bulletin et mémoires de la [[Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV)]] t. CXXV - 2021 </ref>.<br />
<br />
En 2009, la maternité fut transférée à l'hôpital sud et une partie de l'emprise, côté nord, soit 7000 m2, le long de la [[rue de la Cochardière]], a été cédée à un promoteur pour y construire 200 logements. [[Fichier:Rue_Legraverend.png|300px|thumb|La rue de l'Hôtel-Dieu, bien calme vers 1900]]Un [[conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes]] (CPHR) y était installé depuis 2011. Il abrite une collection de 5 000 objets d’ancien matériel offrant une intéressante rétrospective des soins aux 19e et 20e siècles. Des visites sont organisées chaque jeudi pour le grand public<ref> tél: 06 63 02 57 42 et sur la toile : cphr.fr.</ref>.<br />
<br />
Après de nombreuses tractations, l'Hôtel-Dieu ne sera pas totalement détruit. Au contraire, les bâtiments historiques vont être en partie sauvegardés, sinon réhabilités. Il y aura 96 logements, salle de sport, centre de soins "hammam/spa", commerces de proximité et hôtel, un parc auto public de 305 places, le nouveau local du Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes<ref>http://www.rennes-infos-autrement.fr/bonne-nouvelle-lhotel-dieu-ne-sera-pas-detruit/</ref>. Une maison de santé accueillera 24 cabinets médicaux et paramédicaux au sein d’un bâtiment réhabilité (1 000 m2) construit en 1898 qui abrita la première maternité du site. Le site de 2,8 hectares devrait être totalement restructuré et utilisé en 2026.<br />
<br><br><br><br><br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.117696, -1.678971 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
<br />
== Galerie cartes postales ==<br />
[[Fichier:W762.jpg|left|thumb|Hospice Civil. La Salle d'Opération. ''Carte postale Le Trionnaire, voyagé 1919. Coll. YRG'']]<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
hotel dieu1.jpg|L'Hôtel-Dieu. Entrée principale. ''Carte postale Le Déley (ELD 185), voyagé 1913 . Coll. YRG et AmR 44Z1286''<br />
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<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la ''Collection YRG'', cliquer ''' [[ici 301]]''' ou '''[[ici 735]]'''<br />
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[[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Hotel Dieu]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=H%C3%B4tel-Dieu&diff=85944Hôtel-Dieu2024-03-19T08:59:30Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Monuments historiques]]<br />
<br />
<br />
[[File:Rennes (35) Hôtel-Dieu 04.JPG|Rennes (35) Hôtel-Dieu 04|300px|right|thumb|Fronton de Jean-Baptiste Barré<ref>[[rue Jean-Baptiste Barré]]</ref> (photo de GO69 de Wikimedia Commons)]]<br />
[[Fichier:Plan_h%C3%B4tel_dieu.png|300px|left|thumb|Vue d'architecte du nouvel Hôtel Dieu, vers 1850]]<br />
L''''Hôtel-Dieu''', fondé en 1358 par un prêtre du diocèse de Tréguier, Eudon le Bouteiller, sous le nom d'Hôtel ou Maison de Dieu de Saint-Yves, occupa jusqu'au mois de novembre 1858 un emplacement en bordure du fleuve [[Vilaine]] à quelques pas de la [[Cathédrale Saint-Pierre]]. En 1851, sous le mandat du maire [[Emmanuel Pongérard]], un concours est ouvert pour la construction d'un nouvel hôpital, sur les terrains de la Cochardière, au nord de la ville<ref>http://www.archives.rennes.fr/histoire-de-rennes/edifices/de-la-maison-dieu-a-l-hotel-dieu/</ref>. C'est Aristide Tourneux qui est choisi en 1852<ref>Voir la partie sur les établissements hospitaliers au 19e siècle sur: http://www.condate.rennes.fr/</ref>. La régularisation du cours du fleuve et la construction des quais, en faisant tomber une partie des bâtiments de Saint-Yves, amena la reconstruction de l'Hôtel-Dieu au Nord de la Ville sur le terrain de la Cochardière<ref>[[rue de la Cochardière]]</ref> où on le trouve aujourd'hui.<br />
[[File:Hotel_dieu_Rennes.jpg|300px|right|thumb|Cour du bâtiment principal de l'Hôtel Dieu (''de Wikimedia Commons. photo Lektz'')]]<br />
La construction, sur un plan d'Aristide Tourneux, originaire de Chateaugiron, proche de celui de l'hôpital Lariboisière à Paris, comporte quatre pavillons autour d'une cour centrale et reliés par des galeries surmontées d'un étage. Après 15 ans de discussion sur le choix du terrain (24 000 m2), elle fut commencée en 1854 et s'acheva en 1858 avec son inauguration le 21 novembre, en présence de Elisa Napoléone Baciocchi, cousine germaine de l'empereur.<br />
<br />
Dénommé ''Nouvel Hospice Napoléon '', en souvenir de la visite du chantier qu'y firent, le 20 août 1858, l'Empereur et l'Impératrice<ref>[[Napoléon III à Rennes]]</ref>, il a pris depuis la chute de l'Empire le nom d'Hôtel Dieu. <br />
<br />
Il ne compta d'abord que 200 lits en remplacement des vieux établissements : [[hôpital Saint-Yves]], hospice des Catherinettes [[rue de Paris]], hospice Saint-Melaine, [[rue Saint-Melaine]], l'hospice des Incurables [[rue de la Santé]]. En 1868 on y comptait 365 lits.<br />
<br />
En 1940 les Allemands occupèrent les lieux et l'hôpital fut transféré [[rue Saint-Louis]].<br />
{{Citation|texte=''Dans les années 1980, 4000 accouchements étaient pratiqués à l'Hôtel-Dieu chaque année. Un week-end de Pentecôte, on a recensé pas moins de 52 naissances. Un médecin y était disponible 24h/24, parfois dix jours d'affilée !|auteur=J. Duthoit-Dassonville et C. Le Mercier, respectivement médecin et radiologue, aujourd'hui retraitées du [[CHU de Pontchaillou]]|origine=Les Rennais, janv. fév. 2023, p.38|collecteur=Manu35|date=2023}}<br />
<br />
Dans les années 1990, le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes s'est engagé dans une importante opération de conversion de l'Hôtel Dieu en établissement de personnes âgées. L'actualisation du plan gérontologique contribua à la construction du pavillon Damien Delamaire, inauguré le 23 janvier 1998. Cet établissement de soins de longue durée permit l'hospitalisation et l'hébergement de patients qui ne peuvent être soignés à domicile ou dans une maison de retraite en raison de leur état de santé et/ou de leur grande dépendance (Ehpad de 120 lits). <ref> ''Un legs providentiel pour bâtir la maternité de l'Hôtel-Dieu'', Bernard Boudic, Bulletin et mémoires de la [[Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV)]] t. CXXV - 2021 </ref><br />
<br />
En 2009, la maternité fut transférée à l'hôpital sud et une partie de l'emprise, côté nord, soit 7000 m2, le long de la [[rue de la Cochardière]], a été cédée à un promoteur pour y construire 200 logements. [[Fichier:Rue_Legraverend.png|300px|thumb|La rue de l'Hôtel-Dieu, bien calme vers 1900]]Un [[conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes]] (CPHR) y était installé depuis 2011. Il abrite une collection de 5 000 objets d’ancien matériel offrant une intéressante rétrospective des soins aux 19e et 20e siècles. Des visites sont organisées chaque jeudi pour le grand public<ref> tél: 06 63 02 57 42 et sur la toile : cphr.fr.</ref>.<br />
<br />
Après de nombreuses tractations, l'Hôtel-Dieu ne sera pas totalement détruit. Au contraire, les bâtiments historiques vont être en partie sauvegardés, sinon réhabilités. Il y aura 96 logements, salle de sport, centre de soins "hammam/spa", commerces de proximité et hôtel, un parcauto public de 305 places, le nouveau local du Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes<ref>http://www.rennes-infos-autrement.fr/bonne-nouvelle-lhotel-dieu-ne-sera-pas-detruit/</ref>. Une maison de santé accueillera 24 cabinets médicaux et paramédicaux au sein d’un bâtiment réhabilité (1 000 m2) construit en 1898 qui abrita la première maternité du site. Le site de 2,8 hectares devrait être totalement restructuré et utilisé en 2026.<br />
<br><br><br><br><br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.117696, -1.678971 |width=450|zoom=14}}<br />
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<br />
== Galerie cartes postales ==<br />
[[Fichier:W762.jpg|left|thumb|Hospice Civil. La Salle d'Opération. ''Carte postale Le Trionnaire, voyagé 1919. Coll. YRG'']]<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
hotel dieu1.jpg|L'Hôtel-Dieu. Entrée principale. ''Carte postale Le Déley (ELD 185), voyagé 1913 . Coll. YRG et AmR 44Z1286''<br />
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<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la ''Collection YRG'', cliquer ''' [[ici 301]]''' ou '''[[ici 735]]'''<br />
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<br />
[[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Hotel Dieu]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Louis_Bl%C3%A9riot&diff=85938Rue Louis Blériot2024-03-18T14:39:24Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue Louis Blériot''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre la [[rue Paul Féval]] et la [[rue de l'Alma]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 6 novembre 1936<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. Auparavant il s'agissait de la rue de Beaumont.<br />
<br />
Cette voie rend hommage à Louis Blériot, aviateur (1872 - 1936)<br />
<br />
Au début du XXème siècle entre 1910 et 1912, à l'ère des pionniers de l'aviation, plusieurs aviateurs ont volé au-dessus de l'[[parc des Gayeulles|hippodrome des Gayeulles]] sur des monoplans {{w|Blériot XI}}.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.101981, -1.677274 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Bleriot]][[Catégorie:Quartier 8 : Sud-Gare]][[Catégorie:Rue de Rennes|Bleriot]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Ferme_des_Basses_Ourmes&diff=85937Ferme des Basses Ourmes2024-03-18T14:31:57Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Ferme_des_Basses_Ourmes.png|300px|left|thumb|Ferme des Basses Ourmes en cours de démolition]]<br />
[[Fichier:Site_Basses_Ourmes.png|300px|right]]<br />
'''Les Basses Ourmes''', riveraines de la route de Vern, étaient constituées d’une première propriété de 17 ha et demi (détenue par des commerçants et pharmaciens rennais) et d’une seconde composante d’un hectare qui fut<br />
exploitée par les Primault de 1945 à 1967. On accédait au village des Basses Ourmes depuis le [[Chemin de Ronde]], par une voie sur 300 mètres. L'emplacement correspond maintenant à l'extrémité est de l'[[allée de Varsovie]]. En 1851 le hameau comportait 4 foyers abritant 21 habitants dont 4 laboureurs et 10 domestiques. Un manoir des Basses-Ourmes, situé chemin de Goupillais, était propriété de Renée Midy, veuve de Pierre Fouquet, sieur de la Motte (en 1681), de Clavier (en 1690), de Feuvy (en 1715 et en 1724), et d'Olive Baubigné, veuve d'Abraham Comdamain (en 1731).<br />
<br />
Chez les Primault, un membre de la famille portait le lait tous les jours en ville; une employée fut chargée de transporter les bidons de lait dans une remorque attachée à un vélo, desservant trois dépôts : [[Rue Albert Thomas]], [[rue de Vern]] près de l’école [[Carle Bahon]] et rue des Ateliers, disparue avec la construction du pont Saint-Hélier. En 1951, le portage du lait s’arrêta ; s’y substitua la livraison du beurre assurée par le père qui attelait son cheval pour la tournée, une fois par semaine. L’exploitation fournissait aussi du cidre, non pas dans les cafés comme la plupart des fermes sur Rennes, mais en barriques de 100 litres dans la cité SNCF. D’autres venaient s’approvisionner directement aux Basses Ourmes. Un peu plus près de la rue de Vern, se tenait une seconde ferme, à peu près de même grandeur. Elle se situait à la fin du chemin. Ces exploitations furent rayées de la carte et du terrain en faveur de l'aménagement de la ZUP sud, l'actuel quartier du Blosne.<br />
<br />
===Références===<br />
<br />
https://www.audiar.org/sites/default/files/documents/blosne/O_2013-rapport%20histoire%20Blosne.pdf<br />
<br />
[[Catégorie:Urbanisme]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=1910&diff=8593619102024-03-18T11:22:47Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>*10 février : naissance à Rennes du [[Docteur Roger Maruelle]], chirurgien au Centre Hospitalier Régional.<br />
*6 mars 1910 : fête de la Mi-Carême.<br />
*15 mars : les habitants du quartier de l'usine d'électricité [[Pétition d'habitants du quartier des environs de l'usine d'électricité, 15 mars 1910|lancent une pétition]], pour se plaindre des "''trépidations journalières des moteurs de la dite usine''".<br />
*15 et 16 mai : fête des Fleurs.<br />
*17 mai : décès à Rennes de Frédéric Sacher<ref>[[rue Frédéric Sacher]]</ref><br />
*7 juin : décès de l'ancien maire de Rennes [[Auguste Lajat]]<br />
*29 - 31 juillet : Rennes-Aviation 1910.<br />
*16 octobre : obsèques de Monseigneur Guillois.<br />
*octobre : grève nationale des cheminots.<br />
<br />
La [[clinique de la Sagesse]] est créée par le Dr Follet dans les locaux d'un [[pensionnat de la Sagesse|pensionnat]], en bordure du [[quai d'Ille-et-Rance]]. <br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Éphéméride]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Sacher&diff=85935Rue Frédéric Sacher2024-03-18T11:22:41Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue Frédéric Sacher''' fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 24 juillet 1923 en remplacement de la ''ruelle Saint-Cyr'' où vécut Frédéric Sacher. Elle relie la [[rue Georges Cadoudal]] au nord à la [[rue Papu]] au sud.<br />
<br />
<br />
{{Citation|texte=''EN SOUVENIR DE FREDERIC SACHER - Les habitants des quartiers du faubourg de Brest et de la ruelle Saint-Cyr informent la population rennaise qu'un comité d'organisation d'une fête vient d'être constitué, à l'occasion de la modification du nom de la ruelle Saint-Cyr, en '''rue Frédéric Sacher''', ancien conseiller municipal de Rennes, officier de l'Instruction publique, chevalier de la Légion d'honneur, bienfaiteur et créateur de diverses sociétés (Véloce Club Rennais, Régates rennaises, Anciens Combattants de 1870-1871, et aussi des fêtes des quartiers du Mail, etc...)<br />
<br />
''Ce comité informe que très prochainement, le jour et la date de cette fête, dite « Républicaine » seront annoncés officiellement.''|auteur=Le Comité, dans L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 30 septembre 1924|collecteur=Manu35|date=2018}}<br />
<br />
== Frédéric Sacher ==<br />
<br />
Bienfaiteur des humbles<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref><br />
<br />
(21 mai 1843, Lesneven, Finistère - 17 mai 1910, Rennes)<br />
<br />
Sa famille Sacher vient habiter Rennes en 1852. Frédéric Victor Sacher fut, a-t-on dit, "une des figures rennaises les plus connues et les plus populaires". Le "Père Sacher", comme il était appelé durant sa vieillesse, pour les Rennais était un philanthrope, cherchant à soulager matériellement et moralement tous ceux dans la misère. Ne cherchant aucun profit personnel, il était aussi paternel envers les jeunes, cherchant à les faire accepter de toutes les couches de la société. Il s'occupait également des fêtes de quartiers. Il aimait le mouvement, la vie et était à la tête de multiples organisations en ce sens.<br />
<br />
Administrateur de l'École des Beaux-Arts, officier de l'Instruction publique, conseiller d'arrondissement du canton nord-ouest de Rennes, vice-président du Comice agricole de ce canton, conseiller municipal de la ville de Rennes depuis 1888. En 1896, il est le premier élu de la liste municipale. Nommé premier adjoint, à l'unanimité, il refuse, tenant à rester simple conseiller. C'est d'ailleurs en cette qualité qu'il prend, en 1888, l'initiative d'un superbe monument aux morts au [[Champ de Mars]], à la mémoire des soldats d'Ille-et-Vilaine morts pour la France durant la guerre 1870 - 1871 (Monument déplacé [[square de la Motte]], en 2007) ; il devient le Président du Comité. Le 12 avril 1896, [[le président Félix Faure à Rennes]] inaugura le monument, et ce fut Frédéric Sacher qui, dans un éloquent discours, en fit la remise à la Ville de Rennes.<br />
<br />
En 1890, Frédéric Sacher fonde le Comité de Secours aux Indigents, auquel coopérèrent les notoriétés locales comme Jean Guy<ref>[[rue Jean Guy]]</ref>, patron de fonderie, Charles Oberthür<ref>[[rue François-Charles Oberthür]]</ref> l'imprimeur, Adolphe Orain<ref>[[Allée Adolphe Orain]]</ref> et toute la presse. En 1891, Sacher, nommé délégué cantonal, fait partie de la Commission de la Caisse des Écoles, et organise, en ayant accepté la présidence, l'Exposition [[Jean Leperdit]] qui valut à la place de ce nom la statue de bronze que l'occupation allemande envoya à la fonte et qui revint au même endroit plus tard. En 1896, il fonde la Société des Anciens Combattants de 1870 - 1871, dont il est nommé président d'honneur.<br />
<br />
À Frédéric Sacher l'on doit les fondations de la foire du Mail et des fêtes de quartiers. En 1897, il est appelé à la présidence du Comité Général des Fêtes.<br />
<br />
Lui-même un érudit, archéologue et bibliophile, ce collectionneur transforme presque sa maison de la ruelle Saint-Cyr en musée. Il est également l'auteur du grand ouvrage ''La Bibliographie de la Bretagne'', publié en 1880, ainsi que des '' Ephémérides Rennaises'', de l'annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine.<br />
<br />
Aucun mouvement ne laisse Frédéric Sacher indifférent. La Société des Sports trouve en lui son fondateur. Ainsi en est-il du Cercle des Sports, en 1888, du Véloce Club Rennais, de la [[société des Régates Rennaises - Aviron|Société des Régates de Rennes]]. Il était alors doyen du conseil municipal de Rennes. C'est pourquoi les sociétés sportives de la ville décidèrent de lui offrir une médaille d'or commémorative, qui lui est remise, le 9 juin 1907 au local de la Bourse du commerce. Toutes les notabilités de la ville, préfet en tête, honoraient de leur présence la fête ménagée à "l'homme le plus sympathique de Rennes", dira dans son discours M. Malapert. L'orateur loue en lui "cet ami du riche comme du pauvre, de l'ouvrier comme du patron". Fête où l'on put constater une union totale dans l'hommage rendu par la ville de Rennes à l'un des bienfaiteurs les plus qualifiés.<br />
<br />
Frédéric Sacher, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1908, décède à Rennes, au 18 ruelle Saint-Cyr, le 17 mai 1910.<br />
<br />
== Démographie ==<br />
Un extrait du quotidien rennais nous fait part des difficiles conditions de vie au sein d'un foyer de la rue, sans la nommer directement :<br />
{{Citation|texte=''On voit des choses singulières et bien tristes : J'ai vu hier 9 mètres carrés où, toutes les nuits, reposent sept personnes dont un bébé de quatre jours et sa maman encore alitée, naturellement.<br />
<br />
''C'est dans le quartier du [[faubourg de Brest]], presqu'à l'entrée d'une rue - si l'on peut dire - qui porte le nom d'un vieux Rennais (« bienfaiteur des humbles » dit la pancarte).''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 11 juin 1926|collecteur=Manu35|date=2018}}<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.111555, -1.695286 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Sacher]][[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]][[Catégorie:Rue de Rennes|Sacher]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Hubert_de_Solminihac&diff=85934Hubert de Solminihac2024-03-18T11:05:25Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Rennes sous l'occupation]]<br />
<br />
==Hubert de Solminihac==<br />
<br />
'''Résistant''' (29 octobre 1910, Saint-Brieuc - 20 juin 1990, Chantepie)<br />
<br />
Issu d’une fratrie de sept dont le père est mort pour la France en 1914, Jacques, Hubert, Alain, Marie de Solminihac fait ses études à Rennes. Il entre dans la Résistance en participant au réseau de résistance ''Défense de la France'' dont il devient responsable militaire pour l'Ille-et-Vilaine. C'est sous le seul prénom Hubert qu'il était connu à Rennes. En mai 1944, ''Hémeric'', son pseudo dans la Résistance, accueille à Rennes [[Pierre Herbart]], responsable chargé par le MNL de diriger la prise en main de l'administration en Bretagne.<br />
<br />
Les principaux collaborateurs de Pierre Herbart étaient les membres de Défense de la France, soit issus des groupes locaux, soit venus exprès de Paris : Francis Cleirens (François Constant), François Delhomme (Franck), le Rennais Maurice Delarue (David), Hubert de Solminihac (Hémeric), Mme Martin (alias Pierrette), infirmière de la Croix Rouge, dont le bureau, sous son apparence médico-sociale, servait de "poste de commandement" au palais Saint-Georges. <br />
De Solminihac estima qu’« Herbart essaie vainement d’obtenir une entente avec d’autres mouvements », notamment le Front national communiste.<br />
<br />
Le 3 août 1944 au soir, la veille de la [[libération de Rennes]], le maire de Rennes, le docteur [[René Patay]] voit arriver Hubert de Solminihac, accompagné de quelques résistants, représentant du commissaire de la République nommé par le Comité d'Alger, envoyé par Herbart pour prendre possession de la mairie, qui le contraint à démissionner. En quittant l’hôtel de ville Patay dit : « A vous maintenant de vous occuper des ponts… » <br />
De Solminihac entra au second comité départemental de la libération où siégea aussi Émilienne Martin<ref>[[Émilienne Martin - de Solminihac]]</ref> qu’il épousa et Charles Foulon<ref>[[avenue Professeur Charles Foulon]]</ref>, en évoquant les mémoires de ces camarades, constata que, dans la clandestinité, ce couple comme d’autres se retrouva « doublement uni par l’amour et par l’idéal ».<br />
<br />
De Solminihac eut par la suite une carrière de haut fonctionnaire : il fut nommé sous-préfet de Fougères à la Libération, puis sous-préfet de Brest, puis préfet de Saïda, en Algérie, du 16 janvier 1961 au 9 mai 1962, où son épouse œuvra pour la population d'origine algérienne.<br />
Il décéda à 79 ans et est inhumé avec son épouse au [[Cimetière_de_l'Est|Cimetière de l’Est]] de Rennes.<br />
<br />
===Références===</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=McDonald%27s_Centre_Commercial_Colombia&diff=85933McDonald's Centre Commercial Colombia2024-03-18T08:41:25Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Mcdo.PNG]]<br />
== Histoire == <br />
<br />
===Ouverture de Centre du Centre Commercial Colombia ===<br />
Le Colombia, nommé ''Pôle O'' à son ouverture et comprenant 72 commerces, est le premier centre commercial du centre-ville. Ouvert en 1986<ref>https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/rxc00001973/rennes-ouverture-du-centre-commercial-colombia</ref> sur les plans de [[Louis Arretche]], il représente un élément clé du paysage commercial rennais.<br />
<br />
===Ouverture du McDonald's ===<br />
<br />
Le McDonald's du centre commercial de Colombia est la première franchise McDonald's de Rennes. Pour la petite anecdote le restaurant avait failli fermer peu de temps après son ouverture car il n'était pas assez rentable pour l'enseigne. En 1988, le restaurant est repris par un tout nouveau franchisé, Mario Piromalli. En un an et demi, le restaurant est relancé.<br />
<br />
===Monsieur McDo ===<br />
En 1988, à 28 ans, Mario Piromalli aussi surnommé "Monsieur McDO", réclame une franchise. A ce moment là, la direction lui propose un restaurant moribond dans le centre de Rennes, le McDonald's de Colombia. Il s'agissait là de son premier restaurant, qu'il finira par racheter suite au succès de celui-ci. S'en suit une longue liste d'autres franchises dans [[Rennes Métropole]]. Le breton d'adoption possède aujourd'hui 20 restaurants McDonald's en Ille-et-Vilaine<ref>https://challengeyourself.fr/interview-de-mario-piromalli/</ref>. <br />
<br />
<br />
<br />
===Levier de création d'emplois===<br />
<br />
===Types de services disponibles en restaurant :===<br />
<br />
* Vente à emporter<br />
* Service en salle<br />
* Drive piéton<br />
* McCafé<br />
<br />
==Horaires d'ouverture== <br />
<br />
Le restaurant est ouvert tout les jours dès 7h, le dimanche, les jours fériés. <br />
Vous pouvez y accéder depuis les métros et bus à proximité de l'esplanade de Charles de Gaulle.<br />
<br />
Lundi: 08h00-02h00<br />
Mardi: 08h00-02h00<br />
Mercredi: 08h00-02h00<br />
Jeudi: 08h00-02h00<br />
Vendredi: 24h/24h<br />
Samedi: 24h/24h<br />
Dimanche: 08h00-00h00<br />
<br />
=== Accéder au McDonald's ===<br />
<u>Par les transports en commun :</u><br />
<br />
<u>Métro:</u><br />
<br />
* '''Ligne a, arrêt :''' Charles de Gaules<br />
<br />
<u>Bus:</u><br />
<br />
* '''ligne C1''', arrêt : CDG<br />
* '''ligne C7''', arrêt : CDG<br />
* '''ligne 54''', arrêt : CDG<br />
* '''ligne 55''', arrêt : CDG<br />
* '''ligne 56''', arrêt : CDG<br />
<br />
Adresse : McDonald's Centre Commercial Colombia, 35000 RENNES<br />
<br />
Contact :<br />
02 99 30 13 06 <br />
<br />
<br />
=====Sur la carte=====<br />
<display_map type="terrain" zoom="17" height="500"><br />
48.108674, -1.681421~[[Centre Commercial Colombia]]<br />
</display_map><br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Clara_Burel&diff=85932Clara Burel2024-03-18T08:29:49Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Clara-burel.jpg|alt=Clara Burel à Wimbledon|vignette|Clara Burel]]<br />
'''Clara Burel''', née le 24 mars 2001 à Rennes, est une joueuse de tennis française, professionnelle depuis 2019.<br />
<br />
=== Carrière === <br />
<br />
* Elle commence à pratiquer sur les courts de tennis à l'âge de six ans. Quand elle avait douze ans, elle remporte le Championnat de France junior dans sa catégorie. <br />
<br />
* En junior, elle atteint la finale de l'{{w|Open d'Australie}} puis celle de l'{{w|US Open en 2018}}.<br />
<br />
* Clara Burel atteint en septembre 2018 sa première finale sur le circuit professionnel à {{w|Clermont-Ferrand}}, où elle s'incline contre {{w|Lesley Kerkhove}}. En octobre, elle atteint la finale des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires mais s'incline contre la Slovène Kaja Juvan et remporte ainsi la médaille d'argent. Elle y remporte aussi une médaille de bronze en double mixte avec Hugo Gaston. <br />
<br />
* Elle remporte ensuite le {{w|Masters de Tennis junior|Masters junior}} à {{w|Chengdu}}. Cette performance lui permet de devenir n° 1 mondiale et de terminer l'année 2018 championne du monde junior.<br />
<br />
* Le 16 février 2020, Clara Burel remporte son premier succès sur le {{w|Circuit féminin de l'ITF|circuit ITF}} au tournoi de Grenoble. En septembre, lors des Internationaux de France, Clara Burel bénéficie d'une invitation et accède au 3e tour en battant successivement Arantxa Rus en passant proche de la défaite (6-7, 7-6, 6-3), puis Kaja Juvan (7-6, 6-2), avant de s'incliner en deux sets accrochés contre Zhang Shuai (7-6, 7-5).<br />
<br />
* Clara Burel atteint le troisième tour de l'Open d'Australie 2024, pour la première fois lors de ce tournoi majeur, en battant la joueuse serbe Aleksandra Krunić et la cinquième tête de série, l'américaine Jessica Pegula, sa première victoire dans le top 10. Elle entre ainsi dans le top 50 du classement WTA.<br />
<br />
[[Catégorie:Personnalité]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Jean-Baptiste_Barr%C3%A9&diff=85931Rue Jean-Baptiste Barré2024-03-18T08:22:06Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Rue_Jean-Baptiste_Barr%C3%A9.png|left|250px|thumb|Entre la rue Jean-Baptiste Barré, à droite sur la photo, et la [[rue Marcel Sembat]], la vue aérienne révèle les jardins en cœur d'îlot, insoupçonnés au sol]]<br />
La '''rue Jean-Baptiste Barré''', axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la [[rue de l'Alma]] à la [[rue de Châtillon]]. Elle apparaît dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682<ref>Inventaire topographique. Isabelle Barbedor et Aline Carpentier - 2001</ref>.<br />
<br />
La ville de Rennes rappelle ainsi :<br />
<br />
== Jean-Baptiste Barré ==<br />
[[Fichier:70PX-R~2.JPG|300px|right|thumb|Le médaillon représentant J-B Barré au dessus de sa tombe]]<br />
(28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes)<br />
<br />
Ce sculpteur et peintre, élève du sculpteur nantais Jean Debay, travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa [[rue Nantaise]]. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 [[quai Chateaubriand]]. Sculpteur en titre de le Ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de [[Napoléon III à Rennes]] en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 [[boulevard Magenta]].<br />
Il est enterré au [[cimetière du nord]] à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.(section 1, rang 20, tombe 9)<br />
<br />
[[Fichier:Le carre duguesclin parc du thabor 1892 e.maignen.jpg|300px|right|thumb|Statue de Duguesclin et Colonne Vaneau Papu au Thabor en 1892. (Photo E. Maignen)]]<br />
<br />
Les Rennais lui doivent :<br />
<br />
* en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la [[cathédrale Saint-Pierre]],<br />
<br />
* la façade sculptée de ''l'hôtel Barré'', réalisée en 1844 au 5,[[quai Chateaubriand]] immeuble de style néo-Renaissance construit par [[Louis Leray]],<br />
* en 1836 la statue au sommet de la colonne Vaneau-Papu, rénovée en mars 2016, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du [[Thabor]],<br />
* le fronton de l'Hôtel-Dieu<ref>[[rue de l'Hôtel Dieu]]</ref>,<br />
* la statue ''L'Espérance'' en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du nord,<br />
* la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du [[musée des beaux-arts]], représentant la Bretagne entourée des attributs des lettres, des sciences et des arts,<br />
[[Fichier:Facade_neo_renaissance.jpeg|250px|left|thumb|Le n°5 du quai Chateaubriand, de style néo-Renaissance]]<br />
<br />
* Les statues de Saint Paul et Saint Melaine, sur deux petits côtés de la tour octogonale de l'[[église Notre-Dame-en- Saint-Melaine]],<br />
* en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par [[Auguste-Louis Jobbé-Duval]]<ref>[[allée Auguste-Louis Jobbé Duval]]</ref> dans la salle éponyme, au Palais du [[Parlement de Bretagne]],<br />
* vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du [[lycée Émile Zola]], [[avenue Janvier]],<br />
* en 1848, un buste de [[Jean Leperdit]] (au Musée des Beaux-Arts),<br />
* la décoration, continuée à sa mort par [[Jean-Baptiste Martenot]] de l'hôtel Leofanti, à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et de la [[rue Maréchal Joffre]]<ref>''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref>,<br />
* À Fougères, 32 rue Nationale, au 1er étage d'un hôtel néo-Renaissance, des décors végétaux et le portrait de François Ier et de ses maîtresses.<br />
<br />
Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine, telles l'église Saint-Pierre à Evran où l'on voit plusieurs statues de 1850 : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul, et l'église de Les Brulais (Ille-et-Vilaine).<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Jean-Baptiste Barré, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Références ==<br />
<references/><br />
<br />
<br />
== Galerie cartes postales ==<br />
<gallery perrow="5" widths="180"><br />
barré3.jpg|Maison Renaissance. ''Hôtel Barré, quai Chateaubriand''. Léon et Lévy (LL 87). Coll. YRG et AmR 44Z1462<br />
barré4.jpeg<br />
barré7.jpg|Statue de Duguesclin au Thabor. Carte postale Le Déley (ELD 36). Coll. YRG et AmR 44Z<br />
barré6.jpg<br />
</gallery>[[Catégorie:Voie de Rennes|Barre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Barre]]<br />
<br />
<br />
<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la ''Collection YRG'', cliquer '''[[ici 333]]''' <br />
<br />
.</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Au_Grand_Four,_ancienne_boulangerie_de_Victor_Colvez&diff=85930Au Grand Four, ancienne boulangerie de Victor Colvez2024-03-18T08:20:53Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>'''Au Grand Four''' est le nom d'une ancienne boulangerie de [[Victor Colvez (1864-1932)]] et son épouse [[Léonie Victoire Dauphin]], située 20 Rue le Bastard à Rennes.<br />
<br />
== La liberté de la boulangerie à Rennes, porteuse de nombreuses formes d'engagement ==<br />
<br />
Le Rennais Victor Colvez, boulanger de son état, était établi ''Au grand Four'' 22 [[rue Le Bastard]], et il était même président du syndicat des Boulangers. Ainsi le 18 juin 1902 "''le dévoué syndic de la Boulangerie M. Colvez''" préside une réunion de 36 patrons et de 70 ouvriers pour examiner les revendications de ces derniers. <ref>''Ouest-Eclair'', 19 juin 1902</ref> Colvez semblait avoir un commerce prospère; on le trouve parmi les commerçants donateurs de ''surprises'' à 500 Rennais qui, le samedi 2 et le dimanche 3 août, seraient repérés avec un journal ''Ouest-Eclair'' à la main; il offrait un gâteau de 4 livres.<ref> ''Ouest-Eclair'', 2 août 1902</ref> En janvier 1903, c'est chez M. Colvez que l'on peut envoyer des dons en argent permettant de financer des caisses de pains recuits fabriqués à sa boulangerie, se conservant six semaines, que M. Colvez se charge de faire parvenir au plus vite aux pêcheurs de sardines "affamés".<ref> ''Ouest-Eclair'' 18 janvier 1903</ref><br />
<br />
=== La crise sardinière de 1902-1913 au cœur des affrontements religieux en Bretagne ===<br />
<br />
Au début de l’automne 1902, la sardine a disparu des côtes bretonnes et vendéennes ; 15 000 à 20 000 ouvrières des conserveries, et le double de pêcheurs sont au chômage. La misère se fait tous les jours plus pesante. Pour tenter de la soulager, des fonds importants sont recueillis après une intense campagne de presse et un formidable élan national. Pour les distribuer, un comité de secours est constitué en janvier 1903, mais pour beaucoup de donateurs il présente le défaut d’être dirigé par des personnalités proches du gouvernement jugé trop républicain. Un second comité catholique est donc créé pour répondre aux attentes des donateurs hostiles aux radicaux et au gouvernement d’Émile Combes. Le grand débat d’idées à propos de la séparation de l’État et de l’Église qui secoue la France au cours des premières années du xxe siècle trouve assez étonnamment un prolongement inattendu dans la grande crise sardinière qui frappe la Bretagne entre 1902 et 1907<ref>https://journals.openedition.org/abpo/639#tocto2n2</ref>.<br />
<br />
== Un destin en Amérique ==<br />
<br />
Un an plus tard, Colvez apparait ruiné. Le journal l'''Ouest-Eclair'' du 5 février 1904 fait état de démarches procédurales de faillite d'un Colvez au tribunal de commerce: ''9 mars, 9 heures, faillite Colvez, 2e et dernière affirmation des créances. Clôture pour insuffisance d'actif''. <ref> ''Ouest-Eclair'', 26 février 1904</ref> La famille Colvez sera bien loin de Rennes quand, le 21 décembre 1904 à 7 h 1/2, on procède au tribunal de commerce pour la faillite Colvez à la reddition de compte.<br />
[[Fichier:Malou.png|left|250px|thumb|Le vapeur le ''Malou'' en baie de Saint-Malo]]<br />
<br />
=== Du champ à l'assiette : une recette gagnante ! ===<br />
<br />
Ayant écouté l'appel du père Le Floc'h, qui veut fonder une colonie catholique pour faire reculer les protestants qui envahissent le Saskatchewan, Colvez, ruiné, avait décidé de partir au Canada avec son épouse et ses cinq enfants et pour avoir des chances d'être agréé, le boulanger est enregistré comme fermier. <br />
<br />
[[Fichier:Itinéraire de Victor Colvez de Rennes à Prince Albert (Saskatchewan).png|vignette|Itinéraire de Victor Colvez de Rennes à Prince Albert (Saskatchewan)]]<br />
<br />
== Quel héritage odonymique à Rennes ? ==<br />
<br />
L'odonymie est la branche de la toponymie qui s'intéresse aux noms de voies, notamment rues, avenues, boulevards, impasses, etc., et plus généralement aux noms d'espaces publics ouverts (places, esplanades, squares, etc.)<br />
<br />
Un nom de rue en son souvenir pourrait permettre aux citoyens de se remémorer les enjeux de fabrication du pain au XIXe siècle. Et de réfléchir au croisement des deux industries de meunerie et de boulangerie pour en effet rapprocher le consommateur de pain au plus près du producteur de blé, dans une logique de "circuit court" en écho à la campagne de Rennes Métropole "Agir pour des métiers d'avenir". C'est un fait, 40 % des agriculteurs et agricultrices vont partir à la retraite dans les 10 ans.</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Foul%C3%A9es_Saint_Gilloises&diff=85804Foulées Saint Gilloises2024-03-14T15:51:25Z<p>Manu35 : /* Palmarès du semi-marathon */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Athlétisme]]<br />
[[Catégorie:Saint-Gilles]]<br />
Les '''Foulées Saint Gilloises''' sont une manifestation organisée par l'Union sportive de [[Saint-Gilles]] depuis [[2006]]. <br />
<br />
Le samedi 3 mars 2012, la manifestation propose des courses pour les jeunes, une course populaire (7,1 km) et un semi-marathon, qui réunit 1000 coureurs, un record pour l'épreuve. <br />
<br />
==Palmarès du semi-marathon==<br />
<br />
===2024===<br />
<br />
Hommes :<br />
<br />
#Louis-Marie Kerrand Huang (EA Pays de Brocéliande), 1h 08min 42sec<br />
#Léo Hubert (Saint-Cast-le-Guildo), 1h 12min 04sec<br />
#Jordane Auffray (Team Legendre), 1h 13min 19sec<br />
<br />
Femmes :<br />
<br />
#Fanny Malagré (S/L Pacé en Courant), 1h 22min 05sec<br />
#Céline Radigois (Joggers du Couesnon), 1hh 26min 38sec<br />
#Louen Le Meur (Brocéliande Triathlon), 1h 27min 49sec<br />
<br />
===2012===<br />
<br />
Hommes : <br />
<br />
#Mohamed Ben Khedda (Ligue des Flandres), 1h 09min 29sec<br />
#Jérôme Gautier ([[Courir à Chantepie]]), 1h 12min 10sec <br />
#Sébastien Descormiers (AL Brécé 35), 1h 13min 57sec<br />
<br />
Femmes : <br />
<br />
#Corinne Gaborit (REDEK Bréteil), 01:30:21<br />
#Vanessa Carnet (ALBA Brécé), 01:32:23<br />
#Jeanne Elisabeth Daugan (AC La Rance), 01:32:27<br />
<br />
===2011===<br />
''A compléter''<br />
===2010===<br />
''A compléter''<br />
===2009===<br />
''A compléter''<br />
===2008===<br />
''A compléter''<br />
===2007===<br />
''A compléter''<br />
===2006===<br />
''A compléter''<br />
<br />
==Lien externe==<br />
*[http://coursapiedstgilles.free.fr/ Site Course à Pied à Saint-Gilles]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Madame_du_Campfranc&diff=85803Rue Madame du Campfranc2024-03-14T08:50:39Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>La '''rue Madame Du Campfranc''' est une rue de [[Rennes]] dénommée par délibération du conseil municipal du 31 décembre 1928. La voie fut réalisée au nord de la propriété de Madame du Campfranc et de son mari, au lieu-dit ''La Bouquinais'' le long de la route de [[Chantepie]], situé entre l'[[avenue Monseigneur Mouézy]] et le [[Boulevard Villebois-Mareuil]]. Cette rue axée nord-ouest - sud-est, se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie.<br />
<br />
== Madame du Campfranc ==<br />
<br />
'''Romancière, (25 mars 1846, Paris - 27 Janvier 1908, Rennes)'''<br />
<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref><br />
<br />
Marie Emilie de Vimont est née au berceau de la famille près de Lisieux, le château de Campfranc dont Marie va faire son pseudonyme.<br />
<br />
Elle épouse Jules Coutance, capitaine d'artillerie et le couple s'installe à Rennes où Marie a déjà une sœur et va y trouver une propriété qui est à vendre juste à côté de chez elle, dans le faubourg Saint-Hélier, le long de la route menant de Rennes à Chantepie au lieu-dit ''La Bouquinais'' (actuellement entre la [[rue de la Serpette]] et la [[rue Boisgelin de Cucé]]), lieu paisible où son mari en retraite se livrera à son plaisir favori, la culture des fleurs et se fera une vraie spécialité des roses de la Bouquinais, qui seront célèbres aux alentours. D'ailleurs ils ne vont pas être dérangés par le vacarme du tramway puisqu'ils ont obtenu une modification du trajet.<br />
<br />
Entre 1880 et 1908, Madame du Campfranc publie de nombreux romans pour la jeunesse. Une morale solide se dégage de ces pages.<br />
<br />
Ses romans enchantent les jeunes lectrices de la seconde partie du 19e siècle, édités en volumes mais aussi publiés sous forme de feuilleton dans des journaux périodiques comme "L'Ouvrier", "les Veillées des Chaumières" ou dans le quotidien politique et religieux "La Liberté". Ce sont des journaux avec un discours catholique où les lecteurs et plus précisément les lectrices savent que le roman publié est un instrument de propagande et une leçon de morale; d'ailleurs les annonces des feuilletons à venir son très claires : "Ces romans sont écrits en vue de montrer le devoir accompli, si difficile soit-il, trouve toujours sa récompense non seulement au ciel, mais encore dès ce monde". Son roman "Toit de Chaume", qui va également sortir en feuilleton va être couronné par l'Académie. Quelques-uns des romans entraînent leurs lecteurs vers les pays des missions de Mgr Lavigerie ou touchent discrètement les questions sociales.<br />
<br />
Plusieurs de ses œuvres vont être rééditées, notamment quand l'action se situe en Bretagne, bien que d'origine normande, elle soit très attachée à sa région d'adoption. L'entier profit de son œuvre littéraire allait aux pauvres. Madame du Campfranc, très dévouée, devient la présidente du bureau de Charité de la paroisse Saint-Hélier et s'occupe entre autres de la bibliothèque paroissiale. C'est à celle-ci qu'elle fait don de nombreux exemplaires de ses différents romans. Elle ne se doutait pas que de très nombreux exemplaires de ses éditions allaient disparaître durant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de la ville de Rennes, car elle se trouve à proximité de la gare de triage qui fut fréquemment visée.<br />
<br />
Dans les dernières années de son existence, elle perd peu à peu la vue, ce qui va l'éprouver et elle est obligée de déposer prématurément sa plume. Gravement atteinte d'une congestion pulmonaire, elle exprime la volonté d'être transportée à la [[clinique Saint-Yves]] pour éviter à son mari, qu'elle a tant aimé, d'assister à ses derniers moments. Deux jours après, elle y décède.<br />
<br />
Parmi ses œuvres, on peut citer : ''Toit de Chaume'' (1895 - Couronné par l'Académie) ; ''Héroïsme au pays des neiges'' (1902 - c'est la longue et angoissante attente d'une femme, dont le mari est témérairement parti en ballon dans la direction du pôle) ; ''Rêve de Femme'' (1903) ; ''La dot de Germaine'' (1889) ; ''Edith'' (1899, puis nouvelle édition en 1924) ; ''Le Manuscrit d'Inès'' (1898) ; ''La Mission de Marguerite'' (1903) ; ''Rêve et Réveil'' (1882) ; ''Les Walbret'' (1885) ; ''Le roman d'une sainte'' (1893) ; ''Sœur Louise'' (1891) ; ''Exil !'' (1885) ; ''Obéissance'' (1890).<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Madame du Campfranc, Rennes |width=450|zoom=17}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Matrimoine|Campfranc, Rue Madame du]]<br />
[[Catégorie:Personnalité|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Rue de Rennes|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Quartier 7 : Francisco Ferrer – Landry – Poterie]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Madame_du_Campfranc&diff=85802Rue Madame du Campfranc2024-03-14T08:47:57Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue Madame Du Campfranc''' est une rue de [[Rennes]] dénommée par délibération du conseil municipal du 31 décembre 1928. La voie fut réalisée au nord de la propriété de Madame du Campfranc et de son mari, au lieu-dit ''La Bouquinais'' le long de la route de [[Chantepie]], situé entre l'[[avenue Monseigneur Mouézy]] et le [[Boulevard Villebois-Mareuil]]. Cette rue axée nord-ouest - sud-est, se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie.<br />
<br />
== Madame du Campfranc ==<br />
<br />
'''Romancière, (25 mars 1846, Paris - 27 Janvier 1908, Rennes)'''<br />
<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref><br />
<br />
Marie Emilie de Vimont est née au berceau de la famille près de Lisieux, le château de Campfranc dont Marie va faire son pseudonyme.<br />
<br />
Elle épouse Jules Coutance, capitaine d'artillerie et le couple s'installe à Rennes où Marie a déjà une sœur et va y trouver une propriété qui est à vendre juste à côté de chez elle, dans le faubourg Saint-Hélier, le long de la route menant de Rennes à Chantepie au lieu-dit ''La Bouquinais'' (actuellement entre la [[rue de la Serpette]] et la [[rue Boisgelin de Cucé]]), lieu paisible où son mari en retraite se livrera à son plaisir favori, la culture des fleurs et se fera une vraie spécialité des roses de la Bouquinais, qui seront célèbres aux alentours. D'ailleurs ils ne vont pas être dérangés par le vacarme du tramway puisqu'ils ont obtenu une modification du trajet.<br />
<br />
Entre 1880 et 1908, Madame du Campfranc publie de nombreux romans pour la jeunesse. Une morale solide se dégage de ces pages.<br />
<br />
Ses romans enchantent les jeunes lectrices de la seconde partie du 19e siècle, édités en volumes mais aussi publiés sous forme de feuilleton dans des journaux périodiques comme "L'Ouvrier", "les Veillées des Chaumières" ou dans le quotidien politique et religieux "La Liberté". Ce sont des journaux avec un discours catholique où les lecteurs et plus précisément les lectrices savent que le roman publié est un instrument de propagande et une leçon de morale; d'ailleurs les annonces des feuilletons à venir son très claires : "Ces romans sont écrits en vue de montrer le devoir accompli, si difficile soit-il, trouve toujours sa récompense non seulement au ciel, mais encore dès ce monde". Son roman "Toit de Chaume", qui va également sortir en feuilleton va être couronné par l'Académie. Quelques-uns des romans entraînent leurs lecteurs vers les pays des missions de Mgr Lavigerie ou touchent discrètement les questions sociales.<br />
<br />
Plusieurs de ses œuvres vont être rééditées, notamment quand l'action se situe en Bretagne, bien que d'origine normande, elle soit très attachée à sa région d'adoption. L'entier profit de son œuvre littéraire allait aux pauvres. Madame du Campfranc, très dévouée, devient la présidente du bureau de Charité de la paroisse Saint-Hélier et s'occupe entre autres de la bibliothèque paroissiale. C'est à celle-ci qu'elle fait don de nombreux exemplaires de ses différents romans. Elle ne se doutait pas que de très nombreux exemplaires de ses éditions allaient disparaître durant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de la ville de Rennes, car elle se trouve à proximité de la gare de triage qui fut fréquemment visée.<br />
<br />
Dans les dernières années de son existence, elle perd peu à peu la vue, ce qui va l'éprouver et elle est obligée de déposer prématurément sa plume. Gravement atteinte d'une congestion pulmonaire, elle exprime la volonté d'être transportée à la [[clinique Saint-Yves]] pour éviter à son mari, qu'elle a tant aimé, d'assister à ses derniers moments. Deux jours après, elle y décède.<br />
<br />
Parmi ses œuvres, on peut citer : ''Toit de Chaume'' (1947 - Couronné par l'Académie) ; ''Héroïsme au pays des neiges'' (1902 - c'est la longue et angoissante attente d'une femme, dont le mari est témérairement parti en ballon dans la direction du pôle) ; ''Rêve de Femme'' (1903) ; ''La dot de Germaine'' (1930) ; ''Edith'' (1899, puis nouvelle édition en 1924) ; ''Le Manuscrit d'Inès'' (1898) ; ''La Mission de Marguerite'' (1903) ; ''Rêve et Réveil'' (1882) ; ''Les Walbret'' (1885) ; ''Le roman d'une sainte'' (1893) ; ''Sœur Louise'' (1891) ; ''Exil !'' (1885) ; ''Obéissance'' (1890).<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Madame du Campfranc, Rennes |width=450|zoom=17}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Matrimoine|Campfranc, Rue Madame du]]<br />
[[Catégorie:Personnalité|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Rue de Rennes|Campfranc]]<br />
[[Catégorie:Quartier 7 : Francisco Ferrer – Landry – Poterie]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=1985&diff=8578619852024-03-12T14:50:01Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Éphéméride]]<br />
* 17 janvier : température la plus basse jamais enregistrée à Rennes, station météo Rennes - Saint-Jacques : -14.7°C<ref>https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/carte-vous-avez-froid-temperatures-bretagne-sont-pourtant-loin-records-1178291.html</ref>.<br />
* 1er février : visite du Président {{w|François Mitterand}}<ref>Voir notamment le dossier Présidents en visite, [http://www.archives.rennes.fr/fileadmin/archives/documents/action_culturelle/Rennes_Nantes/Presidents_en_visite.pdf Archives de Rennes]</ref>.<br />
* 27 septembre : Danielle Mitterrand pose la première pierre de la [[Maison Verte]] à Villejean, dont son association "Cause commune", devenue France-Libertés, soutient la construction.<br />
* dans la nuit du 24 au 25 décembre : une jeune lionne découverte dans les étages lors de l'incendie du snack-bar "la Panthère Rose" au 28 [[rue de Châteaugiron]]<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-la-nuit-de-noel-une-lionne-dans-limmeuble-en-feu-3938381</ref>, rappelle qu'[[" À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "]].<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=1985&diff=8578519852024-03-12T14:45:50Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Éphéméride]]<br />
* 1er février : visite du Président {{w|François Mitterand}}<ref>Voir notamment le dossier Présidents en visite, [http://www.archives.rennes.fr/fileadmin/archives/documents/action_culturelle/Rennes_Nantes/Presidents_en_visite.pdf Archives de Rennes]</ref>.<br />
* 27 septembre : Danielle Mitterrand pose la première pierre de la [[Maison Verte]] à Villejean, dont son association "Cause commune", devenue France-Libertés, soutient la construction.<br />
* dans la nuit du 24 au 25 décembre : une jeune lionne découverte dans les étages lors de l'incendie du snack-bar "la Panthère Rose" au 28 [[rue de Châteaugiron]]<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-la-nuit-de-noel-une-lionne-dans-limmeuble-en-feu-3938381</ref>, rappelle qu'[[" À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "]].<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=1985&diff=8578419852024-03-12T14:45:10Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Éphéméride]]<br />
* 1er février : visite du Président {{w|François Mitterand}}<ref>Voir notamment le dossier Présidents en visite, [http://www.archives.rennes.fr/fileadmin/archives/documents/action_culturelle/Rennes_Nantes/Presidents_en_visite.pdf Archives de Rennes]</ref>.<br />
* 27 septembre : Danielle Mitterrand pose la première pierre de la [[Maison Verte]] à Villejean, dont son association "Cause commune", devenue France-Libertés, soutient la construction.<br />
* dans la nuit du 24 au 25 décembre : une jeune lionne découverte dans les étages lors de l'incendie du snack-bar "la Panthère Rose" au 28 [[rue de Châteaugiron]], rappelle qu'[[" À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "]].<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_Jacques_Collebaud_dit_Jachet_de_Mantoue&diff=85773Allée Jacques Collebaud dit Jachet de Mantoue2024-03-11T13:45:42Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>L' '''allée Jacques Collebaud dit Jachet de Mantoue''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur l'[[avenue de Cork]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie rend hommage à Jacques Collebaud dit Jachet de Mantoue (1483, Vitré - 2 octobre 1559, Mantoue, Italie), musicien breton du XVIème siècle. Son nom serait en réalité orthographié Jacques Colebault.<br />
<br />
Enfant surdoué, Jacques Colebault aurait été recruté « dès 1490, à l'âge de 7 ans, par la maîtrise (que l'on appelle également psallette<ref>[[rue de la Psalette]]</ref>, c'est-à-dire un chœur au service d'un seigneur) que déjà en 1455, le comte Guy XIV et son épouse Françoise de Dinan, avaient établie à la collégiale de Vitré »<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/vitre-35500/jachet-de-mantoue-le-musicien-prodige-5898084</ref>. Dès le plus jeune âge, il est remarqué pour son talent sans égal à l'époque par... la duchesse [[Anne de Bretagne]].<br />
<br />
Lors de la déclaration de guerre entre la France et la Bretagne, en janvier 1489, la cour d'Anne de Bretagne est réfugiée à Rennes. De son côté, le jeune choriste suit Anne à Paris, où elle sera couronnée reine de France à Saint-Denis, le 8 février 1492. Il est alors chanteur à la chapelle royale, et suit des cours de composition. Avec les musiciens de la chapelle royale, qui accompagnait le deuxième époux d'Anne, Louis XII (1462-1515), il suit le roi lors de ses campagnes italiennes, qui débutent en 1494 et se terminent en 1559, l'année de décès de Jachet de Mantoue.<br />
<br />
Jachet de Mantoue s'installe donc probablement très jeune en Italie. Il réside à Modène (Émilie-Romagne) en 1519, mais aurait été recruté comme chantre (chanteur) dès 1510 dans la maison de la {{w|famille Ragoni}}, à Modène. En 1526, il part pour Mantoue, petite ville de 50 000 habitants, 75 kilomètres plus au nord, où il passe le reste de sa vie. Il est alors protégé par Ercole Gonzaga (Hercule de Gonzague), évêque de Mantoue, qui apprécie beaucoup Jachet. Ce dernier est aussi protégé par les papes Médicis, Léon X et Clément VII, qui apprécient son talent musical. En 1530 et 1532, Jachet de Mantoue est au service du pape à Rome. En 1539, il est nommé « maestro di cappella » (maître de chapelle) de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, église du cardinal Gonzaga.<br />
<br />
Jachet de Mantoue est considéré « comme un des grands maîtres de la polyphonie sacrée de la Renaissance ».<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Allée Jachet de Mantoue, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Collebaud]][[Catégorie:Quartier_7_:_Francisco_Ferrer_–_Landry_–_Poterie]][[Catégorie:Allée de Rennes|Collebaud]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Saint-Jacques-de-la-Lande_en_1934&diff=85772Saint-Jacques-de-la-Lande en 19342024-03-11T13:12:20Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Jacques-de-la-Lande]]<br />
<br />
===Une petite commune===<br />
<br />
En 1934, après la création de l'aérodrome Joseph le Brix, plus connu sous le nom d'[[aéroport de Rennes - Saint-Jacques]], la commune recense 1812 habitants<ref>recensement de 1931</ref>, dont 525 électeurs (masculins). Elle est desservie par l'autobus départemental Loéhac - Rennes. Elle tient sa foire le lundi avant la Saint-Jean<ref>Annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine - imp. Simon 1935</ref>.<br />
[[Fichier:Eglise_de_saint_jacques_de_la_lande.jpeg|300px|tight|thumb|L'église de Saint-Jacques avant la destruction du clocher par les Allemands en 1941<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam, imp. Les Nouvelles</ref>]]<br />
Le maire est depuis 1925 Francisque Daniel, poste qu'il occupera jusqu'en mai 1945, avec un adjoint, Jh. Chatel et onze conseillers. Le secrétaire est M. Foutel, aussi instituteur. Il y a aussi une institutrice Mme Defay. L'instituteur libre est l'abbé Lebourgeois. Le recteur est J. Vallais.<br />
<br />
A l'école du ''Pigeon Blanc'', il y a un directeur, M. Thébault, et trois adjointes dont Mme Thébault.<br />
<br />
===essentiellement rurale===<br />
<br />
La partie urbaine entre route de Nantes et route de Redon est embryonnaire et le bourg est donc le noyau principal, en partie rasé par les Allemands en 1941 pour les besoins de l'agrandissement de l'aérodrome.<br />
<br />
On recense: 4 bouchers, 2 boulangers, 1 bourrelier, 3 charrons, 10 débitants de boisson, 6 épicerie-merceries, 3 maréchaux, 2 restaurateurs, 1 vendeur de sons et fourrages, 1 bureau de tabac et 1 tailleur, 36 agriculteurs et 2 châtelains au ''Hautbois'' et à ''Le Maloré''.<br />
<br />
===références===<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_des_Iles_Chausey&diff=85771Allée des Iles Chausey2024-03-11T13:09:44Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>L' '''allée des Iles Chausey''' se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur la [[rue de Saint-Laurent]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 novembre 1976<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à l'archipel de Normandie portant le même nom. Rattachées à la France, les îles sont situées au nord de la baie du Mont-Saint-Michel.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Allée des Iles Chausey, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Iles Chausey]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Allée de Rennes|Iles Chausey]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Victor_Hugo&diff=85770Rue Victor Hugo2024-03-11T13:07:18Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Marchand_tailleur_rue_victor_hugo.jpeg|250px|left|thumb|Rault, marchand-tailleur, rue Victor Hugo, publicité de 1904]]<br />
[[Fichier:Puits.png|200px|left|thumb|Puits du 17e siècle, seul reste du couvent des Cordeliers]]<br />
[[Fichier:La_rue_victor_hugo.jpeg|300px|right|thumb|La rue Victor Hugo en direction de la [[place du Parlement de Bretagne]] vers [[1905]] : traversée de piétons et... de vaches. Photo E. Maignen.]]<br />
[[Fichier:Rue_Victor_Hugo.png|300px|tight|thumb|La rue Victor Hugo, depuis la place du Parlement de Bretagne en bas à droite vers le [[contour de la Motte]] en haut à gauche]]<br />
===Une rue du début du 19e siècle===<br />
La '''rue Victor Hugo''' est une rue du centre de [[Rennes]], partant de la [[place du Parlement de Bretagne]] et se prolongeant à l'est du carrefour du [[contour de la Motte]] et de la [[rue Gambetta]] jusqu'à sa jonction avec la [[rue Martenot]]. Cette voie, aux beaux immeubles de rapport, la plupart construits entre 1830 et 1850, a de l'allure, mais son extrémité marque la fin du centre-ville commercial.<br />
<br />
La rue fut ouverte en [[1829]] à travers l'ancien [[couvent des Cordeliers]]. Outre la destruction du couvent des Cordeliers, elle nécessita celles de la Petite Motte, d'un portail et d'un morceau de la tour carrée, restes de l'église Saint-Georges et de la porte du même nom. Elle avait été proposée en [[1808]] par l'architecte départemental [[Philippe Binet]] pour raccourcir la liaison ouest-est à travers le centre-ville sur l'axe routier Paris-Brest. Par le percement de la rue on visait à améliorer la circulation aux abords de la ville haute, qui passait par le faubourg de Paris, contournant la Motte par le nord pour rejoindre l'entrée de l'actuelle [[rue des Fossés]] d'où l'on descendait suivant une forte déclivité du terrain, pour aboutir à la porte entre les tours Saint-Georges. La nouvelle rue va donc permettre de relier la [[rue de Paris]] à la place du Palais et au-delà à l'actuelle [[rue Nationale]], faisant passer les voyageurs devant l'un des plus importants monuments de la ville. C'était aussi l'occasion de parachever l'unité de la ''place du Palais''. La rue prit d'abord le nom de [[percée des Cordeliers]] puis successivement ceux de ''rue Charles X'', ''rue de la République'', ''rue Louis-Philippe'' pour devenir '''rue Victor Hugo''' le 15 juin 1885, soit trois semaines après le décès du célèbre écrivain. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 15 juin [[1885]]. Cette rue constitue un bel ensemble dans la ville, témoin de la conception urbaine des années 1830.<br />
<br />
[[Fichier:Reclame_pour_magasin_de_fourrures_1934.jpeg|150px|left|thumb|Réclame pour un magasin de fourrures en 1934, rue Victor Hugo.]]<br />
Un ensemble d'immeubles de rapport fut construit en 1845, 1846 par l'architecte Béziers-La Fosse, auteur du lotissement du Mail Donges, premier grand ensemble depuis le début du 19e siècle (N° 7, 9, 11 de la rue). <br />
[[Fichier:Immeubles_rue_Victor_Hugo.png|450px|center|thumb|Immeubles N° 11, 9 et 7, construits en 1845, 1846]]<br />
<br />
À la fin des années 30 et au début des années 40 exista au 9 ou au 11 de la rue un tout petit établissement d'enseignement primaire connu comme [[Le p'tit cours de la rue Victor Hugo]].<br />
<br />
== Biographie Victor Hugo <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
{{w|Victor Hugo}} dont on connaît les œuvres, tout particulièrement "Les Misérables" et "Notre-Dame de Paris", mais aussi "Ruis Blas", "Marie Tudor", "Le Roi s'amuse", "Lucrèce Borgia", et "93", qui se passe principalement à Fougères où l'écrivain avait souvent l'habitude de venir, car la maîtresse qu'il eut pendant 50 ans, Juliette Drouet, était originaire de cette ville. <br />
<br />
Victor Hugo passait souvent par Fougères pour se rendre dans ses propriétés sur les îles de Jersey et de Guernesey. Il avait du sang breton par sa mère, Sophie Trébuchet dont il est dit que son amant {{w|Victor Fanneau de la Horie}} parrain du petit Victor, d'où le même prénom, en était aussi le père.<br />
<br />
C'est à Rennes en [[1788]] que débuta la Révolution française : le couvent des Cordeliers fut l'un des cadres des prémices de la Révolution en janvier [[1789]]. Les députés des États de Bretagne y jurent de demeurer fidèles à l'ancienne constitution du duché de Bretagne. À cette époque, parmi les étudiants en droit se trouvait un certain Jean-Victor Moreau, futur général de Napoléon avant de se retourner contre lui et qui eut pour aide de camp un certain Victor Fanneau de la Horie, le précepteur (c'est-à-dire l'éducateur) de Victor Hugo.<br />
<br />
== Victor Hugo de passage à Rennes en 1834 ==<br />
{{Citation|texte=''Le 7 août 1834 Victor Hugo visitait notre ville<br />
<br />
''Le 7 août 1834, un siècle, ce matin même, à 5 h. 30, entre les ''Feuilles d'Automne'' et les ''Chants du Crépuscule'', Victor Hugo, arrivé à Rennes « au point du jour », confiait à un correspondant, « qu'à part quelques vieilles maisons, la ville ne signifiait pas grand'chose » ! Notons de suite que le jugement de ce jeune poète de 32 ans, ne traine pas... A peine s'il fait jour, depuis une heure et notre capitale bretonne est déjà rangée parmi les inutilités, comme cela, au débotté... Victor Hugo n'a vu ni la place aux Arbres, ni la place du Palais, ni la promenade du Mail, ni le Thabor. Sait-il que dix libraires se souviennent ici, comme si cela était d'hier, des controverses de 1827, ''autour de la préface de Cromwell'' ? Ne devine-t-il pas, l'ingrat, que cette rue nouvelle, s'ouvrant dans l'enclos des Cordeliers reniera, un jour, le vocable du Roi-Citoyen<ref>Surnom donné à Louis Philippe 1er et que lui-même revendiquait, il est le dernier monarque à avoir régné en France, entre 1830 et 1848, et s'avère bien moins traditionaliste que ses prédécesseurs.</ref>, pour s'appeler la rue Victor Hugo ?<br />
<br />
''M. Henry Jouin, dans son « ''Rennes il y a cent ans'' », eût été, pour le voyageur désabusé et méprisant, le meilleur des guides. Au lieu d'exhaler sa mauvaise humeur, gageons que « l'un des trois grands estomacs<ref>Cf la citation de Charles-Augustin Sainte-Beuve, critique littéraire et écrivain, qui fit partie du "'Cénacle'", l'école romantique constituée en 1827 autour de Victor Hugo : «L'histoire naturelle connaît trois grands estomacs : le canard, le requin et Victor Hugo. »</ref>, connus en histoire naturelle », n'eût pas dédaigné de faire connaissance avec la fine galette de Nelleau-Poganne, rue Beaurepaire, aujourd'hui rue Motte-Fablet, un galette cuite sur la tuile, au feu de bois, « beurrée et molle, sur laquelle se serait épanoui un jaune d'œuf bien cuit ». Et sans doute, ce gourmet eût ajouté (tant pis pour les belles dames de Fougères et autres lieux !) la saveur âcre et piquante de l'oignon vert. Peut-être même, dans quelqu'une de ces vieilles auberges, qui sont la ''Parure du Vieux Rennes'', et dont, par notre plume et l'art photographique de Georges Bourges, l' ''Ouest-Eclair'' sauvera la mémoire, l'auteur de «Claude Gueux» eût-il tâté d'une de ces ''feulées'' ou ''bidouillées'', dont étaient friands les vieux Rennais, cette trempette de galette dans l'écuellée de cidre chaud. Et puisqu'il osa nommer le « cochon par son nom », aurait-il dédaigné d'enrouler, dans cette même galette, une savoureuse saucisse, grillée sur les braises ?<br />
<br />
''Sans doute, n'était-ce point pour un tel déjeuner matinal, que Victor Hugo s'arrêtait à Rennes. Nous en saurons prochainement la raison. En tout cas, il eût été courtois de sa part de ne point médire de cette pittoresque ville. Lui qu'on vit circuler à Fougères, sous la clarté romantique de la lune, crayonnant de droite et de gauche, que n'a-t-il croqué un Rennes, encore plus charmant et vieillot, que celui que nous avons eu l'honneur de présenter au public rennais ? Tant de choses étaient encore debout : remparts du Champ Dolent, église St-Georges, tout ce dont nous ont gardé souvenir les illustrations d'un Decombe. N'eut-ce point été là du romantisme, pris sur le vif, et une confidence bien sentie à la ''Gazette de Bretagne'' ou à l' ''Auxiliaire Breton'', ces lointains ancêtres de l' ''Ouest-Eclair'', ne nous eût-elle pas été plus précieuse pour nous, Rennais, que la préface de ''Cromwell'' ?|auteur=Léon Le Berre|origine=L'Ouest-Eclair, numéro du 7 août 1934|collecteur=Manu35|date=2021}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
== Lien interne ==<br />
* [[Journée des Bricoles]]<br />
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== Sur la carte ==<br />
[[Fichier:Rue victor hugo juin 2016.jpg|400px|thumb|Même vue que ci-dessous, en juin 2016, avec au loin la [[les Horizons|Tour des Horizons]] (@2017 Google)]]<br />
{{#display_points: 48.112433, -1.676430 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
<br />
== Galerie cartes postales ==<br />
[[Fichier:456 hugo.jpg|thumb|373x373px|Perspective des Grandes Rues. La Rue Victor Hugo. ''Carte postale E. Mary-Rousselière 1019. Coll. YRG et AmR 44Z1652'']]<br />
[[Fichier:W750.jpg|left|thumb|350x350px|E. Marion - Ameublements, décoration intérieure 4 et 6, Rue Victor Hugo. ''Carte postale Coll. YRG'']]<br />
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<br />
Toutes les cartes de la [[Collection YRG]] avec l'[[Index cartes postales]] ou le mot clé ''YRG'' dans le moteur de recherche de Wikirennes.<br />
<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la collection, cliquer '''[[ici 614]]''' ou '''[[ici 708]]<br />
<br />
<br />
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<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Hugo]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Hugo]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Maurice_Prestaut&diff=85768Maurice Prestaut2024-03-11T08:55:39Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>'''Chef du mouvement Libé Nord en Ille-et-Vilaine.''' (22 juin 1921, Rueil-Malmaison, Seine-et-Oise - 8 juin 1944, Rennes)<br />
<br />
<br />
Issu d’une famille aisée — son père était cadre à la Société des Huiles Lesieur — Maurice Prestaut est officier marinier et se trouve à Dakar lors des malheureux événements de septembre 1940. Il est blessé à Toulon au moment du sabordage de la flotte française et interné par le gouvernement de Vichy le 27 novembre 1942.<br />
<br />
Connu sous les pseudonymes de '''Thermidor''', puis '''Lebras''' et plus couramment de '''Patro''', Maurice Prestaut est, après sa libération, chargé par Philippe Vianney (lndomitus)<ref> Philippe Vianney est l’un des créateurs de Mouvement Défense de la France </ref> d’organiser le Mouvement ''Défense de la France'' en Bretagne.<br />
<br />
Nommé délégué régional, il œuvre pour réaliser l’unification de la Résistance non communiste. Il occupe le bureau de l'assistante médicale scolaire de la ville de Rennes, Mme Martin (Pierrette dans la Résistance).<br />
[[Fichier:Prestaut.jpg|150px|right|thumb|Maurice Prestaut]]<br />
Il crée, dans toute la Bretagne, des réseaux de renseignements et de liaison et notamment dans les secteurs de Rennes, de Saint-Brieuc et du nord Finistère. Alias Le Bras, il est de retour de Paris. Il est rapporteur d’ordres importants et surtout d’une bonne nouvelle : il a les derniers renseignements concernant un débarquement imminent de troupes alliées quelque part sur le territoire français. Il faut donc s’organiser au plus vite pour que tout se déroule au mieux.<br />
<br />
Le 9 mai 1944, vers 18 h ou 18h30, Maurice Prestaut s’était rendu dans une maison au n° 12 de la [[rue de Châteaudun]], chez les époux Ladoumègue<ref>[[Maurice Ladoumègue]]</ref> dont le domicile servait de boîte aux lettres pour la Résistance. Or la Gestapo les avait arrêtés la veille et avait tendu une souricière dans leur appartement. Prestaut, qui avait été "donné" par son agent de liaison, Claude Jussieu, a été découvert, ses cheveux ayant deux teintes, et arrêté, il s’est défendu contre ces hommes en uniforme allemand, membres du Bezen Perrot, sortant de son béret un pistolet, il tue Auguste Le Deuff, alias ''Verdier'' et blesse ''Le Maout'' à l’épaule en lui enlevant deux doigts de la main gauche.<br />
<br />
" Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civils et en uniformes s’est présenté à mon domicile et ils ont demandé la demoiselle Coupa, ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut [...] Parmi ces Allemands, se trouvaient deux Français en civil que je ne peux identifier. Nous avons été envoyées à la Gestapo, cité des étudiantes. Nous avons été mises dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut, celui-ci avait déjà été affreusement torturé et ne pouvait tenir debout. Il nous apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, nous avons vu Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. À un moment donné, alors que Prestaut tourné vers le mur réajustait ses vêtements, les menottes aux mains, un milicien en uniforme allemand est entré, en passant derrière Prestaut, il a regardé ce que celui-ci faisait et l’a poussé brutalement contre le mur, de telle façon que la tête de Prestaut a heurté violemment le mur et il est resté à demi-assommé. En sortant de l’interrogatoire, ce milicien dans le couloir a parlé en excellent français à la demoiselle Coupa en lui demandant si elle était de Loctudy. Sur sa réponse affirmative il a ajouté «Je connais bien ce pays là, j’en suis». La demoiselle Coupa lui a reproché de faire un tel métier. Il a répondu: «Chacun sert son pays comme il l’entend.» Il s’agissait d’un individu grand avec une figure de rouquin (Lors d'une confrontation ultérieure en 1945, Mlle Macé reconnaîtra formellement Corentin Faou, du Bezen Perrot). Au cours de l’interrogatoire de Prestaut, alors que nous étions présentes, le chef de la Gestapo a dit à celui-ci: «Nous allons t’abandonner aux SS français» (milice Perrot)<ref>[[Le Bezen Perrot à Rennes]]</ref>. "J’ai su après que Prestaut avait été torturé pendant plusieurs jours par les miliciens Perrot."<ref>Déposition d'[[Anne Macé]], 35 ans, 83 avenue du Mail, Rennes, en date du 9 octobre 1945 sur l'arrestation de Maurice Prestaut</ref>. Anne Macé été déportée en Allemagne ainsi que Mlle Coupa, morte le 10 mai 1945, alors qu’elle était en voie de rapatriement.<br />
<br />
Incarcéré à la [[prison Jacques-Cartier]], Prestaut parvint à garder le silence sur les activités de son réseau malgré d’odieuses tortures, ce qui permit à ses camarades de poursuivre le travail entrepris jusqu'à la Libération. Il a été fusillé le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier. Son cadavre sera retrouvé et reconnu par Pierrette (Mme Martin) parmi les cadavres du Colombier, puis par M. Prestaut père. Son nom figure sur la stèle élevée [[place Maréchal Juin]], à la mémoire des Français et Espagnols exécutés le même jour.<br />
<br />
Va lui succéder [[Pierre Herbart]] comme délégué régional de {{w|Défense de la France}} en Bretagne.<br />
<br />
Il est titulaire, à titre posthume, de la Médaille coloniale, de la Croix de la Libération et d’une citation portant attribution de la croix de guerre.<br />
<br />
La [[rue Maurice Prestaut]] se situe dans le quartier de Cleunay, perpendiculaire à la [[rue Champion de Cicé]] et au [[boulevard de Cleunay]].<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/><br />
* ''Mémoire de Granit, 1939 - 1945'', Commission d'information historique pour la paix du département d'Ille-et-Vilaine,p. 129 - 1991<br />
* , ''Les nationalistes bretons sous l'Occupation'', Kristian Hamon. Éditions L'Voici <br />
* memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-colombier.htm<br />
<br />
<br />
<gallery><br />
Fichier:Memorial-fusillés-colombier1.JPG| Mémorial <br />
Fichier:Memorial-fusil-colombier1500px.jpg| Cérémonie du 8 juin 2010<br />
</gallery><br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
<br />
<br />
<br />
{{#display_points: Rue maurice Prestaut, Rennes|width=650|zoom=16}}<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Victime de la Seconde Guerre mondiale|Prestaut]]<br />
[[Catégorie:Résistant|Prestaut]] <br />
[[Catégorie:Fusillé|Prestaut]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Camp_Margueritte&diff=85767Camp Margueritte2024-03-11T08:51:20Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
[[Fichier:Emplacement_camp_Margueritte.png|350px|left|thumb|Partie du plan de Rennes J. Larcher, reproduit de 1939 à 1949 : emplacement du camp Margueritte ]] <br />
[[Fichier:Camp_Margueritte_ca_1950.png|250px|right|thumb|Vue aérienne du camp, en rive sud du [[Boulevard Georges Clémenceau]] inachevé (de GéoBretagne 1950)]]<br />
Annexe de la prison Jacques-Cartier, '''le camp Margueritte''' était situé au sud de la caserne de gendarmerie éponyme, (maintenant dénommée "caserne général Maurice Guillaudot") en bordure du boulevard Georges Clémenceau alors inachevé. Sur plus de 3 hectares, il comprenait 18 baraques en parpaings, recouvertes de tôles ondulées, construites en avril 1940. Il accueillera des réfugiés des régions envahies<ref>[[Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes]]</ref>, puis ce seront des soldats coloniaux<ref>[[Les prisonniers coloniaux à Rennes]]</ref>. Chaque baraque avait une capacité de 120 personnes. Le camp sera entouré, pendant l’occupation, d'une triple rangée de barbelés d'une hauteur de 4 mètres. Trois miradors avec projecteurs ainsi que trois postes de garde assuraient la sécurité intérieure du camp.<br />
<br />
[[Fichier:Photo_du_camp_Margueritte.png|Le camp Margueritte|350px|left|thumb|(photo C. Desevedavy. Musée de Bretagne)]]<br />
Il renferma successivement des prisonniers après la défaite de 1940 puis, après le débarquement allié du 6 juin 1944, 75 notables bretons, dont 20 Rennais, détenus comme otages par les Allemands, à la baraque 14 sont libérés entre le 14 juin et le 1er août. Le 28 juin, environ 1600 prisonniers, en grande majorité des résistants, quittent le camp dans un convoi qui, par Redon et Nantes, n'atteint Compiègne que le 12 juillet, et le 28 juillet, ils prennent la direction du camp de concentration de Neuengamme, où ils arrivent le 3 août 1944.<br />
<br />
Les 2 et 3 août 1944, les prisonniers politiques détenus dans la [[Prison Jacques-Cartier]] et à la baraque 14 du camp de détention ainsi que des prisonniers de guerre alliés furent embarqués par les Allemands dans deux trains en direction de Redon et de l’Allemagne<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>. Dès la libération ils vont être remplacés par des hommes et des femmes dénoncés comme collaborateurs, ou connus comme tels, ainsi protégés dans un premier temps de la colère populaire puis, en fait, « détenus administratifs », en attente d’une instruction de leur cas et éventuellement d’un jugement et d’une condamnation. Furent transférés au camp, dès le 13 août, de hauts responsables tels Robert Martin, l'ex-préfet régional, Jean Tosello-Bancal, l'intendant régional de police, impliqués dans l'organisation de la répression de la Résistance, et Lemonnier, premier président de la cour d'appel.<br />
<br />
Puis, à la libération, changement de « pensionnaires » : ce sont 800 hommes et 250 femmes collaborateurs ou présumés<ref>[[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref><br />
<br />
Les libérations ou incarcérations judiciaires feront ensuite place, dès janvier 1945, à quelque 700 Allemandes et Alsaciennes de l'appareil nazi déportées avec enfants, de l'Alsace libérée au camp Margueritte de Rennes. <ref> [[D'étranges "colons" internés au camp Margueritte]] </ref><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.093004, -1.679826 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
==Liens internes==</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_du_Champ_Jacquet&diff=85766Place du Champ Jacquet2024-03-11T08:49:45Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Fontaine_du_Champ_Jacquet.png|250px|left|thumb|Le projet de fontaine. (''Archives de Rennes 2FI184'') ]]<br />
[[Fichier:Lucarne_pl_du_Champ_Jacquet300.jpg|250px|left|thumb|En levant le nez, place du Champ Jacquet]]<br />
[[File:Plan Hevin (nord-est).jpg|thumb|300px|La place en '''7''' sur le plan de 1685.]]<br />
[[File:Plan de 1726 (Porte aux Foulons - Parlement).jpg|thumb|300px|Plan de 1726.]]<br />
[[File:Rennes pl Ch-Jacquet DSCN1770.jpg|Rennes pl Ch-Jacquet DSCN1770|300px|left|thumb|Les immeubles en rive nord. (Photo Sokoljan, de WIkimedia Commons)]]<br />
<br />
La '''place du Champ Jacquet''' est une petite place triangulaire de [[Rennes]] à la jonction de la [[rue du Champ Jacquet]], de la [[rue Leperdit]], et de la [[rue de Rohan]], au sud. Le nom serait celui d'un jardinier propriétaire du terrain, mais aurait plus probablement comme origine la déformation de campus ''Sancti Jacobi'', nom cité en 1312 (Saint-Jacques).<br />
<br />
Comme presque toute la voirie aux 16e et 17e siècles, la place était dans un état insalubre et, en mars 1592, on y déplorait "''les immundicités qui se font journellement en lad. place et quy encor à présent y sont, lesquelz immondices engendrent des puanteurs et choses mal propres à veoir en une telle ville''".<br />
<br />
On avait installé sur cette place en 1632 un marché aux légumes qui subsista jusqu'au 19e siècle. En 1728, la rue éponyme fut nommée [[rue de Léon]] en l'honneur du prince qui avait présidé plusieurs fois l'ordre de la noblesse aux Etats, nom déformé par les Rennais en rue de Lyon. La statue du maire [[Jean Leperdit]], œuvre du sculpteur [[Emmanuel Dolivet]], inaugurée le 22 septembre 1892, avait remplacé une lourde et massive fontaine à laquelle un faux air de Mausolée avait fait donner le nom de "Tombeau du Génie"*.<br />
{{Citation|texte=''Fontaine du Champ-Jacquet.<br />
<br />
''Cette fontaine est souvent appelée le tombeau du génie. Pourquoi ? Est-ce reproche adressé à l'architecte ? Est-ce plutôt parce qu'un pauvre diable d'acteur, mourant de faim, s'y est précipité ? Nous n'en savons rien. Toujours est-il qu'après l'accident dont nous venons de parler, cette fontaine fut fermée et n'a jamais servi depuis, si ce n'est à gêner, le jour du marché, la circulation sur la place qu'elle occupe.|auteur=Adolphe Orain|origine=Guide du voyageur dans Rennes et ses environs (2e édition), 1867|collecteur=Manu35|date=2023}}<br />
<br />
<br />
Une statue de Leperdit a pu être remise en place en [[1994]], l'original ayant été démonté fin 1941 pour sa fonte, par deux ouvriers encadrés par des soldats en armes à chaque coin de la place. Triste événement que la presse de l'époque se garda bien de rapporter.<br />
[[Fichier:Statue_Leperdit.png|250px|right|thumb|Le fier Leperdit]]<br />
On remarque, au débouché de la rue du Champ-Jacquet, deux minuscules échoppes répertoriées sur la plan Hévin de [[1685]]. On admire la rangée d'immeubles à pans de bois, côté nord. <br />
<br />
La place est animée par la présence de cafés à terrasse.<br />
<br />
En l'an 3, y demeurait le trésorier de la {{W|Commission philanthropique de Rennes}}, [[Jacques Clément Troyhard]], marchand de 48 ans qui avait été juge de commerce et officier municipal, puis député suppléant à la Convention.<ref>Claude Champaud, Une tentative de pacification des esprits en 1794 - la Commission philanthropique de Rennes. Travaux juridiques et économiques de l'université de Rennes, Tome 23, 1961.</ref>.<br />
<br />
La place et ses rues adjacentes bénéficient d'un réaménagement entre 2023 et 2025, dans l'idée de transformer cet espace en un lieu de balade plus calme, arboré, avec une priorité donnée aux piétons et aux cyclistes. En effet, depuis l'ouverture de la [[ligne b]] du [[Métro de Rennes]], environ 600 bus n'y circulent plus<ref>Les Rennais - janv. fév. 2023 - p.23</ref>.<br />
[[Fichier:Statue leperdit287.jpg|centre|thumb|380x350px|Inauguration de la statue de Leperdit, place du Champ-Jacquet, le 22 septembre 1892]]<br />
<br />
[[Fichier:C.didou old rennes medieval-houses-place du champ jacquet.jpg|300px|thumb| Dessein de C. Didou|left]]<br />
<br />
=== novembre 1627, juin 1660, novembre 1661 : exemples de réjouissances au Champ Jacquet===<br />
<br />
La place du Champ Jacquet était fréquemment lieu de feux de joie pour célébrer des événements joyeux ou importants concernant la cité mais aussi la province ou le royaume.<br />
<br />
''Le dimanche 21e jour de novembre 1627, les feuz de joie furent faiz après la procession generalle qui se fit avecq le corps de la Cour et le Siège et les Bourgeois de la ville, pour la prinse et deffaite et desroute de l'armée de Bouguingan (Buckingham) angless (anglais), et prinse de son neveu et du milord avecq plusieurs autres; le feu fut faict dans le Champ Jacquet: là fut mis un bouc avec une fraise au coul au haut de la pyramide pour y estre bruslé, après le Te Deum qui fut chanté en leglize St Pierre.'' <br />
<br />
(Il s'agit de la défaite des troupes anglaises, sous les ordres du duc de Buckingham, battues par le maréchal de Toiras, après leur descente à l'île de Ré, pour secourir La Rochelle. Le maréchal de Schomberg les força ensuite à lever le siège du fort Saint-Martin et de se rembarquer, après une perte de 8,000 hommes. Il y a un calembourg du « bouc » rapporté à Buckingam.)<br />
<br />
« ''Le 5e juin 1660, nostre bon Roy Louis XIIII a espouzé Marie-Thereze d'Autriche fille de Philippes IVe Roi dEspagne et d'Isabelle de Bourbon fille de Henry IVe Roi de France et de Navarre, à Fontarabie, par Dom Louis de Haro qui en avoit le pouvoir, et le 9e ensuivant fut achevé la dernière céremonie du mariage par le Roy, à Sainct Jan de Lus.<br />
''Le dimanche 18e juillet, sur la place du Champ Jacquet on a faict un fort beau feu de joye pour lheureux mariage du Roy avec Infante dEspagne; et marchèrent six compagnies en armes, scavoir les Rues aux Foulions, Grand boult de Cohue, Charbonnerye, Haulte et Basse Parcheminerye, et Fanerye. Et le soir du mesme jour on fict jouer des feuz d'artiffices sur la tour Le Bat, et un dragon dessendit du gros horloge pour allumer le feu du Champ Jacquet.'' <br />
<br />
''Le 1er novembre 1661, Monseigneur le Dauphin est né, et le vendredy xie novembre, jour St Martin, a commencé les réjouissances en ceste ville, par le son de touttes les cloches et du gros horloge, lespace d'une heure et demye; au soir, on a faict des feuz de joye dans touttes les rues; le lendemain, samedy 12e, on a chanté le Te Deum à St Pierre où tout le clergé a assisté et MM. de la Cour en corps avecq ceux de la ville; les canons ont joué tous les deux jours, et le lendemain dimanche 13e, dix-huit compagnies ont marché soubz les armes et on a faict plusieurs grands feuz de joye, à chacun desquelz y avoit les compagnies du quartier ; et le feu Royal estoit en la place du Champ Jacquet, gardé par les trois principalles compagnies, savoir la Rue aux Foullons, Le Puir du Mesnil et nostre Rue Neufve, touttes en fort bel ordre''. Extraits du Journal du sieur Duchemin, bourgeois de Rennes au XVIIe siècle.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.11299835328686,-1.6803072095353855 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== Sources ==<br />
* ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, librairie moderne J. Larcher, 1911.<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
== Voir ==<br />
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 84<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Jacquet1.jpg|thumb|342x342px|La fontaine du Champ-Jacquet, remplacée par la statue de Leperdit. Au verso, carte tombola de l'Union des Pêcheurs à la ligne de Rennes et de la Région. Imprimeries de Nancy . Coll.YRG et AmR 44Z1082]]<br />
<br />
== Galerie cartes postales ==<br />
<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
jacquet2.jpg|La statue de leperdit. CP éditée par Léon et lévy (LL). Coll. YRG et AmR 44Z<br />
jacquet5.jpg|Place du Champ-Jacquet et Statue Leperdit. E. Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR44Z1562<br />
Jacquet3.jpg|Vue similaire, mais par Le Déley (ELD 45)<br />
leperdit5.jpg|Place du Champ-Jacquet - Statue de Leperdit, ancien maire de Rennes ( ''A droite, la Bourse du Travail''). Coll. YRG et AmR 44Z2190 <br />
</gallery><br />
<u>'''Les Petits Fougerais à Rennes'''. </u><br />
<br />
A l'hiver 1906 - 1907, accueil d'enfants de grévistes fougerais, ici rassemblés sur la place du Champ-jacquet, improprement dénommée place Leperdit<br />
<br />
D'autres cartes sur les petits Fougerais avec : [[Les petits Fougerais à Rennes]]<br />
[[Fichier:44Z0183-C.jpg|left|thumb|400x400px|Coll. YRG et AmR 44Z]]<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
fougerais bourse1.jpg<br />
fougerais bourse2.jpg<br />
fougerais bourse4.jpg<br />
foufougerais bourse5.jpg<br />
fougerais bourse6.jpg<br />
</gallery><br />
[[Fichier:Manif1.jpg|thumb|400x260px]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
'''<u>Manifestation des cheminots</u>''' devant la Bourse du Travail en octobre 1910 lors de la grève nationale qui frappe les Compagnies de Chemins de Fer. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Toutes les cartes de la [[Collection YRG]] avec l'[[Index cartes postales]] ou le mot clé YRG dans le moteur de recherche de WikiRennes.<br />
<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la collection, cliquer '''[[ici 231]]''' ou '''[[ici 509]]'''<br />
<br />
.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Champ Jacquet]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Place de Rennes|Champ Jacquet]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Nombre_des_d%C3%A9nominations_f%C3%A9minines_donn%C3%A9es_%C3%A0_des_voies_de_Rennes_depuis_1900&diff=85765Nombre des dénominations féminines données à des voies de Rennes depuis 19002024-03-11T08:46:58Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Féminisme]]<br />
<br />
Avant 1900, on ne connaissait que trois voies se référant, au fil des siècles, à des femmes : [[passage des Carmélites]], [[rue des Dames]], [[boulevard de la Duchesse Anne]].<br />
<br />
Par la suite, les voies et espaces publics de Rennes à dénomination féminine donnée par délibération du conseil municipal depuis 1900 ont été très rares jusqu'en 1980. Puis sous les mandats d'[[Edmond Hervé]], de [[Daniel Delaveau]], et surtout de [[Nathalie Appéré]], un effort d'une mise en valeur des femmes sur l'espace public par voie de dénominations a été effectué.<br />
[[Fichier:Rue_%C3%A0_d%C3%A9nomination_f%C3%A9minine.png|200px|right|thumb|15 décembre 1915, 1re dénomination féminine depuis 1900]] <br />
Voici, depuis 1900, le '''nombre de voies à dénomination féminine sur le total sous les mandatures''' de :<br />
<br />
- [[Eugène Pinault]] (juin 1900 - mai 1907): 0/ 24 <br />
<br />
- [[Jean Janvier]] (1908-1923) en 14 ans: 4/ 139<br />
<br />
- [[Carle Bahon]] (déc. 1928) : 3/ 50 <ref>[[Rue Carle Bahon]]</ref><br />
<br />
- [[Jean Lemaistre]] (janvier 1931 à novembre 1934) : 2/ 52<ref>[[rue Jean Lemaistre]]</ref><br />
<br />
- [[François Château]] ( août 1936 à octobre 1938) : 1/ 62 - <br />
<br />
'''Total de 1900 à 1939 : 10 dénominations féminines sur sur 327'''<br />
<br />
- [[Yves Milon]] (juillet 1949 à avril 1953) en 4 ans : 4/ 92<br />
<br />
- [[Henri Fréville]] (octobre 1957 à novembre 1976) en 20 ans : 3/ 550<br />
<br />
'''Total de 1946 à 1976 : 7 dénominations féminines sur 642'''<br />
<br />
Sous ces maires, ainsi que lors des deux premiers mandats d'Edmond Hervé, les noms donnés aux nouvelles voies sont le plus souvent d'ordre géographique ou toponymique. Les dénominations féminines sont rarissimes.<br />
<br />
- [[Edmond Hervé]] (juillet 1977 à novembre 2008) en 30 ans : 31/ 461 ( 6,72 %)<br />
<br />
- [[Daniel Delaveau]] (mars 2009 à janvier 2014) en 5 ans : 29/ 105 (27,61 %)<br />
<br />
- [[Nathalie Appéré]] (septembre 2014 à juin 2019) en 5 ans : '''40/ 90''' (44,44 %)<br />
<br />
'''Total depuis 1977 : 100 dénominations féminines sur 656'''<br />
<br />
Les dénominations féminines sur Rennes sont nettement accrues ces dernières années :<br />
'''En juillet 2023 le nombre de rues et sites à dénomination féminine atteint''' '''211''', soit 62 de plus depuis juin 2019<ref>[[Matrimoine]]</ref><br />
<br />
<ref> [[ Voie par date de délibération]]</ref>.<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
[[:Catégorie:Voie portant un nom de femme]]<br />
<br />
== Références ==</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Promenade_Alice_Guy-Blach%C3%A9&diff=85764Promenade Alice Guy-Blaché2024-03-11T08:44:50Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>La promenade [[Alice Guy-Blaché]] (''Tremen Alice Guy-Blaché'') fut dénommée par délibération du conseil municipal du 1er avril 2019 pour rendre hommage à : <br />
<br />
===Alice Guy-Blaché===<br />
Première femme réalisatrice (1873-1968)<br />
[[File:Alice Guy.jpg|Alice Guy|droite|300x300px]]<br />
<br />
Alice, Ida, Antoinette Guy est née le 1er juillet 1873, à Saint-Mandé (94), en banlieue parisienne. Huit ans auparavant ses parents sont partis au Chili, ouvrir une librairie et une maison d'édition, à Santiago et à Valparaiso. Suite à une épidémie de variole dévastatrice, Émile et Marie Guy reviennent en France, début 1873, avec leurs quatre enfants, quelques mois avant la naissance de la petite Alice. Peu de temps après, son père retourne au Chili, suivi de sa mère quelques mois plus tard. La petite Alice est confiée à sa grand-mère qui habite Carouge, au sud de Genève, en Suisse. C'est là que pour son éducation, elle est envoyée dans un couvent. Vers l'âge de quatre ans, sa mère vient la chercher pour l'emmener en Amérique du Sud. En 1879, ruinée, la famille est de retour en France. Alice est confiée à un couvent près de la frontière suisse, où se trouvent déjà les sœurs ainées d'Alice. Les filles vont dans un autre couvent, avant leur retour à Paris.<br />
<br />
À la mort de son père en 1891, Alice Guy, qui a été formée à la {{w|sténodactylographie}}, entre dans une usine de vernis pour subvenir aux besoins de sa famille. En 1894, elle obtient un poste de secrétaire au Comptoir Général de la Photographie des frères Richard, société de matériel optique et photographique, dont le fondé de pouvoir s'appelle {{w|Léon Gaumont}}. Celui-ci l'année suivante, s'associe à l'astronome, géographe {{w|Joseph Vallot}}, au banquier {{w|Henry Besnier}} et à {{w|Gustave Eiffel}} pour racheter le Comptoir Général de la Photographie qui devient la Compagnie {{w|Gaumont}}, dont le président est Gustave Eiffel.<br />
<br />
À cette époque, règne une compétition pour savoir qui des frères Lumière ou de Gaumont va projeter les premières images animées. Le 22 mars 1895, rue de Rennes, à Paris, {{w|Auguste et Louis Lumière}} donnent leur première séance de cinéma dans les locaux de la Société d’encouragement pour l’Industrie Nationale. Pour la projection d’un petit film d’une minute, montrant la sortie des ouvrières de l’usine Lumière, Léon Gaumont et Alice Guy ont été invités. Immédiatement Alice Guy pense qu’il est possible de faire mieux et en parle à Léon Gaumont. Elle propose de faire des petites saynètes et de les faire jouer par des amis. Gaumont est d’accord, à condition que son travail de secrétaire n’en pâtisse pas.<br />
<br />
Près des ateliers Gaumont, aux Buttes de Chaumont, elle installe un décor et fait jouer ses amis en costume. C’est la naissance de la toute première fiction du cinéma, appelée ''{{w|La Fée aux choux}}''. Cette fiction a tellement de succès qu’on l’autorise à renouveler l’expérience.<br />
<br />
En 10 ans, de 1897 à 1907, Alice Guy ne tourne pas moins de 200 films. Elle est sur tous les fronts, elle écrit les scénarios, lance les productions, réalise, crée les effets spéciaux qui sont des exploits pour l’époque. Elle fait un cinéma moderne, un peu irrévérencieux, mais avec une touche de féminisme. Léon Gaumont rêve alors d’ajouter du son à l’image. Alice Guy donne sa chance à de futurs grands noms du cinéma, dont {{w|Louis Feuillade}}, scénariste qui va réaliser plus tard le premier film {{w|Fantômas}}.<br />
<br />
En 1906, le cadreur Herbert Blaché-Bolton, d’origine anglaise, vient travailler au studio Gaumont à Paris. Sur le tournage du film « Mireille », aux Saintes-Maries-de-la-Mer, il travaille aux côtés d’Alice Guy. À la fin de l’année le couple se fiance et le 6 mars 1907, à la mairie du 9e arrondissement de Paris, Alice Guy épouse {{w|Herbert Blaché}}. Le couple va avoir deux enfants, Simone et Réginald. Il part s’installer aux États-Unis, d’abord à New-York, pour promouvoir les dernières technologies de la Société Gaumont, le {{w|chronophone}} Demenÿ-Gaumont, dont le son gravé sur un disque est synchronisé avec les images du film. C’est dans cette ville que nait Simone, en 1908. Malgré certaines réticences au départ, Alice Guy-Blaché finit par s’adapter au goût du public américain et reprend la caméra. Elle réalise alors des westerns, des films d’espionnages, fantastiques, dramatiques, policiers ou d’action. Son succès est foudroyant. Elle tourne pour la société de production de Charlie Chaplin.<br />
<br />
En 1910, elle créée alors sa propre société de production, la Solax Company, qui gère le plus grand studio pré-hollywoodien, les {{w|Solax Studios}}. Elle devient ainsi la première femme à diriger un studio. Deux ans plus tard, alors qu’elle attend son second enfant, elle fait construire au New Jersey un studio où sont réalisés un à trois films par semaine.<br />
<br />
C’est elle qui explique ses effets spéciaux et ses méthodes de réalisation aux techniciens américains. Les meilleurs acteurs de l’époque s’invitent auprès d’elle et d’autres tel que Buster Keaton y voit sa vocation. Elle prend tous les risques en adaptant des romans français d’{{w|Émile Zola}} ou d’{{w|Eugène Sue}}, en faisant tourner des acteurs noirs, des animaux sauvages et prend des cascadeurs.<br />
<br />
Être la seule femme propriétaire d’un studio de cinéma n'est pas sans provoquer quelques jalousies. Des hommes d’affaires veulent tout lui racheter et la harcèlent. Mais elle leur tient tête. Jusqu’en 1917, Alice Guy-Blaché domine le cinéma mondial. Mais une série d’évènements va mettre fin à cette propulsion. Son mari infidèle est parti à Hollywood avec une actrice américaine, en vendant au passage des droits pour une bouchée de pain. Une puissance cinématographique qui s’est installée sur les hauteurs d’Hollywood, à Los Angeles, vient à bout de son succès. En 1919, elle tourne son dernier film. Alors qu’elle est en plein divorce, elle est contrainte de vendre son studio aux enchères.<br />
<br />
En 1922, ruinée, divorcée, elle rentre en France en laissant derrière elle toutes ses réalisations. Le cinéma l’a oubliée, même la société Gaumont. Elle essaie de se remettre au cinéma, mais elle, la pionnière de la réalisation, n’a plus sa place dans ce milieu devenu masculin. En 1927, elle retourne aux États-Unis pour essayer de retrouver ses films, en vain. Elle suit sa fille qui a décroché un emploi dans des ambassades américaines en France, en Suisse (durant la seconde guerre), aux États-Unis, en Belgique, puis retour aux États-Unis. Elle écrit des contes pour enfants, sous le pseudonyme Guy Alix, fait des conférences dans des universités et dans des rencontres cinématographiques.<br />
<br />
En 1953, elle reçoit la Légion d’honneur et en 1957, à l’initiative du fils de Léon Gaumont, Louis Gaumont, la Cinémathèque française lui rend hommage.<br />
<br />
Alice Guy-Blaché décède à Wayne dans l’état du New Jersey, aux États-Unis, le 24 mars 1968, à l’âge de 95 ans.<br />
<br />
En lui remettant un prix à titre posthume, {{w|Martin Scorcese}} rend hommage à celle qui a écrit, dirigé ou réalisé plus de 1000 films, dont seulement 150 ont été retrouvés. En 2018, un documentaire produit par Robert Redford et Judie Foster, "Be natural, the untold story of Alice Guy-Blaché", fut diffusé en mai 2019, au Festival de Cannes, où pour la première fois un hommage fut rendu à la pionnière du cinéma.<br />
<br />
''Notice biographique Joël DAVID – Service ResCom – Ville de Rennes – Rennes Métropole.''<br />
<br />
== Liens internes ==<br />
[[Alice Guy-Blaché]]<br />
<br />
==Sur la carte== <br />
<br />
<br />
{{#display_map: 48.1027, -1.6728 |width=450|zoom=16}}<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Matrimoine|Guy-Blaché, Promenade Alice]]<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes]]<br />
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Guy-Blaché, Promenade Alice]]<br />
[[Catégorie:Féminisme]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Louis_Postel&diff=85724Rue Louis Postel2024-03-08T09:32:58Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue Louis Postel''' joint la [[rue de Viarmes]] à la [[rue Leconte de Lisle]] au-delà de laquelle elle se prolonge en impasse. Anciennement connue comme "''rue du Mail d'Onges''", elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 24 juillet 1923. La voie est parallèle à la [[rue Paul Bert]] et cette proximité n'est pas un hasard.<br />
<br />
==Louis Postel==<br />
<br />
(25 août 1849, Châteaudun, Eure-et-Loir - 5 (?) novembre 1922, Rennes)<br />
<br />
Né en 1849, '''Louis François Postel''' exerce la profession d'employé de commerce mais fut surtout connu comme le président du [[Cercle Paul Bert]] de 1905 à son décès en [[1922]]. Le maire [[Jean Janvier]] lui rendit un vibrant hommage pour son développement, au Cercle Paul Bert, en application de la belle devise du Cercle : " par l'École laïque, pour la Patrie, pour la République ". Louis Postel est inhumé au [[cimetière de l'Est]] de Rennes.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Louis Postel, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Postel]][[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]][[Catégorie:Rue de Rennes|Postel]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Fran%C3%A7ois_Bizette&diff=85723Rue François Bizette2024-03-08T09:16:41Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue François Bizette''' est une petite impasse sud-nord partant de la [[rue Paul Bert]] et conduisant aux locaux du [[Cercle Paul Bert]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. Anciennement il s'agissait de l'impasse Paul Bert.<br />
<br />
Sa dénomination se réfère à une personnalité en rapport avec le Cercle :<br />
<br />
== François Bizette ==<br />
<br />
(19 juillet 1873, Roz-sur-Couesnon, Ille-et-Vilaine - 12 mars 1937, Rennes)<br />
<br />
Marié le 7 septembre 1897 à Rennes, François Hyacinthe Bizette est instituteur et directeur de l'école de la [[rue d'Échange]]. Il a été président du Cercle Paul Bert à partir de 1922<ref>https://cerclepaulbert.asso.fr/lhistorique/</ref> suite au décès de Louis Postel<ref>[[rue Louis Postel]]</ref>, ainsi que de la fédération des Œuvres laïques d'Ille-et-Vilaine, postes qu'il occupa jusqu'à sa mort à son domicile du 61 [[avenue Aristide Briand]]<ref>L'Ouest-Eclair du 14 mars 1937, page 4</ref>.<br />
<br />
Les garderies du Cercle Paul Bert naissent de l'ambition conjuguée du maire de Rennes [[Jean Janvier]] et du président du Cercle François Bizette. Le projet est d'implanter des patronages laïcs dans tous les quartiers rennais afin de contrer la présence de patronages d'obédience catholique. Dans les années 20, la croissance du Cercle ralentit, du fait de la concurrence de patronages confessionnels ; en effet, ceux-ci, en plus d'offrir une palette d'activités variées, prennent en charge les enfants des écoles le jeudi et pendant les vacances. Ceci offre aux œuvres catholiques un avantage considérable face au Cercle Paul Bert pour le recrutement de futurs adhérents. En 1922, Bizette, vice-président du Cercle à cette époque, comprend cette réalité. Il estime que le Cercle peut être victime de cette concurrence. C'est dans ce contexte que les garderies voient le jour ; selon Bizette, il faut "''garder chez nous les enfants de nos écoles, plutôt que de les voir aller dans les patronages adverses comme cela existe''". Dès 1922, une garderie, qui fonctionne le jeudi ainsi que durant les vacances, est mise en place dans les locaux des 28 et 30 de la [[rue de Paris]]. Cependant, son implantation dans le secteur nord-est de la ville limite son aire d'influence à ce quartier. En 1927 est estimée une population scolaire rennaise estimée à 4 000 enfants alors que seuls une centaine fréquente la garderie du Cercle. Le soutien de la municipalité s'avère décisif pour le développement du Cercle : elle appelle de ses vœux la création de patronages laïcs dans tous les quartiers de la ville. La municipalité prend officiellement la décision en 1934 et confie au Cercle Paul Bert l'organisation de ces patronages<ref>"Un aspect original de la vie associative à Rennes au XXè siècle : les garderies du Cercle Paul Bert", par Jean-François Grosset, 1999</ref>.<br />
<br />
Plus globalement, le Cercle Paul Bert se développe entre les deux guerres mondiales sous sa présidence, passant d'un millier d'adhérents à près de trois mille en 1936 grâce à la création de nouveaux groupes sportifs, artistiques et techniques (natation, théâtre, musique, radio, photographie), d'organisation de balades, bals et séances de cinéma. Plusieurs sections du CPB seront créées dans les différents quartiers de la ville, alors en rapide expansion. L'administration de l'association est composé pour un tiers de petits employés (chemins de fer, imprimerie, mairie de Rennes), un tiers d'enseignants, 20 % de professions libérales et fonctionnaires supérieurs et quelques personnalités.<br />
<br />
Chevalier de la Légion d'honneur en 1935, il décède en 1937 et est inhumé au [[cimetière du nord|cimetière du Nord]].<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue François Bizette, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Bizette]][[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]][[Catégorie:Rue de Rennes|Bizette]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Unit%C3%A9_urbaine&diff=85722Unité urbaine2024-03-08T08:37:59Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Géographie et territoire]]<br />
<br />
L'unité urbaine (ou agglomération) est, selon l'INSEE, une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants '''où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres'''. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.<br />
<br />
L'unité urbaine de Rennes en 2010 comportait 13 communes (le zonage a été établi sur la base des données géographiques et démographiques en vigueur en 2010) :<br />
<br />
[[Bruz]], <br />
[[Cesson-Sévigné]], <br />
[[Chantepie]], <br />
[[Chartres-de-Bretagne]], <br />
[[Melesse]],<br />
[[Montgermont]], <br />
[[Noyal-Châtillon-sur-Seiche]], <br />
[[Pacé]], <br />
[[Pont-Péan]], <br />
Rennes Ville-centre, <br />
[[Saint-Grégoire]], <br />
[[Saint-Jacques-de-la-Lande]], <br />
[[Thorigné-Fouillard]].<br />
<br />
Dans le zonage de 2020, elle est composée de seize communes, les trois communes de [[Betton]], [[La Chapelle-des-Fougeretz]] et [[Vezin-le-Coquet]] s'ajoutant au périmètre.<br />
<br />
<br />
Avec 322 257 h en 2013 et '''371 464 h en 2021''', l'unité de Rennes est la 17e unité urbaine française, alors que son [[aire urbaine]] est la 10e, ainsi que son [[aire métropolitaine]]. Par sa superficie, elle ne représente que 4,84 % du territoire départemental mais, par sa population, elle regroupe 33,8 % de la population du département d'Ille-et-Vilaine.<br />
<br />
La raison de ce classement modeste de l'unité urbaine de Rennes est le choix fait depuis 1977 de développer un ensemble, non pas en continu, mais selon la politique des ''villettes'', dénommé ensuite ''ville-archipel'', retenant le développement d'anciens bourgs périphériques, avec maintien d'une ceinture verte autour de la ville centre.<br />
<br />
La ville-archipel est un modèle d’organisation urbaine original, constitué autour de plusieurs pôles, comme une île principale, la ville-centre, reliée à des îlots, dans un océan de verdure. Une image s’impose, celle d’une ville verte et aérée, insérée dans des paysages ouverts et préservés.<br />
En conjuguant les fonctions métropolitaines et celles de proximité, la ville-archipel permet aux habitants de profiter des avantages d’une grande ville (universités, entreprises, grands équipements culturels…) et des atouts des petites communes (cadre naturel, services proches, lien social…), <ref> Le pays de Rennes, le SCoT et la ville-archipel</ref> mais en étendant l'aire de cette unité, accroissant d'autant les trajets.<br />
<br />
===références===<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Roazhon_Park&diff=85720Roazhon Park2024-03-08T08:32:23Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div><br />
[[Fichier:Entr%C3%A9e_du_Roazhon_park.png|300px|left|thumb|La façade rue de Lorient]]<br />
[[Fichier:Enceinte_du_Roazhon_Park.png|300px|right|thumb|Souvent plein avec espoir de victoire]]<br />
Le '''Roazhon Park''' est le stade de football de l'équipe professionnelle du [[Stade Rennais Football Club]], créé en 1901 sous le nom de SRUC (Stade rennais étudiant club). Il est situé [[rue de Lorient]], à Rennes. Il a remplacé, en septembre 2015, le ''parc des sports de la route de Lorient'', sur le même site, entre [[Vilaine]] et rue de Lorient, inauguré le 15 septembre 1912. Propriété de la ville de Rennes, il fut rénové à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Le Roazhon Park manque de peu la jauge de 30 000 places pour l'installation d'un panneau d'affichage : ce sont 29 778 assisses, rouges, avec le noir couleurs du Stade rennais, les vertes, bleues et grises posées initialement ayant heureusement été offertes aux clubs amateurs.<br />
<br />
Le nouveau nom {{w|Roazhon Park}} à consonnance bretonne avec la dénomination bretonne de la capitale de la Bretagne (et sonnant un peu britannique avec l'inversion et l'orthographe au lieu de parc Roazhon) eut les faveurs de plus de 70% des votants, devançant l’autre proposition soumise aux suffrages « Stade des Hermines". <br />
<br />
Les Rennais mais aussi des habitants de la métropole et de toute la région, souvent sustantés de [[galette-saucisse]], y viennent en grand nombre soutenir les onze rouge et noir, contre vents et marées, et les clubs de supporters y déploient d'énormes tifos reconnus parmi les plus beaux.<br />
[[Fichier:Tifo_du_S._R..png|left|300px|thumb|Les tifos à Rennes : reconnus les plus beaux]]<br />
<br />
[[Fichier:Star Roaz.jpg|right|300px|thumb|Autre tifo remarquable]]<br />
[[Fichier:Site_du_Roazhon_Park.png|500px|center|thumb|Entre Vilaine et rue de Lorient]]<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_map: 48.10770,-1.71291 |width=450|zoom=15}}<br />
<br />
== Références ==<br />
<br />
https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:7XgDvmMmcl8J:https://www.staderennais.com/roazhon-park+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr : site officiel du Stade rennais.<br />
<br />
https://www.stade-rennais-online.com/<br />
[[Catégorie:Rennes]]<br />
[[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte|Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Promenade_Charlotte_Delbo&diff=85719Promenade Charlotte Delbo2024-03-08T08:28:41Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>La '''promenade Charlotte Delbo''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 20 mars 2017 pour rendre hommage à :<br />
<br />
==Charlotte Delbo==<br />
'''Résistante déportée'''<br />
(1913 – 1985)<br />
'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.'''<br />
[[File:Charlotte Delbo (site officiel).jpg|300x300px|thumb|Charlotte Delbo (site officiel)]]<br />
'''{{w|Charlotte Delbo}} est née le 10 août 1913, à Vigneux-sur-Seine''' (Seine-et-Oise actuellement Essonne), où la famille s’est installée l’année précédente. Elle va à l’école de Villeneuve-Saint-Georges, dans le département voisin, et en sort avec le diplôme de sténo-dactylo, bilingue en anglais, puis en 1930, elle rejoint la capitale. Là, elle va à l’Université ouvrière fondée par le parti communiste.<br />
<br />
Elle fait la connaissance d’un étudiant en philosophie de la Sorbonne qui lui fait connaitre Georges Politzer<ref>{{w|Georges Politzer}} </ref>, professeur de philosophie d’origine hongroise ayant obtenu la nationalité française. En 1932, elle rejoint les Jeunesses communistes et l’Union des jeunes filles de France<ref>{{w|Union des jeunes filles de France}}</ref>, créée par [[Danielle Casanova]].<br />
<br />
Sur les bancs de l’université, elle rencontre un militant, Georges Dudach<ref>[https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article23192 Site fusilles 40-44]</ref>, qu’elle épouse, le 17 mars 1936, à la mairie du 3e arrondissement, à Paris. A partir de 1937, Charlotte Delbo-Dudach commence à écrire régulièrement dans un journal communiste et elle est amenée à faire une interview de l’acteur, metteur en scène, Louis Jouvet. Dirigeant de la troupe du théâtre de l’Athénée, à Paris, Louis Jouvet lui demande de devenir son assistante. Elle est entre autre chargée de transcrire ses cours aux étudiants du conservatoire.<br />
<br />
Le 2 mars 1942, des brigades spéciales chargées de démanteler le '''mouvement intellectuel clandestin du Parti communiste''', font irruption au domicile de Georges et de Charlotte. D’autres membres du réseau sont également arrêtés : Georges Politzer et sa femme, Hélène Solomon-Langevin, la fille du physicien Paul Langevin et son mari, Jacques Decour, Marie-Claude Vaillant Couturier<ref>Marie-Claude Vaillant-Couturier</ref>, Danielle Casanova…<br />
<br />
Les hommes sont torturés. Georges Dudach, Georges Politzer et Jacques Solomon sont fusillés au Mont Valérien, le 23 mai 1942. Les femmes sont remises à la Gestapo et déportées en application du décret "NN", "Narcht und Nabel", "Nuit et Brouillard" dont le but est de faire disparaître dans la souffrance les ennemis du Reich. Après être passées par le fort de Romainville, le 24 janvier 1943, 230 femmes du convoi dit des "31 000", sont emportées vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Charlotte Delbo-Dudach y retrouve [[Danielle Casanova]], [[Marie-Claude Vaillant-Couturier]], Marie Politzer et également deux sœurs rennaises, Marie et Simone Alizon<ref>Marie et Simone Alizon</ref>. Sur les 230 femmes, seules, 49 d'entre-elles reviendront.<br />
<br />
Avec l’avancée des alliés, en 1944, les survivantes d'Auschwitz-Birkenau dont Charlotte Delbo, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Simone Alizon, sont déportées vers le camp de Ravensbrück où elles rejoignent, {{w|Geneviève De Gaulle}}<ref>Rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz</ref>, {{w|Germaine Tillion}}<ref>Avenue Germaine Tillion</ref>, {{w|Marie-José Chombart de Lauwe}} et la rennaise, [[Françoise Elie]]. <br />
<br />
Le camp de Ravensbrück est libéré par la Croix-Rouge le 23 Avril 1945, Charlotte Delbo-Dudach est rapatriée en France en passant par la Suède. A son retour, elle reprend son travail auprès de Louis Jouvet, mais les années de déportation ont laissé de grosses séquelles et elle est hospitalisée en Suisse.<br />
<br />
Charlotte Delbo décède de maladie, le '''1er mars 1985''', à Paris et est inhumée au cimetière de sa ville natale, Vigneux-sur-Seine.<br />
<br />
== Travail pour l'ONU ==<br />
<br />
Elle rédige ses souvenirs dans "Aucune de nous ne reviendra". En 1947, elle va travailler pour l'O.N.U. qui vient de se créer à Genève. En 1961, elle devient l’assistante au C.N.R.S, de son ami {{w|Henri Lefebvre}}. Parallèlement, elle écrit plusieurs témoignages, des récits, des poèmes et des pièces de théâtre. En 1978, elle prend sa retraite.<br />
<br />
== Liens internes ==<br />
<br />
* [[Marie-Claude Vaillant-Couturier]], <br />
* [[Danielle Casanova]]<br />
* [[Rue Marie et Simone Alizon]]<br />
* [[Des Rennais résistants]]<br />
* [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
* [[Avenue Germaine Tillion]]<br />
* [[Rue Geneviève de Gaulle-Anthonioz]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://memoiresdesdeportations.org/fr/personne/delbo-charlotte Site Mémoire des déportations Charlotte Delbo]<br />
* {{w|Charlotte Delbo}}<br />
==Sur la carte== <br />
<br />
{{#display_map:48.1080, -1.6495 |width=450|zoom=17}}<br />
'''En courant de construction''' dans la ville de [[Rennes]].<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references /><br />
<br />
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes<br />
<br />
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique<br />
<br />
[[Catégorie:Matrimoine|Delbo, Promenade Charlotte]]<br />
[[Catégorie:Personnalité|Charlotte Delbo]]<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Delbo]]<br />
[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Delbo, Promenade Charlotte]]<br />
[[Catégorie:Rue de Rennes]]<br />
[[Catégorie:Résistante|Delbo, Charlotte]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Avenue_de_Guyenne&diff=85713Avenue de Guyenne2024-03-07T13:25:23Z<p>Manu35 : </p>
<hr />
<div>L' '''avenue de Guyenne''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard et prend son origine sur le [[boulevard d'Anjou]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 24 novembre 1967<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à une ancienne province de France.<br />
<br />
{{Citation|texte=''(1619) [...] Par suite sans doute de leurs discussions avec l'université, les Jésuites avaient transféré le collège de Rennes de la province de France dans celle de '''Guyenne'''. La communauté de ville se plaignit de n'avoir pas été consultée, comme fondatrice, pour cette translation, utile aux vues particulières des Jésuites, mais qu'elle n'approuvait pas.''|auteur=Émile Ducrest de Villeneuve|origine="Histoire de Rennes", 1845, page 509|collecteur=Manu35|date=2019}}<br />
<br />
Le [[Duc de Chaulnes]], qui réprima brutalement en 1675 la [[révolte du papier timbré]], meurt en poste en tant que Gouverneur de Guyenne.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Avenue de Guyenne, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Guyenne]][[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une région ou province française|Guyenne]][[Catégorie:Avenue de Rennes|Guyenne]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Soci%C3%A9t%C3%A9_Photographique_de_Rennes&diff=85712Société Photographique de Rennes2024-03-07T11:15:09Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Association|Photographie]]<br />
<br />
Fondée en juin 1890<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/SPR-125-ans-a-regarder-la-ville</ref>, la '''Société Photographique de Rennes''' est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. C’est un lieu de rencontre, d’échange et de formation pour les photographes amateurs animés par l’envie commune de vivre leur amour de la photographie au sein d’un collectif de passionnés.<br />
<br />
L’initiation à la lecture d’images projetées ou papier : échangez vos points de vue, exercez votre œil et trouvez votre style !<br />
Les formations : révisez les « basiques » et améliorez vos techniques de prise de vue : cadrages, lumière, profondeur de champ….<br />
Initiez-vous aux logiciels de retouche (Lightroom, Photoshop), à la création de réseaux sociaux (Instagram, Facebook), à la création de livres photographiques en ligne (Calameo).<br />
Le photographe de la quinzaine : deux fois par mois, vous découvrez sur le site de la SPR le travail d’un photographe de renom.<br />
<br />
Square Charles Dullin<br />
Rennes (35000)<br />
<br />
Sur la toile : <br />
https://societephotographiquederennes.com/<br />
<br />
societephotographique@gmail.com<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_Eug%C3%A8ne_Aulnette&diff=85711Place Eugène Aulnette2024-03-07T11:12:08Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Centre-commercial Beauregard-perspective-rue-Julie-d'Angennes.jpg|250px|right|thumb|La place vue depuis la [[rue Julie d'Angennes]] ]]<br />
[[Fichier:Photo-37-prise-le-300404.jpg|250px|right|thumb|En 2004, la place en travaux]]<br />
La '''place Eugène Aulnette''' se situe dans le quartier Beauregard.<br />
Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil municipal de la Ville de Rennes le 04 décembre 2006.<br />
Elle porte le nom d'un sculpteur breton.<br />
<br />
== Eugène Aulnette<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
[[Fichier:Musée aulnette.jpeg|250px|right|thumb|Article concernant le musée Aulnette, extrait du journal "Le Chapeau rond rouge", janvier 1977]]<br />
<br />
Sculpteur <br />
<br />
Eugène Aulnette est né le 4 Mars 1913, au Sel-de-Bretagne (35), de parents cultivateurs.<br />
<br />
Eugène quitte l'école à treize ans pour aider ses parents à la ferme.<br />
<br />
En 1930, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes.<br />
<br />
Et en 1934, il occupe son premier emploi en tant que sculpteur d'art religieux dans une entreprise rennaise.<br />
<br />
En 1937, il crée et réalise un chemin de croix pour l'Église de Saint-James, dans la Manche. Cette même année, il fonde l'équipe de football du Sel-de-Bretagne.<br />
<br />
En 1938, Eugène travaille dans une fabrique de meubles à Rennes, mais lors de la seconde guerre mondiale, il est mobilisé en septembre 1939. Mais lors de la débâcle de 1940, Eugène est démobilisé et de retour au pays, il reprend son travail à la fabrique de meubles.<br />
<br />
Le 2 Janvier 1940, Eugène Aulnette avait épousé Gabrielle Avril.<br />
<br />
En 1942, la fabrique est détruite par un bombardement et Eugène décide de construire son propre atelier, au pignon de sa maison au Sel-de-Bretagne et interrompt toutes relations avec les milieux artistiques de la ville.<br />
<br />
En 1945, il réalise une Vierge à l'offrande pour la commune de Cucé et en 1947, il crée un Christ roi pour les Petites Sœurs des Pauvres de Saint-Pern.<br />
<br />
Dès 1951, Eugène se lance dans un engagement militant pour la "Celtitude", la non-violence, l'écologie, la cause tiers-mondiste…<br />
<br />
Entre 1959 et 1961, il restaure l'église de Bonabry, à Fougères.<br />
<br />
Entre 1963 et 1968, il sculpte deux Sainte-Anne pour les villages de la Couyère et Lassy.<br />
<br />
En 1967 et 1969, il enseigne à l'École des Beaux-Arts de Rennes.<br />
<br />
En 1958, au Sel-de-Bretagne, il crée le Musée des Arts et Traditions Populaires.<br />
<br />
En 1969, il participe à l'élaboration des championnats d'Ille-et-Vilaine de lutte bretonne.<br />
<br />
Durant toutes ces années il s'investit dans diverses activités au sein de la commune.<br />
<br />
En 1979, Eugène reçoit le Grand prix des métiers d'Art.<br />
<br />
Eugène Aulnette décède le 27 Septembre 1991, au Sel-de-Bretagne.<br />
<br />
Un article lui est consacré au sein de la revue "Place Publique"<ref>Dans le n°25, paru pour septembre-octobre 2013 : http://www.placepublique-rennes.com/article/Eugene-Aulnette-le-sculpteur-dames-1</ref><br />
<br />
== Centre commercial et marché ==<br />
Longtemps attendu des habitants, le centre commercial voit le jour en 2007 - 2008 sur la place. La place accueille un marché chaque mardi de 16h à 20h.<ref>A partir du travail de l'association Vivre à Beauregard, dans le cadre du groupe Mémoire du quartier Villejean-Beauregard</ref><br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.128912, -1.698830 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Aulnette]][[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Place de Rennes|Aulnette]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Elsa_Triolet&diff=85710Rue Elsa Triolet2024-03-07T10:58:10Z<p>Manu35 : /* Elsa Triolet */</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Elsa-triolet-1925.jpg|thumb|right|200px|Elsa Triolet en 1925.<ref>Wikipédia</ref>.]]<br />
La '''rue Elsa Triolet''' se situe dans le [[Quartier 10 : Villejean - Beauregard]] entre l'[[avenue Jacqueline de Romilly]] et la [[rue Aurélie Nemours]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 4 juin 2012<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.<br />
<br />
Avec {{w|Louis Aragon}}, elle a formé l'un des couples emblématiques de la littérature française du XXe siècle, c'est pourquoi une [[rue Louis Aragon]] existe parallèlement.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
== Elsa Triolet== <br />
<br />
Femme de lettres et résistante française (12 septembre 1896 - 16 juin 1970, Saint-ArnouIt-en-Yvelines )<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.<br />
<br />
<br />
{{w|Elsa Triolet}} (Ella Yourievna Kagan - elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel) est née en 1896 à Moscou au sein d'une famille russe où elle apprend le français.<br />
<br />
Dans les années 1910, étudiante en architecture, Elsa Triolet rencontre le poète {{w|Vladimir Maïakovski}} (compagnon de sa soeur Lili) qui lui permet de fréquenter les milieux intellectuels russes. <br />
<br />
En 1917, elle rencontre André Triolet, officier français qui appartient à la mission militaire française en Russie ; elle l'épouse en 1918 à Paris. Ils partent pour Tahiti. C'est là qu'elle écrivit ses premières œuvres. Elle quitte son mari en 1921 mais garde son nom.<br />
<br />
Les œuvres qu'elle publie, ''A Tahiti'' (1925), puis ''Fraises des Bois'' (1926), ''Camouflage'' (1928), traitent souvent les thématiques de l'errance et de la solitude. Elle publie en 1938 son premier roman en langue française ''Bonsoir Thérèse''. <br />
<br />
Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp.<br />
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Ils se marient en 1939.<br />
<br />
Elsa Triolet et Louis Aragon entrent dans la Résistance et contribuent à faire paraître et à diffuser les journaux ''La Drôme en armes'' et ''Les Etoiles''. <br />
<br />
Après la guerre, elle participe à la fondation des ''Lettres françaises'' et du Comité national des écrivains.<br />
<br />
Elle partage les combats de Louis Aragon qui est membre du Parti communiste français. Elle exprime sa critique sur le stalinisme dans son livre ''Le Monument'' et défend en 1962 le roman d'Alexandre Soljenitsyne ''Une journée d'Ivan Denissovitch''. En 1969, elle soutient Andreï Sakarov et se bat pour qu'on n'exclue pas d'Alexandre Soljenitsyne de l'Union des écrivains soviétiques.<br />
<br />
===La première femme à obtenir le prix Goncourt===<br />
Elle obtient en 1945 le prix Goncourt en 1944 pour son livre ''Le premier accroc coûte 200 francs''. Le recueil réunit quatre nouvelles : Les Amants d’Avignon, La Vie privée ou Alexis Slavsky, Cahiers enterrés sous un pêcher et Le premier accroc coûte deux cents francs. Le titre fait référence à la phrase codée « Le premier accroc coûte 200 francs » qui annonçait le débarquement de Provence.<br />
<br />
La totalité de ses lettres, manuscrits et documents personnels, a été léguée au CNRS par Louis Aragon.<br />
<br />
==Liens internes== <br />
* [[Quartier 10 : Villejean - Beauregard]]<br />
* [[avenue Jacqueline de Romilly]]<br />
* [[rue Aurélie Nemours]]<br />
<br />
==Liens externes== <br />
* {{w|Elsa Triolet}}<br />
* [https://www.babelio.com/livres/Triolet-Le-premier-accroc-coute-deux-cent-francs/20724 Le premier accroc coute deux cent francs Prix Goncourt en 1944]<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_map: 48.133541, -1.701333 |width=450|zoom=17}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes<br />
<br />
Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Triolet]][[Catégorie:Matrimoine|Triolet, Rue Elsa]][[Catégorie:Personnalité|Triolet]] [[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Triolet]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Triolet]][[Catégorie:Rue de Rennes|Triolet]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Restaurant_universitaire_du_Champ_de_Mars&diff=85709Restaurant universitaire du Champ de Mars2024-03-07T10:50:57Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:M0212 2014-0021-1023-3 U1.jpg|300px|vignette|droite|Restaurant universitaire du Champ de Mars - Collections en ligne Musée de Bretagne <ref>[http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo371771| Collections en ligne du Musée de Bretagne] / Numéro d'inventaire : 2014.0021.1023.3</ref>]]<br />
[[Catégorie:Enseignement et recherche]]<br />
Le '''Restaurant universitaire du Champ de Mars''' se situait entre le [[boulevard de la Liberté]] au nord et l'[[Esplanade Général De Gaulle]], ex-[[Champ de Mars]], au sud. <br />
Son adresse était le 11 bis boulevard de la Liberté.<br />
<br />
Le restaurant avait été construit dans les années 60, intégré dans le "''vaste programme de l’aménagement de l’esplanade, confié à [[Louis Arretche]]''"<ref>''[http://www.placepublique-rennes.com/2011/03/avec-georges-maillols-1913-1998-livresse-des-hauteurs/ Avec Georges Maillols (1913-1998) l’ivresse des hauteurs]'', Périg Bouju, Place Publique</ref>. <br />
<br />
Le restaurant est démoli en 2011 pour laisser place à la [[cité internationale Paul Ricœur]] dont la construction a démarré en 2013.<br />
<br />
==Anecdotes==<br />
{{citation|texte=Qui se souvient du RU du Champ de mars, au début des années 80 ? <br />
<br />
C'était le seul RU de Rennes où l'on avait une grosse marmite posée au milieu d'une tablée de 10, et on se servait, comme à la maison. <br />
<br />
Le couscous était très bon.|auteur=Hélène Tattevin|qualite=|origine=|collecteur=Wiki|date=Mercredi 7 octobre 2010}}<br />
<br />
<br />
{{citation|texte=Dans les années 90, lycéens à [[Lycée Emile Zola|Zola]], nous avions décidé avec quelques amis que la cantine : "''c'est plus pour nous''".<br />
<br />
Il fallait pour accéder au RU trouver un étudiant - un vrai - acceptant de nous acheter des tickets.<br />
<br />
Nous pouvions ensuite entrer dans ce grand self bruyant, choisir les cinq plats autorisés, dont le fameux Pizza-Frites et le verre de Coca.<br />
<br />
Satisfaits et repus, nous rejoignions nos camarades de Lycée qui eux, mangeaient encore à la cantine<ref>Le self-service n'existait pas encore</ref>...<br />
|auteur=JFRC|qualite=|origine=|collecteur=Wiki|date=2012}}<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Tribulations_d%27une_jeune_Rennaise_d%C3%A9but_ao%C3%BBt_1944&diff=85671Tribulations d'une jeune Rennaise début août 19442024-03-04T10:45:50Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
<br />
En août 1944, j’avais 12 ans. Le jour où j’ai entendu tomber les premiers obus<ref> mardi 1er août 1944 </ref>, je venais de rendre visite à ma sœur de 14 ans hospitalisée [[rue Saint-Louis]]<ref>la rue Saint-Louis donnait sur l’arrière de l’[[hôpital militaire]] Ambroise Paré, accessible aux civils, l’Hôtel-Dieu étant réservé à l’occupant allemand</ref>. J’avais acheté des pommes de terre dans une petite épicerie de la [[rue Saint-Malo]] car nous avions eu connaissance d’un arrivage. J’arrivais au rond-point de l’[[Hôtel-Dieu]] et de la [[rue Lesage]] lorsque j’ai entendu des bruits inquiétants dont j’ignorais la provenance et de quoi il s’agissait. Je suis entrée m’abriter pendant un certain temps dans un grand immeuble rue Lesage qui disposait d’une grande cave<ref>n°3, rue Lesage</ref>.<br />
Une dame m’a demandé où j’habitais. Nous logions chez ma tante [[rue de Trégain]] où, à l’époque il n’y avait que 8 maisons de chaque côté de la rue qui aboutissait dans des champs<ref>la rue aboutissait au chemin rural 42 (guide itinéraire de Rennes -1942)</ref>. Elle m’a proposé de garder mon sac de pommes de terre pour me permettre de courir plus vite.<br />
En cours de route, les bruits devenaient de plus en plus assourdissants, j’ai vu qu’un éclat d’obus était tombé sur les rails du tramway. Une personne à l’entrée d’un couloir m’a dit de me mettre à l’abri. J’arrivais enfin à la maison où mes parents étaient rentrés du travail. Mon père qui travaillait chez Jean et Beuchère livrait chez des commerçants avec sa jument des marchandises qu’il chargeait à la gare. Ma mère était mécanicienne dans un atelier de couture.<br />
<br />
Mon père a décidé de nous emmener dans un abri situé à la pharmacie de la Croix Carrée [[rue de Fougères]]. Nous y sommes restés 3 jours et 2 nuits<ref>nuits du 2 au 3 et du 3 au 4 août</ref> assis sur des bancs dans la cave de cet immeuble avec d’autres personnes. Des femmes priaient. Pour nous éclairer, il y avait des « queues de rats », des bougies constituées d’une mèche enduite de cire. Le pharmacien a tendu un drap blanc avec une croix rouge pour créer un poste de secours. Un soldat allemand encore armé est descendu dans la cave s’y faire soigner.<br />
Durant cette période, mon père et moi sommes allés une fois chercher de la nourriture à la maison. Pendant que mon père était aux cabinets accolés à la maison, un éclat d’obus est venu s’encastrer dans le mur de celle-ci. Nous sommes revenus en courant à l’abri retrouver ma mère. Epuisée de fatigue, j’ai fini par m’endormir au grand soulagement de celle-ci. En sortant de notre abri, nous avons vu un char allemand abandonné juste dans le carrefour face à la pharmacie. Quand nous avons pu sortir de l’abri, nous sommes allés voir ma sœur rue Saint-Louis, les malades avaient été mis à l’abri par le personnel médical dans la cave à charbon.<br />
<br />
Nous sommes ensuite allés voir si notre maison située dans le quartier Saint-Brieuc-Lorient avait subi des dégâts. Nous l’avions quittée par peur des bombardements sur la crèche marine basée route de Lorient. C’était un dépôt de la Kriegsmarine<ref>[[Le Pi-Park de Rennes]]</ref>. Nous sommes ensuite allés au [[Cimetière du nord]] pour nous assurer que la tombe de ma grand-mère maternelle n’avait pas été touchée. Je m’y suis endormie épuisée de fatigue sur un banc.<br />
<br />
Habitant loin du centre-ville, c’est par ouï-dire que nous avons appris l’arrivée des véhicules américains et la joie des Rennais libérés.<br />
<br />
'''Micheline Demaille''', 12 ans en 1944 (document communiqué par Mme Christine Briantais, à Étienne Maignen)<br />
<br />
== Notes et références ==<br />
<references/></div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Du_d%C3%A9barquement_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration,_alertes,_bombes,_obus_sur_Rennes&diff=85670Du débarquement à la libération, alertes, bombes, obus sur Rennes2024-03-04T10:42:11Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
La seconde guerre mondiale a, comme beaucoup de villes françaises, marqué durement Rennes, à commencer par le [[Bombardement du 17 juin 1940]] par la Luftwaffe. Si pendant les années 1941 et 1942 rien de meurtrier ne tomba du ciel sur Rennes, l'année suivante fut mouvementée ; il y eut d'abord des bombardements très ciblés quand les [[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]] et quand [[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]] car il y eut le terrible [[Bombardement du 8 mars 1943]] suivi du ratage du [[Bombardement du 29 mai 1943]] et en 1944 survinrent le terrible [[Bombardement de Bruz du 8 mai 1944]] et le [[Bombardement du 27/28 mai 1944 sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques]]. Puis, dès le 6 juin 1944, commencèrent '''deux mois de sirènes et de bombardements''' :<br />
<br />
==Juin 1944==<br />
<br />
'''6 mardi''' <br />
Alertes et DCA sans alerte. Toutes les 2 heures alerte : 5 le matin, 2 l’après-midi. Vers 7 heures un tract allié demandant l’évacuation de la ville. Des Rennais et des Allemands quittent Rennes.<br />
<br />
'''7 mercredi''' <br />
Dans la nuit, alertes à la gare. Vers 6 heures et 9 heures, alerte et DCA. Vers 14 heures, alerte. Au total 7 alertes.<br />
<br />
'''8 jeudi'''<br />
Passage d’avions mais nuit sans alerte avec beaucoup de DCA. Vers 7 heures 30 alerte avec DCA très active et à 8 heures 20, quelques bombes jetées par un avion en difficulté dans le ciel brumeux avec quelques éclaircies. Vers 9 heures 30, DCA sans arrêt sur des formations anglo-américaines. Sont touchées [[Rue de La Motte Picquet]], [[rue de la Santé]]. Nouvelle alerte vers 10 heures trente. Alerte à 21 heures 20.<br />
<br />
'''9 Vendredi'''<br />
A minuit, 2 heures, 3 heures et 4 heures alertes. Fusées puis bombes et DCA : BOMBARDEMENT pendant 35 minutes. Sont touchés [[Boulevard Laënnec]], [[rue Dupont des Loges]], [[rue Duhamel]], [[rue Saint-Hélier]], [[avenue Janvier]], [[boulevard de la Liberté]], pont de Châtillon, [[rue du Vieux Cours]], [[rue de Dinan]], [[rue d'Échange]], [[rue de Corbin]], près de Saint-Germain<ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''10 samedi'''<br />
3 alertes de nuit : minuit, deux heures, trois heures. DCA.<br />
<br />
'''11 dimanche'''<br />
Alertes nocturnes. Alerte à 7 heures 30. Le message de Londres « Mon front est encore rouge des deux baisers de la Reine » affolent des gens.<br />
<br />
'''12 lundi'''<br />
Alertes nocturnes dont une vers minuit et alertes toute la matinée. Obsèques des victimes à l’ancienne chapelle du Cercle Paul-Bert. Alerte. Lâcher par avion de papiers argentés. Avions en formations de six. A 12 heures 30 BOMBARDEMENT. Lieux touchés : plaine de Baud, [[centre hospitalier universitaire (CHU)|Pontchaillou]], couvent de l’Adoration, [[rue de Vincennes]], [[rue d'Antrain]], Bois-Rondel, [[rue de Brizeux]], quartier Saint-Hélier, boulevard de la Liberté.<br />
<br />
'''13 mardi'''<br />
A 7 heures 30, bombardement de l'[[l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques dans la guerre|aérodrome de Saint-Jacques]]. Alertes nocturnes. 4 alertes au total.<br />
<br />
'''14 mercredi'''<br />
A 15 heures DCA sur avions en survol pendant 10 minutes. Alertes avec passages d'avions et bombes aux environs.<br />
<br />
'''15 jeudi'''<br />
Alerte vers minuit et 8 heures 30. L'après-midi, mitraillage par avion route de Fougères.<br />
<br />
'''16 vendredi'''<br />
Alerte vers minuit, bombardement d'une vingtaine de minutes au loin vers la [[plaine de Baud]] et Fouillard. Bruit de munitions qui sautent, lueurs d’incendie. La conduite d’eau est crevée.<br />
<br />
'''17 samedi'''<br />
Alerte de 10 heures 45 à 11 heures, avions au ras des maisons. Ravitaillement en eau de 7 à 9 heures.<br />
<br />
'''18 dimanche'''<br />
Alerte nocturne. Dimanche ensoleillé. Vers 9 heures, 2 alerte et bombes d’avions faisant un bruit de sirène. Un train de munitions est atteint en plaine de Baud avec fortes explosions. A 10 heures, bombardement quartier Alma, [[rue de Châtillon]], rue de la Motte Picquet. Vers 15 heures 30, 16 heures alerte et aussi à 18 heures et bombardement de quelques minutes du côté de de Saint-Laurent et des Gaïeules. Trois alertes à quelques minutes d’intervalle<ref>[[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]]</ref>.<br />
<br />
'''19 lundi'''<br />
Violente pluie ininterrompue. Vers 7heures 30 alerte puis alerte une partie de la matinée et gros passages d’avions. Depuis plusieurs jours, par crainte des mitraillages, les Allemands ont enlevé les portières des autos, et certains les toits des voitures.<br />
<br />
'''21 mercredi'''<br />
Une alerte nocturne.<br />
[[Fichier:La_vignette_de_couverture_du_livre_de_v_ladam.jpeg|300px|right|thumb|Les projecteurs de la Flak dans la nuit rennaise<ref>Couverture du livre de V. Ladam</ref>]]<br />
'''22 jeudi'''<br />
Alerte vers minuit et 7 dans la journée.<br />
<br />
'''23 vendredi'''<br />
Nuit sans alerte puis 4 alertes et mitraillages lointains.<br />
<br />
'''24 samedi'''<br />
Chaleur lourde. Vers 19 heures alerte, DCA et bombardement sur Pont-Réan et [[Pont-Péan]].<br />
<br />
'''27 mardi'''<br />
4 alertes l’après-midi et en soirée. Au loin quelques mitraillages ou chutes de bombes. Coupure de la fourniture d’eau.<br />
<br />
'''28 mercredi'''<br />
Queue pour l’eau.<br />
<br />
'''29 jeudi'''<br />
Alerte à 8 heures. Temps doux.<br />
<br />
==Juillet 1944==<br />
<br />
'''1 samedi'''<br />
Rétablissement de l’eau.<br />
<br />
'''2 dimanche'''<br />
Alerte nocturne.<br />
<br />
'''4 mardi'''<br />
Minuit 30, alerte de 30 minutes. 2 alertes l’après-midi. Le soir un bombardement assez proche : [[Chevaigné]] et route d’Antrain au-delà de [[Betton]].<br />
<br />
'''5 mercredi'''<br />
2 alertes vers 21 heures. Passages de nombreux avions. DCA. Duel aérien. Quelques bombes et mitraillages sur la plaine de Baud.<br />
<br />
'''6 jeudi'''<br />
''Un mois écoulé depuis le débarquement…''<br />
Nombreuses alertes et beaucoup d’avions puis DCA. Un avion allemand vu dans le ciel de Rennes !<br />
<br />
'''7 vendredi'''<br />
Alertes. Bombardement à Maison-Blanche.<br />
<br />
'''8 samedi'''<br />
Alerte vers 20 heures 30, bombes sur Sainte-Thérèse et Maison-Blanche Betton.<br />
<br />
'''9 dimanche'''<br />
A 9 heures alerte. Vers 10 heures avions provenant de la direction est, bombardement vers la plaine de Baud, sur le [[cimetière de l'Est]], [[Chantepie]], vers l'aérodrome de Saint-Jacques et vers Maison-Blanche. DCA. Pluie d’éclats. Fin d'alerte vers 11 heures 20<ref>[[ Bombardement du 9 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''12 mercredi'''<br />
4 alertes.<br />
<br />
'''13 jeudi'''<br />
Gros passage de vagues nocturnes d'avions au-dessus de la ville. Pas d'alerte. Dans le lointain au nord, éclatements de bombes. Le téléphone urbain est coupé.<br />
<br />
'''15 samedi'''<br />
Alerte à 20 heures.<br />
<br />
'''17 lundi'''<br />
Le ciel couvert devient bleu. 12 heures 45 alerte. DCA en début d’après-midi. BOMBARDEMENT sur le quartier nord-est de la ville, un quart d'heure plus tard, 2e vague. Bombes sur le Thabor, l'hôpital psychiatrique (pavillon des femmes et bâtiment de la milice, côté [[boulevard de Strasbourg]]), [[boulevard Villebois-Mareuil]], dépôt d'essence Desmarais<ref>[[Bombardement du 17 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''18 mardi'''<br />
Violent orage (on aurait dit un bombardement). Alerte nocturne de longue durée.<br />
<br />
'''19 mercredi'''<br />
En soirée deux alertes achevées à 20 heures 30. Passages d’avions et bombardement du côté de [[Bruz]]<ref>[[Bombardement de Bruz du 19 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''23 dimanche'''<br />
Alerte.<br />
<br />
'''24 lundi'''<br />
Le téléphone urbain est rétabli.<br />
<br />
'''26 mercredi'''<br />
Vers 20 heures, sans alerte, petit bombardement sur la gare.<br />
<br />
'''27 jeudi'''<br />
Alerte nocturne avec passage continuel de vagues d’avions.<br />
<br />
'''29 samedi'''<br />
Alerte d’une demi-heure vers 17 heures.<br />
<br />
'''30 dimanche'''<br />
9 heures alerte et obus. Un train de munitions est touché. De 17 à 20 heures 5 alertes successives avec bombardement sur Pontchaillou St Laurent, [[Saint-Grégoire]], Baud.<br />
<br />
'''31 lundi'''<br />
Le matin canon au loin. Alerte l’après-midi. Vers 17 heures 2 bombardements. Mitraillage sur la plaine de Baud, dépôt Desmarais<ref>[[Notes d'un vieux Rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>.<br />
<br />
==Août 1944==<br />
<br />
'''1 mardi'''<br />
Vers 15 heures, sans alerte, coups de canon, tirs de DCA et obus sur la ville perçus par les Rennais. À partir de 17 heures une pluie d’obus tombe sur la ville. Les blindés de la 4e division blindée du général Wood viennent d’arriver à Maison-Blanche et se heurtent aux tirs tendus de canons de 88 mm d’une batterie de Flak<ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>. 18 h 30: pluie de bombes du côté de Saint-Méen.<br />
<br />
'''2 mercredi'''<br />
7h30 : mitrailles et obus de temps en temps pendant près d’une heure. Après-midi obus au [[contour de la Motte]], au [[Thabor]], au coin de la [[rue Saint-Georges]] et de la [[rue Gambetta]], sur l'archevêché. 17 heures, obus toutes les 30 secondes ? Vers 20 heures, obus contour de la Motte.<br />
<br />
'''3 jeudi'''<br />
Depuis 13 heures 10 les balles sifflent du côté du [[parc de Maurepas]]. 17 heures 30, déflagrations au polygone et à l'arsenal. Les obus claquent depuis le matin avec peu d'interruption. Vers 3 heures, pluie d'obus sur la ville. A partir de23 heures roulement de camions et de voitures des Allemands en fuite.<br />
<br />
'''4 vendredi'''<br />
Vers 5 heures fortes explosions en centre ville (dues au dynamitage des ponts par les Allemands).<br />
9 heures, les GI du 13e régiment d'infanterie entrent dans Rennes sans coup férir. La ville est libérée<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>.<br />
<br />
<ref> Journal de Pierre et Armande de La Haye. 6 juin - 18 août 1944</ref><br />
===références===</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_de_Gu%C3%A9briant&diff=85500Rue de Guébriant2024-02-29T15:24:36Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>La '''rue de Guébriant''' se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon entre la [[rue Eugène Pottier]] et la [[rue Champion de Cicé]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie rend hommage à {{w|Jean-Baptiste Budes de Guébriant}}, maréchal de France (1602 - 1643)<br />
<br />
Devenu maréchal en 1642, Budes de Guébriant fait partie des onze {{w|maréchal de France|maréchaux de France}} honorés par un nom de voie à Rennes.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue de Guébriant, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Guebriant]][[Catégorie:Quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon]][[Catégorie:Rue de Rennes|Guebriant]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_L%C3%A9onard_de_Vinci&diff=85499Rue Léonard de Vinci2024-02-29T15:22:48Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue Léonard de Vinci''' se situe dans le quartier 1 : Centre entre le [[quai Emile Zola]] au nord et la [[rue Toullier]] au sud. Cette voie d'une cinquantaine de mètres fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 29 avril 1913. En 1849, la voie portait le nom de ''rue de l'Université'' ; ensuite elle fut appelée ''rue de l'École de Médecine''<ref>Notices sur les rues, ruelles, boulevards, quais, ponts, places et promenades de la ville de Rennes - Alph. Le Roy fils, 1883</ref>. C'était en effet dans l'ancien [[musée des beaux-arts|Palais universitaire]] qu'étaient installées les facultés de Droit, des Sciences, des Lettres, ainsi que l'[[ecole de Médecine et de Pharmacie|École secondaire de Médecine et de Pharmacie]].<br />
<br />
Les changements successifs de dénomination de cette rue sont dus au départ de la Faculté des Sciences en 1895, puis au transfert des locaux de l'École de Médecine en 1911. L'arrivée des collections du musée des beaux-arts au sein du Palais a incité le maire [[Jean Janvier]] à donner à cette voie un nom plus approprié.<br />
<br />
Cette voie rend en effet hommage à {{w|Léonard de Vinci}}, peintre et ingénieur (1452 - 1519)<br />
<br />
Le nom de la voie lui fut donné en avril 1913, quelques mois avant que l'on ait retrouvé le chef d’œuvre le plus connu de Léonard de Vinci, un des tableaux les plus connus au monde, La Joconde, en décembre 1913, elle qui fut volée au Louvre le 22 août 1911.<br />
<br />
Rappelons que Léonard de Vinci est un homme doué de capacités dans de nombreux domaines, peintre, sculpteur, botaniste, écrivain ou architecte. Il réalise également à partir de 1506 de nombreuses dissections de cadavres et constitue d'exemplaires études anatomiques, qui représentent l'une des plus importantes contributions à la science de l'anatomie de la Renaissance. C'est donc aussi assez judicieusement le nom du grand érudit que la ville de Rennes a voulu honorer en modifiant le nom de la ''rue de l'École de Médecine''.<br />
<br />
L'ancien maire de Rennes Carle Bahon<ref>[[rue Carle Bahon]]</ref> donna en 1936 notamment, en sa qualité de maître de conférences à la Faculté des Lettres de Rennes, des conférences de l'Histoire de l'Art à la grande salle de l'École des Beaux-Arts, avec comme sujet Léonard de Vinci<ref>L'Ouest-Eclair du 17 janvier 1936, page 9</ref>.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Léonard de Vinci, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Vinci]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Voie portant un nom de personnalité étrangère|Vinci]][[Catégorie:Rue de Rennes|Vinci]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Proc%C3%A8s_Dreyfus,_galerie_cartes_postales&diff=85498Procès Dreyfus, galerie cartes postales2024-02-29T15:21:32Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div><br />
<br />
[[Fichier:W1629.jpg|thumb|250x420px]]<br />
[[Fichier:W1614.jpg|thumb|420x420px|WL 7 - M. Jaurès]]<br />
[[Fichier:W1628.jpg|thumb|420x420px|WL 30 - Haie formée pour le passage du Capitaine Dreyfus du Lycée à la Prison]]<br />
<br />
'''Ouverture du procès le 7 août 1899 dans la salle des fêtes du Lycée de Rennes.'''<br />
<br />
<br />
<br />
Plusieurs longues séries de cartes postales qui montrent les différents intervenants au procès, à leur arrivée ou pendant les suspensions d'audience, et les abords du lycée pendant le procès.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
==== <u>Warnet-Lefèvre</u> (Warnet-Lefèvre, Rennes) ====<br />
<br />
Warnet-Lefèvre était libraire-papetier 7, rue Nationale à Rennes. Les trente cartes de cette longue série sont ses premières cartes éditées, avant de poursuivre les années suivantes par des reprises d'anciens clichés notamment.<br />
<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
w1615.jpg|WL 8 - Colonel Jouaust sortant du Lycée<br />
w1616.jpg|WL 9 - Commandant Ducros, Commandant Hartman<br />
w1617.jpg|WL 10 - M. Bernard Lazare, La Dame Blanche et Abraham Dreyfus<br />
</gallery><br />
<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
w1618.jpg|WL 11 - Général Zuzlinden et le Général Favre en civil<br />
w1619.jpg|WL 12 - M. Aubry professeur, M. Trarieux et le Capitaine Carvallo<br />
w1620.jpg|WL 13 - Généraux Mercier et Gonze. Au fond M. Cavaignac et Général Roget<br />
</gallery><br />
[[Fichier:W1626.jpg|left|thumb|320x320px|WL 23 - 1 M. Trarieux, 2 M. Viguier, 3 M. Paléologue. Soldats d'infanterrie transportant le Dossier secret]][[Fichier:W1627.jpg|centre|thumb|320x320px|WL 28 - Entrée du Public au Conseil de Guerre (6 h. du matin)]]<br />
<br />
<br />
<gallery perrow="5" widths="185"><br />
w1621.jpg|WL 14 - Capitaine Lebrun-Renault<br />
w1622.jpg|WL 15 - Colonel Jouaust et M. Guérault, Trésorier Général d'Ille-et-Vilaine<br />
w1623.jpg|WL 16 - 1 M. Paléologue et 2 Capitaine Carvallo, 3 M. Giraud, Procureur Général<br />
w1624.jpg|WL 18 - Commandants Cuignet et Lauth et Général De Boisdeffre<br />
<br />
</gallery><br />
<br />
[[Catégorie:Affaire Dreyfus]]<br />
<br />
==== <u>Photo Léon Bouet</u> ====<br />
<br />
Coll. YRG et AmR 44z0023 à 0027<gallery perrow="5" widths="185"><br />
bouet duhamel.jpg|Vue de la prison et de la rue Duhamel<br />
ouet prison.jpg|Cour de la prison<br />
bouet garde.jpg|Relève de la garde de Dreyfus<br />
bouet demange.jpg|M. Demange sortant du Conseil de Guerre<br />
bouet godard.jpg|Maison de M. Godard<br />
</gallery>Toutes les cartes de la [[Collection YRG]] avec l'[[Index cartes postales]] ou le mot clé ''YRG'' dans le moteur de recherche de WikiRennes. <br />
<br />
<br />
<u>Bergeret</u> (Cliché Gaston Maury - phototypie A. Bergeret et Cie, Nancy)<br />
<br />
<u>Compagnie Américaine</u> (Cie Américne sc)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la collection, cliquer '''[[ici 419]]''' ou '''[[ici 625]]<br />
<br />
.<br />
<br />
<br />
<br />
[[catégorie: Collection YRG]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Jeanne_Vandewalle&diff=85497Jeanne Vandewalle2024-02-29T15:20:00Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Résistant|Vandewalle]]<br />
[[Catégorie:Rennes sous l'occupation]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
[[Fichier:Jeanne_B%C3%A9tin.png|200px|right|thumb|Jeanne Bétin-Vandewalle]]<br />
<br />
'''Résistante''' (19 juin 1923, Nantes - 2 décembre 2014, Rennes)<br />
<br />
La Rennaise Jeanne Bétin, "Jany", avait accepté en 1940 un poste à la Kriegsmarine, [[rue de Lorient]], à Rennes <ref>[[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]]</ref> : elle est mise à recopier des commandes de matériel pour les sous-marins allemands en escale à La Pallice, près de la Rochelle, à Lorient, à Saint-Nazaire… Au foyer du [[boulevard Magenta]] où elle loge, en mars 1943, une amie la met en contact avec des résistants auxquels elle communiquera les noms de ces sous-marins, les dates et lieux des escales.<br />
<br />
Le 13 septembre 1943, [[rue Chicogné]] elle tombe dans une souricière. Arrêtée par les Allemands elle est interrogée et enfermée pendant cinq mois à la [[prison Jacques-Cartier]]. De Romainville elle est déportée au camp de Ravensbrück le 22 avril 1944 puis, affectée au commando « Holleischen » qui dépendait du camp de Flossenburg, dans les Sudètes, elle faisait des cartouches antichars et, chaque fois qu'elle le pouvait, elle « oubliait » de mettre les capsules de phosphore et les armées allemandes du front de l’est de se plaindre car des cartouches ne fonctionnaient pas. <br />
<br />
Libérée, le 5 mai 1945, revenue en France, passée à l’hôtel Lutétia à Paris comme tous les déportés pour avoir des papiers, elle revint à Rennes en tenue rayée de déportée et ne savait où aller. Elle sera accueillie chez {{w|Andrée Récipon}}, à [[Laillé]]<ref>[[rue Andrée Récipon]]</ref>, et y rencontrera René Vandewalle qui avait été déporté en 1943<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/vandewalle.htm</ref> avec lequel elle se maria le 23 avril 1946.<br />
<br />
===Liens directs===<br />
<references/><br />
<br />
===Lien externe===<br />
* [https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/jeanne-vandewalle-nous-quittes-3030335 Article publié par Ouest-France au décès de Jeanne Vandewalle]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_de_la_Nida&diff=85493Rue de la Nida2024-02-29T08:56:46Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue de la Nida''' se situe dans le quartier 11 : Le Blosne et prend son origine ainsi que son extrémité sur l'[[avenue de la Vistule]], formant une boucle. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 30 juillet 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à une petite rivière de Pologne, longue de 88 kilomètres (151 en comptant la totalité de ses bras), affluent de la rive gauche de la Vistule, le principal fleuve du pays.<br />
<br />
Bien que la rivière Nida ne forme pas dans la réalité une boucle en prenant sa source sur la Vistule et en se jetant dans le même fleuve, les deux voies rennaises forment ici une sorte de reproduction du système fluvial polonais, avec une rue affluente sur une avenue.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue de la Nida, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Nida]][[Catégorie:Quartier 11 : Le Blosne]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une ville étrangère|Nida]][[Catégorie:Rue de Rennes|Nida]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_de_la_Warta&diff=85492Rue de la Warta2024-02-29T08:48:03Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue de la Warta''' se situe dans le quartier 11 : Le Blosne et prend son origine sur l'[[avenue de la Vistule]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 30 juillet 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à une rivière de Pologne, longue de 808 kilomètres, troisième plus long cours d'eau du pays.<br />
<br />
Contrairement à sa voisine [[rue de la Pilica]] qui forme avec l'[[avenue de la Vistule]] une sorte de reproduction du système fluvial polonais, avec une rue affluente sur une avenue, la rue de la Warta ne possède pas cette similarité puisque la Warta se jette en réalité dans le fleuve de l'Oder, second plus long fleuve polonais après la Vistule.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue de la Warta, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Warta]][[Catégorie:Quartier 11 : Le Blosne]][[Catégorie:Rue de Rennes|Warta]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_de_la_Pilica&diff=85491Rue de la Pilica2024-02-29T08:47:40Z<p>Manu35 : ajout précisions</p>
<hr />
<div>La '''rue de la Pilica''' se situe dans le quartier 11 : Le Blosne et prend son origine sur l'[[avenue de la Vistule]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 30 juillet 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. <br />
<br />
Cette voie fait référence à une rivière de Pologne, longue de 342 kilomètres, le plus long affluent de la rive gauche de la Vistule, le principal fleuve du pays.<br />
<br />
Les deux voies rennaises forment ici une sorte de reproduction du système fluvial polonais, avec une rue affluente sur une avenue.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: 48.082886, -1.649199 |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Pilica]][[Catégorie:Quartier 11 : Le Blosne]][[Catégorie:Allée de Rennes|Pilica]]</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Guerre_de_1914._H%C3%B4pitaux_militaires_temporaires&diff=85490Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires2024-02-29T08:32:30Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie : Première Guerre mondiale|Hôpitaux]] <br />
<br />
{{en construction|vesy}}<br />
<br />
Pour la prise en charge des deux millions de blessés résultant des combats, de multiples types d'établissement ont été recensés à l'arrière : hôpitaux militaires évidemment, mais aussi infirmeries de gares, hôpitaux temporaires, hôpitaux complémentaires, hôpitaux auxiliaires, hôpitaux et hospices mixtes, hôpitaux bénévoles, hôpitaux civils, dépôts de convalescents et centres de réforme, chacun avec ses caractéristiques.<br />
<br />
HC n° 1 Rennes - Lycée de Garçons, 2 avenue de la Gare - 797 lits - Fonctionne du 10 août 1914 au 18 avril 1919 -<br />
Annexes: Clinique médicale, 25 rue du Pré-Perché - 45 lits - Fonctionne du 24 septembre 1914 au ? -<br />
Maison de Retraite, rue Saint-Hélier - 70 lits - Fonctionne du (? au ?) -<br />
Caserne de Guines - 300 lits - Fonctionne de ? au 10 décembre 1918 -<br />
Clinique de l'Enfant-Jésus, 50 boulevard de la Liberté - 50 lits - Fonctionne de ? au 31 décembre 1918 <br />
-<br />
HA n° 2 Rennes - Hospice Saint-Yves (Hospice civil libre), 4 [[rue de la Barbais]] - 160 lits - SSBM - Fonctionne du 5 août 1914 au 7 janvier 1920 -<br />
<br />
HB n° 3 bis Rennes - Hôtel [[Oberthür]], 46 faubourg de Paris - 22 lits - Fonctionne du 12 septembre 1914 au 20 février 1917 - Annexe de l'HC n° 114 Rennes -<br />
<br />
HC n° 4 Rennes - Collège libre de garçons dit Nouveau Saint-Vincent, 9 Faubourg de Paris - 700 lits - Fonctionne du 15 août 1914 au 31 mars 1919 -<br />
Annexes: Ecole Notre-Dame, faubourg de Paris - ? lits - Fonctionne du 15 août 1914 au 5 mars 1919 - A reçu des soldats belges de février 1915 à décembre1916 -<br />
Cercle Paul Bert, rue de Paris - 100 lits - Fonctionne du 25 janvier 1915 au 27 septembre 1917 - Ancienne annexe des HC n° 58 et 83 -<br />
La Providence, pensionnat de jeunes filles, faubourg de Paris - 100 lits - Fonctionne du 1er septembre 1914 au 10 novembre 1915 - Deviendra HC n° 114 en novembre 1915 -<br />
Clinique chirurgicale de la Sagesse, 2 rue du Manège - 100 lits - Fonctionne du 2 septembre 1914 au 15 novembre 1915 - Devenu annexe de l'HC n° 30 en novembre 1915 -<br />
Hôtel Tessier, rue Vanneau - ? - Fonctionne du 2 septembre 1914 au 15 novembre 1915 - Devenu annexe de l'HC n° 30 en novembre 1915 -<br />
Hôtel Oberthur - ? - Fonctionne de ? au 15 novembre 1915 - Deviendra HB n° 3 bis -<br />
Clinique du docteur Follet, 2 rue du Manège - 25 lits - Fonctionne du 1er septembre 1914 au ? -<br />
Duchesse-Anne, école libre Toubon - ? - ? -<br />
Caserne du Colombier - 300 lits - Fonctionne de ? au 10 décembre 1918 -<br />
<br />
HC n° 5 Rennes - Faculté des Lettres, [[Place Hoche]] - 268 lits - Fonctionne du 14 août 1914 au 10 mars 1919 - Jusqu'au 1er mars 1915 soigne les grands blessés; à partir du 25 mars traite des petits blessés et des malades - De mars à août 1915 hospitalise des blessés et malades africains et belges - En octobre 1915, retour des grands blessés - Enfin le 3 novembre 1915 devient centre régional de stomatologie et le 25 janvier 1916 centre de prothèse maxillo-faciale - 6427 hospitalisations ont été enregistrées et 40 décès déplorés -<br />
Annexes: Pensionnat de jeunes filles de l'Immaculée Conception, rue Saint-Mélaine - 75 lits - Fonctionne du 5 décembre 1915 au 15 mars 1916<br />
Maison de santé Sainte-Anne, 24 [[boulevard Volney]] - 40 lits - Fonctionne du 6 octobre 1914 au 10 mars 1919 -<br />
Clinique Sainte-Anne, boulevard Volney - 40 lits - Fonctionne du 15 décembre 1915 au 3 mars 1919 - Annexe de l'HC n° 31 -<br />
<br />
HA n° 20 Rennes - Ecole de Quineleu, [[rue des Ateliers]] - 96 lits - SSBM - Fonctionne du 26 septembre 1915 au 10 octobre 1916 -<br />
<br />
HC n° 30 Rennes - Collège libre de garçons, 31 rue d'Antrain - 320 lits - Fonctionne du 9 août 1914 au 31 mars 1919 - Reçoit des blessés et malades belges de février 1915 à octobre 1916 - Devient hôpital belge le 18 mars 1916 -<br />
Annexes: de la [[rue du Manège]] - ? - Fonctionne du 2 septembre 1914 au 18 janvier 1915 -<br />
Clinique des Sœurs de la Sagesse, 2 rue du Manège - 100 lits - Fonctionne du 20 novembre 1915 au 30 mai 1919 -<br />
Hôtel particulier, 38 rue Vanneau - 50 lits - Fonctionne du (7 septembre 1914 au ?)-<br />
[[Fichier:Convalescents_africains.png|300px|right]]<br />
HC n° 31 Rennes - Ecole Normale d'Institutrices, [[boulevard de la Duchesse Anne]] - ? - Fonctionne du (? au 11 décembre 1915) -<br />
<br />
HC n° 34 Rennes - Ecole des Beaux-Arts, [[rue Hoche]] - 630 lits - Fonctionne du 2 septembre 1914 au 28 janvier 1915 - Devient alors l'HDC n° 83 -<br />
<br />
HC n° 39 Rennes - Lycée de jeunes filles, 15 [[rue Martenot]] - 295 lits - Fonctionne du 8 septembre 1914 au 26 septembre 1915 - A reçu des combattants musulmans puis belges -<br />
<br />
HC n° 40 Rennes - Ecole d'agriculture, route de Brest - 205 lits - Fonctionne du 7 septembre 1914 au 18 avril 1919 - D'abord spécialisé dans les maladies contagieuses - De fin février 1915 à début décembre 1916 reçoit des blessés et malades belges - A partir de juin 1917 est affecté à la rééducation agricole - A reçu 4383 hospitalisés et déploré 137 décès - Médecins-chefs: docteurs Gaultier, Bergouignan et Cherel.<br />
<br />
HC n° 41 Rennes - Faculté de droit, 4 [[place Saint-Melaine]] - 167 lits - Fonctionne du (6 octobre 1914 au ?) -<br />
Asile de vieillards, 3 place Sainte-Mélanie - 49 lits - Fonctionne du (8 septembre 1914 au ?)-<br />
<br />
HC n° 58 Rennes - [[Cercle Paul Bert]], [[rue de Paris]].<br />
<br />
HC n° 69 Rennes - Ecole pratique d'Agriculture, faubourg Saint-Malo - 105 lits - Fonctionne du (17 novembre 1914 au ?) -<br />
<br />
HC n° 79 Rennes - Ecole, faubourg de Nantes - 84 places - Fonctionne du (23 septembre 1914 au ?) HC n° 83 Rennes - Bourse du travail, 34 rue Hoche - 50 lits - Fonctionne du (? au ?) -<br />
<br />
HC n° 84 Rennes - Hospice de vieillards, boulevard de l'Ouest - 490 lits - Fonctionne du 12 septembre 1914 au ?) -<br />
<br />
HA n° 101 Rennes - Ecole Normale d'Instituteurs, 21 faubourg Saint-Malo - 180 lits - ADF - Fonctionne du (10 août 1914 au ?) -<br />
<br />
HC n° 105 Rennes - Ecoles, boulevard de la Liberté - 163 lits - Fonctionne du (9 octobre 1915 au ?) -<br />
Annexes: Ecole, rue du Colombier - 168 lits - Fonctionne du (1er octobre 1915 au ?) -<br />
Ecole de filles, boulevard de la Tour d'Auvergne - 70 lits - Fonctionne du (11 décembre 1915 au ?) -<br />
<br />
HC n° 107 Rennes - Ecole de laiterie, sur le site de l'[[ancien château de Coëtlogon]] - 90 lits - Fonctionne du (1er juin 1915 au ?) -<br />
<br />
HC n° 114 Rennes - Pensionnat de jeunes filles La Providence, 29 faubourg de Paris - 180 lits - Fonctionne du 16 novembre 1915 au 10 octobre 1916 - Ancienne annexe de l'HC n° 4 du 1er septembre 1914 au 10 novembre 1915 - Puis s'installe caserne de Mac Mahon et Hospice de Pontchaillou - 500 à 1120 lits - Fonctionne du 10 octobre 1916 au 10 décembre 1918 -<br />
Annexes: Hôtel Oberthur, faubourg de Paris - 22 lits - Fonctionne du 16 novembre 191 au 10 février 1917 - Ancienne annexe de l'HC n° 4 de ? au 15 novembre 1915 -<br />
Pensionnat de jeunes filles de l'Immaculée Conception, rue Saint-Melaine - 94 lits - Fonctionne du15 mars 1916 au 18 avril 1919 - Rattaché à l'HC n° 5, puis à l'HC n° 114, puis de nouveau à l'HC n° 5 le 11 novembre 1916 et enfin à l'HC n° 114 jusqu'à sa fermeture -<br />
<br />
HC n° 115 Rennes - Ancien collège de garçons Saint-Vincent, [[rue de Fougères]] - 550 lits - Fonctionne du 20 avril 1916 au 18 avril 1919 -<ref> Re: Hôpitaux Militaires: 10ème RM. Jean Riotte</ref><br />
<br />
<br />
On constate donc qu' à Rennes ces types d'établissement et les locaux mis à disposition ou réquisitionnés on été très nombreux. Leur dénomination peut varier et on retiendra ici celles des légendes des cartes postales ''(ou des tampons)''. <br />
<br />
Cette liste est fournie sous toutes réserves. Pour certains établissements, les informations sont partielles et/ou non vérifiées, d'autant plus que le rattachement de certains sites "annexes" a pu varier dans le temps. <br />
<br />
<br />
==== <u>Lycée ''(de garçons)''. Hôpital militaire N° 1.</u> ====<br />
[[Fichier:W1404.jpg|thumb|277x277px]]Avenue de la Gare ''(avenue Janvier)''<br />
<gallery perrow="5" widths="180"><br />
w1400.jpg<br />
w1401.jpg<br />
w1402.jpg<br />
w1405.jpg|Coll. particulière<br />
</gallery><br />
[[Fichier:W1403.jpg|left|thumb|400x400px]]<br />
[[Fichier:W1644.jpg|thumb|280x280px|Le service radiologique de l'HC n° 1 en 1916. Coll. particulière]]<br />
[[Fichier:W1406.jpg|centre|thumb|320x320px|Coll. particulière]]<br />
<br />
<br />
'''Communauté de l'Enfant Jésus''' ou clinique de l'Enfant Jésus . Annexe de l'HC N° 1. ''Confirmé par AmR''<br />
<br />
==== '''<u>Hospice et Communauté de St-Yves</u>'''<u>. Hôpital Militaire N° 2 ''.''</u>'' '' ====<br />
[[Fichier:W1407.jpg|left|thumb|360x360px]]<br />
<gallery perrow=5 widths=180><br />
W1408.jpg<br />
W1409.jpg<br />
W1411.jpg<br />
</gallery><br />
[[Fichier:W1410.jpg|thumb|360x360px]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
W1412.jpg<br />
w1413.jpg<br />
w1414.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
==== <u>Ecole Saint-Vincent. Hôpital Militaire temporaire N° 4.</u> ====<br />
Voir : [[Ecole et lycée Saint-Vincent de Paul]] <br />
<br />
<br />
'''Pensionnat de la Providence. Annexe de l'HC N° 4'''. ''Identifié par tampon''. Deviendra HC N° 114 en novembre 1915. ''A confirmer''<br />
<br />
'''Hôtel Oberthur,''' 46 Faubourg de Paris. Annexe de l'HC N° 4<br />
<br />
<br />
==== <u>Faculté des Lettres. Hôpital militaire temporaire N° 5</u> ====<br />
[[Fichier:W1440.jpg|left|thumb|300x300px]][[Fichier:W1443.jpg|thumb|380x380px]][[Fichier:W1441.jpg|centre|thumb|300x300px]]<br />
<br />
<br />
<br />
<gallery perrow=5 widths=180><br />
image:w1442.jpg<br />
image:w1445.jpg<br />
image:w1444.jpg<br />
</gallery> <br />
<br />
<br />
'''Pensionnat de l'Immaculée Conception'''. Annexe de l'HC N° 5<br />
<br />
==== <u>Grand Séminaire. Hôpital auxiliaire N° 12</u> ====<br />
Les hôpitaux auxiliaires dépendaient tous de la Croix-Rouge française et constituaient, en temps de guerre, la participation des Sociétés de Croix-Rouge. <br />
[[Fichier:W1434.jpg|left|thumb|380x380px]] <br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
w534.jpg|Le Grand Séminaire. Oratoire de la Vierge dans le Jardin. ''E. Mary-Rousselière 1301. Surcharge manuscrite : l'hôpital 72 autrefois le Grand Séminaire. Coll. YRG et AmR 44Z2014''<br />
w535.jpg|Le Grand Séminaire. Un coin du parc. ''E. Mary-Rousselière 1300. Surcharge manuscrite : Actuellement hôpital des soldats malades de l'armée de l'intérieure. Coll. YRG et AmR 44Z2013''<br />
w536.jpg|Le Grand Séminaire. La Chapelle vue extérieure. E. Mary-Rousselière 1298. ''Tampon : ... Française de secours aux blessés - 10me Corps.'' Coll. YRG et AmR 44Z2011 <br />
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<br />
<br />
<br />
'''Ecole de Quineleu'''. HA N° 20<br />
<br />
<br />
==== <u>Institution Saint-Martin. Hôpital temporaire N° 30</u> ====<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image:w1446.jpg<br />
image: w1447.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
'''Clinique La Sagesse'''. Rue du Manège. Annexe de l'HC N° 30<br />
<br />
'''Hôtel Tessier''', 38 rue Vanneau. Annexe de l'HC N° 30. ''Confirmé par AmR''<br />
<br />
<br />
==== <u>Ecole Normale de Jeunes Filles. Hôpital militaire N° 31</u> ====<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image:w1448.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
Clinique Ste-Anne. Annexe de l'HC N° 31<br />
[[Fichier:W1451.jpg|thumb|342x342px]]<br />
<br />
==== <u>Ecole des Beaux-Arts. Hôpital militaire N° 34</u> ==== <br />
<br />
''Deviendra HC , ou centre de réforme N° 83''<br />
[[Fichier:W1449.jpg|left|thumb|400x400px]]<br />
[[Fichier:W1450.jpg|centre|thumb|340x340px]]<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
==== <u>Lycée de Jeunes Filles. Hôpital militaire complémentaire N° 39</u> ====<br />
Voir : [[Collège Anne-de-Bretagne]]<br />
<br />
<br />
==== <u>Ecole Nationale d'Agriculture, route de Brest. HC N° 40.</u> ====<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image: w1453.jpg<br />
image:w1454.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
==== <u>Faculté de Droit. HC N° 41</u> ====<br />
[[Fichier:W1435.jpg|left|thumb|300x300px]][[Fichier:W1437.jpg|thumb|380x380px]][[Fichier:W1436.jpg|centre|thumb|300x300px]]<br />
<br />
<br />
<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image :w1438.jpg<br />
image: w1439.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
==== <u>Communauté de la Retraite. Hôpital militaire complémentaire N° 48</u> ====<br />
Un temps annexe de l'HC n° 1[[Fichier:W1455.jpg|left|thumb]]<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image:w1456.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
==== <u>Cercle Paul Bert. Hôpital militaire complémentaire N° 58</u> ====<br />
Voir: [[Cercle Paul Bert]]<br />
<br />
<br />
==== <u>Ecole Pratique d'Agriculture des Trois Croix.Hôpital militaire complémentaire N° 69</u> ====<br />
faubourg de Saint-Malo. <gallery perrow=5 widths=185><br />
image: w1457.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
==== ''' '''<u>Pensionnat Ste-Geneviève. Hôpital militaire temporaire N° 79</u> ====<br />
[[Rue Ginguené]]<br />
[[Fichier:W1273.jpg|left|thumb|240x240px]] <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
'''Ecole des Beaux-Arts'''. HC N° 83 ou HDC N° 83 ''(Hôpital dépôt de convalescents)'' ou centre de réforme N° 83. ''Initialement, HC N° 34''<br />
<br />
<br />
==== <u>Hôpital de Pontchaillou. Hôpital militaire temporaire N° 84</u> ====<br />
hospice de vieillards. . Deviendra HC N° 114<br />
<br />
<br />
==== <u>Ecole Normale des Garçons. Hôpital militaire N° 101</u> ====<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image: w1460.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
==== <u>Groupe scolaire, boulevard de la Liberté. Hôpital temporaire N° 105</u> ====<br />
<gallery perrow=5 widths=185><br />
image:w1461.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
Ecole du Vieux Cours, boulevard de la Liberté. Annexe de l'HC N° 105 <br />
<br />
Ecole de Filles, boulevard de la Tour d'Auvergne. Ecole libre de Toussaints ? Annexe de l'HC N° 105 <br />
<br />
Ecole de laiterie de Coëtlogon. HC N° 107<br />
<br />
'''Hôpital de Pontchaillou'''. HC N° 114. ''Initialement HC N° 84''<br />
<br />
<br />
==== <u>Ancien Collège St-Vincent. Hôpital militaire n° 115</u> ====<br />
Voir : [[Ecole et lycée Saint-Vincent de Paul]]<br />
<br />
<br />
Autres. ''A confirmer''<br />
<br />
clinique médicale, 25 rue du Pré-Perché / caserne de Guines / école Notre-Dame, faubourg de Paris / Duchesse Anne, école libre Toubon / caserne du Colombier / école, rue du Colombier / Adoration, rue d'Antrain / hospice Saint-Melaine<br />
<br />
<br />
<br />
Toutes les cartes de la [[Collection YRG]] avec l'[[Index cartes postales]] ou le mot clé ''YRG'' dans le moteur de recherche de WikiRennes.<br />
<br />
Pour déambuler dans les rues de Rennes, son histoire et la collection, cliquer '''[[ici 419]]''' ou '''[[ici 405]]'''<br />
<br />
.<br />
<br />
<br />
[[catégorie:Collection YRG]]<br />
__INDEX__</div>Manu35https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Elle_est_comme_les_filles_de_Vezin,_qui_sont_lass%C3%A9es_d%C3%A8s_le_matin&diff=85489Elle est comme les filles de Vezin, qui sont lassées dès le matin2024-02-29T08:27:25Z<p>Manu35 : relecture</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Vezin-le-Coquet]]<br />
[[Fichier:Filles-de-vezin-le-coquet.jpg|right|300px]]<br />
'''''Elle est comme les filles de Vezin, qui sont lassées dès le matin''''', voici le texte que l'on trouve sur cette carte postale où l'on voit une jeune fille sortir d'un {{w|lit-clos}}. <br />
<br />
On ne connaît pas la raison pour laquelle cette carte a été éditée. L'hypothèse la plus probable restant celle de la rime.</div>Manu35