https://www.wiki-rennes.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Sandrine&feedformat=atomWikiRennes - Contributions [fr]2024-03-28T18:07:58ZContributionsMediaWiki 1.39.2https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_Hyacinthe_Perrin&diff=26509Place Hyacinthe Perrin2013-07-16T14:11:40Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Perrin]]<br />
<br />
La place Hyacinthe Perrin, inaugurée le 30 mai 2007, se situe en rive est de la [[rue Bigot de Préameneu]], devant l' [[église Sainte-Thérèse]].<br />
Elle est ainsi dénommée en hommage à :<br />
<br />
<br />
----<br />
<br />
===Hyacinthe Perrin===<br />
<br />
architecte ( 1877 - 1965 )<ref>en partie à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> <br />
<br />
Hyacinthe, Marie, Albert Perrin est né le 9 Septembre 1877, à Louvigné-du-Désert (35) où son père est notaire.<br />
<br />
Hyacinthe Perrin, admis à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts ENSBA de Paris, est diplômé en 1906 architecte Diplômé du Gouvernement.La même année, il rachète l'agence de l'architecte Louis Crespel, Place de la Halle-aux-Blés (à l'emplacement actuel du 21, rue Jules Simon) et commence son activité rennaise avec un seul dessinateur. Il hérite alors d'une importante clientèle religieuse. <br />
<br />
Il expose des aquarelles à Paris, au Salon des Indépendants et à celui de la Société des artistes français. En 1907, Hyacinthe Perrin possède également un cabinet d'architecte dans le 6e arrondissement à Paris.<br />
<br />
Il débuta en construisant des villas balnéaires, inspirées de l'architecture anglaise, à Saint-Malo-Paramé, puis à Rennes, des immeubles, des hôtels particuliers, tels que l' ''hôtel Feuillerat'' 1907, l' ''hôtel Dalibot'' 1912, des maisons modestes, des écoles, des bâtiments commerciaux et industriels.<br />
<br />
Le 7 Décembre 1908, Hyacinthe Perrin épouse Marguerite Gascoin, fille d'un notaire de Laval, le couple aura 9 enfants.<br />
En 1911, le couple s'installe dans l'Hôtel particulier que Hyacinthe Perrin vient de terminer entre la Rue de la Borderie et la Rue Lesage, où il installe l'agence. De 1906 à 1913, il est secrétaire de la Société Régionale des Architectes d'Ille-et-Vilaine.<br />
<br />
Son style moderne et rationaliste est teinté d'Art nouveau et de régionalisme et s'oppose à l’ornementation, privilégiant la lecture de la fonction. Ses compositions sont constituées de masses simples, articulées, dans un jeu de volumes, souvent pyramidal. Il accorde une attention particulière à la ventilation des bâtiments et fait entrer la lumière. Sa résidence-agence en 1909-1911, à l'angle de la [[rue Lesage]] et de la [[rue de La Borderie]] à Rennes était considérée à l'époque comme la plus moderne de la ville.<br />
<br />
Mobilisé à Guer, au Camp de Coëtquidan, en 1914, il fut chargé des travaux d'aménagement du camp pour loger les nombreuses troupes mobilisées, notamment américaines. En 1918, il fonda des agences annexes à Saint-Quentin, dans l’Aisne, et à Reims, dans la Marne, départements très sinistrés. <br />
<br />
Il a réalisé beaucoup d'édifices dans le Grand Ouest de la France, notamment industriels, usine d'équarrissage à Saint-Malo-de-Beignon 1918, fabrique de tricots Bougrier, à Rennes 1921, la cristallerie de Fougères et sa cité ouvrière en 1922, l'usine de confection Brohan, à Rennes en 1927.<br />
En 1922, il est le lauréat du concours organisé par l'[[Office d'HBM de Rennes]], pour la réalisation d'une cité-jardin, le [[Foyer Rennais]] à loyer modéré, 66 maisons en 4 immeubles, projet abandonné pour des raisons administratives et financières, au profit de l'architecte de la Ville, en 1928.<br />
<br />
Il intervint souvent pour restaurer ou compléter des édifices religieux : ajouts du clocher à l'église de Liffré, de Saint-Didier en 1927, de Cancale en 1931, église Saint-Pierre de Laillé en 1941, église Saint-Melaine de [[Pacé]] 1932, ensemble du maître-autel de l'église de Saint-Séglin ...<br />
<br />
Il est l'auteur de petites chapelles qui s'intègrent parfaitement dans leurs environnements : chapelle Saint-Genou, à Monterfil en 1926, monastère et chapelle du Carmel, à Rennes en 1934. Mais il est surtout connu en tant qu'architecte de l'[[église Sainte-Thérèse]] de Rennes, chef d'œuvre de l'art déco, dont il dirigea la construction entre 1933 et 1936, pour laquelle il avait réuni une belle équipe d'artisans et artistes rennais: les frères Rault, maîtres-verriers, Albert Bourget, sculpteur, Louis Garin, artiste-peintre, [[Georges Brand]], ferronnier d'art,<ref>[[allée Georges Brand]]</ref> [[Isidore Odorico]], mosaïste et Émile-Louis Evellin, orfèvre.<br />
<br />
Il réalisa en 1932, deux beaux immeubles art-déco à Rennes, 2 [[rue de Vincennes]] et 3 [[rue de Robien]]. En 1933, il conçut pour l'hôtel-restaurant [[Le Coq-Gadby]] à Rennes, la salle des fêtes avec décor intérieur en style art-déco.<br />
<br />
En 1939, il conçut la stèle funéraire de Mgr Mignen, archevêque de Rennes, dans la [[cathédrale Saint-Pierre]]. Il est l'auteur de l'[[École Jeanne-d'Arc]] en 1953 et est à l'origine de l'importante campagne de travaux de l' [[église Sainte-Jeanne-d'Arc]], achevée en 1955. <br />
<br />
Durant la seconde guerre mondiale, l'habitation de Hôtel particulier est réquisitionnée par l'armée d'occupation et transformée en casino, les bureaux continuent de fonctionner au ralenti. Le préfet d'Ille-et-Vilaine propose à Hyacinthe Perrin de construire une prison à Saint-Malo et de prendre le poste d'Architecte du département, ce qu'il refuse catégoriquement. En 1942, il est inscrit dans l'Ordo du diocèse de Rennes (sorte d'annuaire avec notices sur des personnages du diocèse), en remplacement de Paul Banéat, magistrat, historien, auteur du livre Le Vieux Rennes et de Le Département de l'Ille-et-Vilaine, devenu Conservateur du Musée Archéologique de Rennes et décédé cette même année.<br />
<br />
A partir de 1945, il reprend ses activités et en 1953, Hyacinthe Perrin reprend la construction de l'église Jeanne-d'Arc, rue Danton. Cette église néo-byzantine conçue par l'architecte Arthur Régnault dont la construction commencée en 1914, s'arrête inachevée en 1924. Il y refait la nef, un transept, le cœur et la dote d'un grand clocher. Ce projet transforme complètement l'église dans un style moderne.<br />
<br />
En 1960, à 82 ans il cesse son activité. Il décède, le 10 Août 1965, dans sa propriété de Saint-Suliac et est inhumé le lendemain au cimetière de l'Est à Rennes.<br />
<br />
En raison de son dévouement et des nombreux travaux effectués pour l'église, il est promu Chevalier de l'Ordre pontifical de Saint-Sylvestre, à l'occasion de ses noces d'or, le 17 juin 1958, avec une bénédiction papale.<br />
<br />
Il est le père d'[[Yves Perrin]], lui-même architecte, qui a marqué le paysage rennais notamment dans le domaine de l'architecture religieuse.<br />
<br />
===Lien interne===<br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Docteur_Yves_Louvign%C3%A9&diff=26508Rue Docteur Yves Louvigné2013-07-16T13:18:40Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Juillet 1999.<br />
<br />
== Biographie du Docteur Yves Louvigné <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==<br />
<br />
<br />
Yves, Armand, Eugène Louvigné est né le 21 Février 1924, à Rennes.<br />
<br />
Après avoir fait de brillantes études, en 1951, il est interne des Hôpitaux de Rennes à l'Ecole de plein exercice située encore boulevard Laënnec.<br />
<br />
De 1951 à 1971, il exerce sont métier de Médecin généraliste, rue de Lorient.<br />
<br />
En 1971, il obtient sont agrégation et devient Chef de Service des Handicapés au CHU de Rennes, il y reste jusqu'en 1991. Parallèlement, il est Professeur à la Faculté de Médecine.<br />
<br />
Pour bon nombre de patients qui ont eu recours à ses soins, il incarne une certaine forme d'humanisme à travers sa vocation. Son titre de professeur n'a en rien altéré les relations de simplicité et de confiance que ses patients ont établies avec "leur docteur".<br />
<br />
Il fut le Président et fondateur du Centre de Recherche pour la Rééducation Fonctionnelle pour enfants (RFE) à Pontchaillou. Le Docteur Yves Louvigné fut pour beaucoup dans la scolarisation des enfants hospitalisés, le site est attaché au Collège Malifeu du quartier Villejean. Le service RFE accueille des élèves dont la scolarité ne peut, pour des raisons d'autonomie, se dérouler en milieu scolaire classique, qui regagne ensuite leur collège d'origine. Le Professeur Louvigné s'est grandement investi afin que l'Education Nationale favorise l'accès à la scolarité des élèves en milieu hospitalier.<br />
<br />
L'engagement du Collège Malifeu, la volonté de la Ville de Rennes, l'aide du Conseil Général et la détermination de l'APES (Association des Parents d'Elèves Scolarisé à Pontchaillou) ont permis à l'enseignement de perdurer au sein de l'hôpital mais aussi de déboucher sur des intégrations réciproques et fructueuses.<br />
<br />
Le Docteur Yves Louvigné est décédé, à Rennes, le 13 Décembre 1994.<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|L]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Utilisateur:Sandrine&diff=26507Utilisateur:Sandrine2013-07-16T10:03:25Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div> <br />
<nowiki><ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref></nowiki><br />
<br />
<nowiki>[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|b]]</nowiki><br />
<br />
<nowiki>[[Catégorie:Voie de Rennes|B]]</nowiki><br />
<nowiki><br />
== Note et références ==<br />
<br />
<references/><br />
</nowiki><br />
<br />
Cette voie appartient au <br />
<br />
<nowiki>quartier 1 : Centre</nowiki><br />
<br />
<nowiki>quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin</nowiki><br />
<br />
<nowiki>quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte</nowiki><br />
<br />
<nowiki>quartier 4 : Saint-Martin</nowiki><br />
<br />
<nowiki>quartier 5 : Maurepas - Bellangerais</nowiki><br />
<br />
Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le .</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_du_Houx&diff=23734Rue du Houx2013-01-04T16:09:56Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Mars 1962.<br />
<br />
== Origine de Houx <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Nous ne possédons pas grand chose sur le nom de cette rue qui doit son appellation à l’ancien lieu-dit où se trouvait la ferme du Houx et où devait pousser l’arbuste du même nom.<br />
<br />
Cette maison était située sur le chemin reliant le manoir de la Bellangerais au chemin venant du prolongement de la rue Gustave Toudouze et allant vers le nord au lieu-dit ‘’les Grandes Cours’’ à l’emplacement de la ‘’Coulée Verte’’. Une partie de ce chemin est actuellement dénommée ‘’Chemin Motte Goulven’’. La ferme du Houx se trouvait à l’endroit des numéros 30 à 40 de l’allée de Quiberon ; face à la sortie du parking devant la maison de quartier.<br />
<br />
Le long de ce chemin partant de la Bellangerais étaient situées deux autres maisons : l’une appelée ‘’L’Epine’’ qui se trouvait au Nord du chemin à l’emplacement de l’espace vert entre le square de Josselin et la rue François-Désiré Roullin et l’autre appelée ‘’Le Long-Champ’’ au Sud à l’endroit du passage piéton entre le chemin Motte Goulven et le Square de Baud<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_du_Houx&diff=23733Rue du Houx2013-01-04T16:09:32Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Mars 1962. == Rue du Houx <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Mars 1962.<br />
<br />
== Rue du Houx <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Nous ne possédons pas grand chose sur le nom de cette rue qui doit son appellation à l’ancien lieu-dit où se trouvait la ferme du Houx et où devait pousser l’arbuste du même nom.<br />
<br />
Cette maison était située sur le chemin reliant le manoir de la Bellangerais au chemin venant du prolongement de la rue Gustave Toudouze et allant vers le nord au lieu-dit ‘’les Grandes Cours’’ à l’emplacement de la ‘’Coulée Verte’’. Une partie de ce chemin est actuellement dénommée ‘’Chemin Motte Goulven’’. La ferme du Houx se trouvait à l’endroit des numéros 30 à 40 de l’allée de Quiberon ; face à la sortie du parking devant la maison de quartier.<br />
<br />
Le long de ce chemin partant de la Bellangerais étaient situées deux autres maisons : l’une appelée ‘’L’Epine’’ qui se trouvait au Nord du chemin à l’emplacement de l’espace vert entre le square de Josselin et la rue François-Désiré Roullin et l’autre appelée ‘’Le Long-Champ’’ au Sud à l’endroit du passage piéton entre le chemin Motte Goulven et le Square de Baud<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Honor%C3%A9_Commeurec&diff=23732Honoré Commeurec2013-01-04T16:06:58Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Honoré François Commeurec'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> est né à Rennes le 12 décembre 1878. Il fonda une importante imprimerie coopérative ouvrière, [[rue de Nemours]], à Rennes ( ''Les Imprimeries Réunies''). Militant syndicaliste actif, il devint président de la chambre syndicale des ouvriers du Livre de Rennes et, à ce titre, protesta en [[1907]] contre l'application de la journée de 9 heures. Il fut conseiller municipal de 1908 à 1935. La guerre venue, non mobilisable, dirigeant au parti socialiste de Rennes, il entre dès [[1941]] au mouvement de résistance Libération-Nord et, dans son imprimerie, fabrique journaux, tracts et faux papiers.<br />
[[Fichier:Commeurec.jpg|150px|right|thumb|Honoré Commeurec, syndicaliste, ancien conseiller municipal et résistant]]<br />
Arrêté le 8 février 1944, il est transféré de la [[prison Jacques Cartier]] le 29 juin vers Compiègne d'où il est déporté au camp de concentration de Neuengamme et il meurt d'épuisement le 13 février [[1945]].<br />
<br />
[[Rue de Nemours]], une plaque est apposée à sa mémoire à l'emplacement des Imprimeries Réunies.<br />
<br />
En son honneur, la place des Halles Centrales fut renommée, par délibération du conseil municipal du 29 juillet 1949, '''''[[place Honoré Commeurec]]''''' (et non Commeureuc comme on la voit souvent orthographiée). Débouchant sur le [[boulevard Jean Mermoz]], la [[rue Honoré Commeurec]] est une des rues de la partie de la commune de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] qui "pénètre" dans le secteur sud-ouest de Rennes.<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/> <br />
<br />
[[Catégorie:Personnalité (Histoire)]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Honor%C3%A9_Commeurec&diff=23731Honoré Commeurec2013-01-04T16:06:36Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Honoré François Commeurec'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> est né à Rennes le 12 décembre 1878. Il fonda une importante imprimerie coopérative ouvrière, [[rue de Nemours]], à Rennes ( ''Les Imprimeries Réunies''). Militant syndicaliste actif, il devint président de la chambre syndicale des ouvriers du Livre de Rennes et, à ce titre, protesta en [[1907]] contre l'application de la journée de 9 heures. Il fut conseiller municipal de 1908 à 1935. La guerre venue, non mobilisable, dirigeant au parti socialiste de Rennes, il entre dès [[1941]] au mouvement de résistance Libération-Nord et, dans son imprimerie, fabrique journaux, tracts et faux papiers.<br />
[[Fichier:Commeurec.jpg|150px|right|thumb|Honoré Commeurec, syndicaliste, ancien conseiller municipal et résistant]]<br />
Arrêté le 8 février 1944, il est transféré de la [[prison Jacques Cartier]] le 29 juin vers Compiègne d'où il est déporté au camp de concentration de Neuengamme et il meurt d'épuisement le 13 février [[1945]].<br />
<br />
[[Rue de Nemours]], une plaque est apposée à sa mémoire à l'emplacement des Imprimeries Réunies.<br />
<br />
En son honneur, la place des Halles Centrales fut renommée, par délibération du conseil municipal du 29 juillet 1949, '''''[[place Honoré Commeurec]]''''' (et non Commeureuc comme on la voit souvent orthographiée). Débouchant sur le [[boulevard Jean Mermoz]], la [[rue Honoré Commeurec]] est une des rues de la partie de la commune de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] qui "pénètre" dans le secteur sud-ouest de Rennes.<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Personnalité (Histoire)]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Chemin_Professeur_Henry_des_Abbayes&diff=23730Chemin Professeur Henry des Abbayes2013-01-04T16:02:38Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 octobre 2006 == Biographie du Professeur Henry des Abbayes <ref>à partir de l... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 octobre 2006<br />
<br />
<br />
== Biographie du Professeur Henry des Abbayes <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Henry, Robert Nicollon des Abbayes est né à Vihiers (Maine-et-Loire), le 15 juillet 1898, d'un père receveur.<br />
<br />
Il fait ses études au Collège Richelieu de Luçon. En 1915, il obtient son baccalauréat et prépare une Licence de Sciences naturelles. En Mars 1918, il sert sur le front, dans une unité combattante et obtient la Croix du combattant de 14-18.<br />
<br />
Ensuite il va d'abord à la Faculté catholique d'Angers (1924), ensuite à la Faculté des Sciences de Rennes (1931) où il obtient un poste d'assistant en zoologie. Passionné par cette science, il s'intéresse aux Lépidoptères et aux Batraciens du Massif Armoricain, sur lesquels il publie une série de notes.<br />
<br />
En 1933, il est transféré en Botanique et y fait l'essentiel de sa carrière.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Henri_Mabile&diff=23729Rue Henri Mabile2013-01-04T15:52:03Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953 == Biographie de Henri MABILE - Résistant déporté <ref>à partir... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953<br />
<br />
== Biographie de Henri MABILE - Résistant déporté <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Henri François Mabile est né le 9 avril 1897 à Dol-de-Bretagne, d'un père menuisier.<br />
<br />
Henri qui exerce la fonction de contrôleur spécial d'enregistrement est incorporé, le<br />
10 août 1916, comme soldat de 2e classe dans l'infanterie. Sa conduite au feu lui vaut plusieurs citations et l'attribution de la Croix de Guerre.<br />
<br />
Le 14 Mars 1921, Henri Mabile épouse Anne-Marie et le 29 juin 1927, le couple vient s'installer à Rennes, au 4 rue Louis Tiercelin. En Avril 1930, Henri est promu au grade de sergent-chef de réserve.<br />
<br />
Il est agent d'affaires dans la Capitale Bretonne lorsque débute la seconde guerre mondiale. Comme beaucoup, il est mobilisé le 1er septembre 1939 et est affecté à un dépôt d'infanterie où il est nommé adjudant en mars 1940. Le 18 juin 1940, jour de l'entrée des troupes allemandes dans Rennes, il est fait prisonnier. Il est interné sur place au Frontstalag n° 133, qui va bientôt devenir l'un des plus grands camps de prisonniers coloniaux d'Afrique et d'Indochine de France. Ces prisonniers sont maintenus sur le territoire français car les nazis craignent les contaminations de maladies et les contaminations raciales. Henri Mabile, en qualité d'ancien combattant de la guerre 1914/1918, est libéré en août 1940.<br />
<br />
Au cours de l'année 1943, sous le pseudonyme de "Provence", il devient membre du Front National puis à compter du 1er janvier 1944, Henri Mabile devient l'adjoint de Victor Louviot, responsable du réseau "Eleuthere" pour le département d'Ille-et-Vilaine.<br />
<br />
Le 2 février 1944, Henri Mabile et Victor Louviot sont arrêtés et incarcérés jusqu'au<br />
10 juin. Transférés à Compiègne, les deux hommes sont ensuite déportés "NN", le 28 juillet 1944, vers l'Allemagne où ils arrivent le 31 Juillet, au camp de Neuengamme. Victor Louviot décède dans ce camp le 25 Février 1945. Henri Mabile qui porte le matricule 39496, y meurt d'épuisement le 12 avril 1945.<br />
<br />
A titre posthume, Henri Mabile est titulaire de la Médaille de la Résistance et de décorations anglaise et américaine.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|M]] <br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_d%27Hennebont&diff=22789Allée d'Hennebont2012-10-30T14:20:34Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 12 Janvier 1976.<br />
<br />
== Origine d’Hennebont <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Hennebont, Chef-lieu de Canton du Morbihan, dans l’arrondissement de Lorient et situé à 12 km de cette ville.<br />
<br />
La cité d’Hennebont est née au fond de l’estuaire encaissé et boisé du Blavet et vient du breton ‘’Hent’’ (vieux) et de ‘’Bont’’ (pont).<br />
<br />
A l’âge de fer, un oppidum (ville fortifiée) gaulois est installé le long du Blavet sur le site de Polvern. Aux Ve et VIe siècles, des émigrants de Grande-Bretagne Saint- Caradec et Saint-Gunthiern viennent évangéliser les rivages du Blavet.<br />
<br />
A l’époque médiévale, une motte féodale est établie, par la seigneurie des Kémenet-Héboué, au dessus de Saint-Caradec, ce qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière. Le Duc Jean Le Roux (1237-1286) au milieu du XIIIe siècle démantèle la motte féodale et fait construire des fortifications sur la rive gauche du Blavet. L’Abbaye-de-la-Joie (ou de la Joye) est fondée, elle sera ravagée par un incendie en 1512 et reconstruite au XVII siècle. Hennebont est alors avec Brest l’une des plus importantes places fortes de Bretagne qui lui vaut de nombreux sièges.<br />
<br />
En 1342, Charles de Blois assiège les murs de la ville pendant la guerre de succession du Duché de Bretagne. Charles de Blois est le neveu du roi, Philippe VI de Valois, qui souhaite le placer à la tête de la nation bretonne, Jean de Montfort entre alors en conflit contre le roi. En Septembre 1341, les troupes françaises envahissent la Bretagne et à Nantes ils font prisonnier Jean de Montfort qui est enfermé dans une tour du Louvre à Paris. Jeanne de Flandre, son épouse, surnommée Jeanne La Flamme pour sa fougue, décide de mener le combat elle-même. Elle établit alors son quartier général derrière les remparts d’Hennebont et reste victorieuse des attaques de Charles de Blois, ce qui lui vaut l’admiration de ses partisans mais aussi de ses ennemis. Jeanne la Flamme épuisée par les combats se réfugie en Angleterre, c’est par là que passera Jean de Montfort, son mari, après son évasion du Louvre et avant de débarquer en Bretagne. En Septembre 1345, il meurt pendant un combat en voulant rejoindre Hennebont.<br />
<br />
Le XVIe siècle est pour l’ensemble de la région marqué par la paix et la prospérité. C’est à cette époque que la Basilique Notre-Dame de Paradis est bâtie sur l’initiative d’un maréchal ferrant aidé par la population. Elle est surmontée d’une flèche de 65 m.<br />
<br />
En 1666, la fondation de Lorient enclenche le déclin d’Hennebont à son profit.<br />
<br />
Au fond de son estuaire, au carrefour des routes maritimes et terrestres, au cœur d’une région agricole, la construction du canal du Blavet permet à Hennebont l’accroissement des échanges commerciaux et l’avènement industriel avec l’activité des forges.<br />
<br />
En 1857, les Haras Nationaux s’installent sur le site de l’ancienne Abbaye-de-la-Joye et la commune devient un lieu important pour le développement du cheval breton.<br />
<br />
Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît un développement urbain important entre les deux guerres.<br />
<br />
Le 7 Août 1944, une grande partie du centre-ville est détruite par les bombardements des troupes allemandes retranchées dans ‘’la poche de Lorient’’. Les quartiers les plus anciens sont touchés et la reconstruction se fait jusqu’au milieu des années 60, période où les forges ferment leurs portes dans un climat de lutte ouvrière.<br />
<br />
Hennebont conserve de nombreuses traces de son histoire.<br />
<br />
Les 13 842 Habitants sont appelés Hennebontais et Hennebontaises.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
Sources: Mairie d’Hennebont,<br />
Encyclopédie Larousse,<br />
Dictionnaire Breton.</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_d%27Hennebont&diff=22788Allée d'Hennebont2012-10-30T14:20:12Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 12 Janvier 1976. == Allée d’Hennebont <ref>à partir de la notice rédigée pa... »</p>
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<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 12 Janvier 1976.<br />
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== Allée d’Hennebont <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Hennebont, Chef-lieu de Canton du Morbihan, dans l’arrondissement de Lorient et situé à 12 km de cette ville.<br />
<br />
La cité d’Hennebont est née au fond de l’estuaire encaissé et boisé du Blavet et vient du breton ‘’Hent’’ (vieux) et de ‘’Bont’’ (pont).<br />
<br />
A l’âge de fer, un oppidum (ville fortifiée) gaulois est installé le long du Blavet sur le site de Polvern. Aux Ve et VIe siècles, des émigrants de Grande-Bretagne Saint- Caradec et Saint-Gunthiern viennent évangéliser les rivages du Blavet.<br />
<br />
A l’époque médiévale, une motte féodale est établie, par la seigneurie des Kémenet-Héboué, au dessus de Saint-Caradec, ce qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière. Le Duc Jean Le Roux (1237-1286) au milieu du XIIIe siècle démantèle la motte féodale et fait construire des fortifications sur la rive gauche du Blavet. L’Abbaye-de-la-Joie (ou de la Joye) est fondée, elle sera ravagée par un incendie en 1512 et reconstruite au XVII siècle. Hennebont est alors avec Brest l’une des plus importantes places fortes de Bretagne qui lui vaut de nombreux sièges.<br />
<br />
En 1342, Charles de Blois assiège les murs de la ville pendant la guerre de succession du Duché de Bretagne. Charles de Blois est le neveu du roi, Philippe VI de Valois, qui souhaite le placer à la tête de la nation bretonne, Jean de Montfort entre alors en conflit contre le roi. En Septembre 1341, les troupes françaises envahissent la Bretagne et à Nantes ils font prisonnier Jean de Montfort qui est enfermé dans une tour du Louvre à Paris. Jeanne de Flandre, son épouse, surnommée Jeanne La Flamme pour sa fougue, décide de mener le combat elle-même. Elle établit alors son quartier général derrière les remparts d’Hennebont et reste victorieuse des attaques de Charles de Blois, ce qui lui vaut l’admiration de ses partisans mais aussi de ses ennemis. Jeanne la Flamme épuisée par les combats se réfugie en Angleterre, c’est par là que passera Jean de Montfort, son mari, après son évasion du Louvre et avant de débarquer en Bretagne. En Septembre 1345, il meurt pendant un combat en voulant rejoindre Hennebont.<br />
<br />
Le XVIe siècle est pour l’ensemble de la région marqué par la paix et la prospérité. C’est à cette époque que la Basilique Notre-Dame de Paradis est bâtie sur l’initiative d’un maréchal ferrant aidé par la population. Elle est surmontée d’une flèche de 65 m.<br />
<br />
En 1666, la fondation de Lorient enclenche le déclin d’Hennebont à son profit.<br />
<br />
Au fond de son estuaire, au carrefour des routes maritimes et terrestres, au cœur d’une région agricole, la construction du canal du Blavet permet à Hennebont l’accroissement des échanges commerciaux et l’avènement industriel avec l’activité des forges.<br />
<br />
En 1857, les Haras Nationaux s’installent sur le site de l’ancienne Abbaye-de-la-Joye et la commune devient un lieu important pour le développement du cheval breton.<br />
<br />
Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît un développement urbain important entre les deux guerres.<br />
<br />
Le 7 Août 1944, une grande partie du centre-ville est détruite par les bombardements des troupes allemandes retranchées dans ‘’la poche de Lorient’’. Les quartiers les plus anciens sont touchés et la reconstruction se fait jusqu’au milieu des années 60, période où les forges ferment leurs portes dans un climat de lutte ouvrière.<br />
<br />
Hennebont conserve de nombreuses traces de son histoire.<br />
<br />
Les 13 842 Habitants sont appelés Hennebontais et Hennebontaises.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
Sources: Mairie d’Hennebont,<br />
Encyclopédie Larousse,<br />
Dictionnaire Breton.</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Louis_Coquillet&diff=22787Rue Louis Coquillet2012-10-30T11:30:22Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|C]]<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949.<br />
Bien modeste est la '''rue Louis Coquillet''', axée est-ouest, qui prend naissance [[boulevard Villebois-Mareuil]] pour se terminer en impasse, mais sa situation près des voies ferrées est en rapport avec le Rennais ainsi honoré depuis 1949, sans toutefois que la plaque de rue donne quelque indication complémentaire :<br />
<br />
<br />
=== Biographie Louis Coquillet===<br />
[[Fichier:Coquillet-4.jpg|right|thumb|200px|Louis Coquillet]]<br />
( 6 mars 1921, Saint-Méen-le-Grand - 17 avril 1942, Mont-Valérien, Nanterre)<br />
<br />
Le père de Louis, Albert,Jean était cheminot et sa mère travaillait aussi à la S.N.C.F..<br />
<br />
Avec un certificat d'études, mention bien, à 12 ans, il va à l'École Primaire Supérieure, puis à l'École d'Industrie et à l'École des Chemins de Fer de Rennes et devient lui aussi cheminot. Comme son père, il devient Sapeur Pompier volontaire de la Ville de Rennes et habite avec sa famille au [[Palais Saint-Georges]].<br />
<br />
Dès l'entrée des troupes allemandes, le 18 juin 1940, à Rennes, <ref> [[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]</ref>, il organise la Jeunesse Communiste, appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement. Très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel, étudiant en Médecine et René Le Herpeux,[[ rue René Le Herpeux]] étudiant en Médecine, dirigeant des étudiants communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Léost et Fourrier ( ces deux-ci fusillés le 30 décembre 1942, à la [[butte de la Maltière]], à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. ( Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.<br />
<br />
Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au Palais Saint-Georges, dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.<br />
<br />
Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe, le 23 août 1941, à la station de métro Barbés, à l'exécution d'un officier allemand, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.<br />
<br />
Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Nanterre.<ref> notice biographique par Joël David</ref><br />
<br />
Lui furent décernées à titre posthume la Croix de Guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'Honneur.<br />
<br />
===références===<br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Hyacinthe_Lorette&diff=22786Square Hyacinthe Lorette2012-10-30T10:27:51Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cet agréable square est situé entre la [[rue Nantaise]] et la [[rue de la Monnaie]], à proximité de la [[place maréchal Foch]] et de la [[Croix de la Mission]]. Il est aux pieds des principaux vestiges visibles des [[remparts de Rennes]], le mur gallo-romain et la tour Duchesne.<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 17 Décembre 1979.<br />
<br />
IL rappelle :<br />
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<br />
=== Hyacinthe Lorette ===<br />
<br />
( 17 janvier 1794 - 1872 )<br />
<br />
<br />
Hyacinthe-Jean Lorette était dessinateur paysagiste et il collabora au cours de sa carrière à deux importants ouvrages de dessins dont ''Mes Souvenirs'' et ''l’Album breton'', en deux volumes, qui concerne les villes de Rennes, Saint-Malo, Vitré, Redon. Le volume intitulé "Souvenirs de Rennes", ouvrage écrit en 1841 par Ducrest de Villeneuve comporte de nombreuses lithographies à deux teintes donnant de précises et précieuses vues de Rennes vers 1840 d'après les dessins au crayon de Lorette.<br />
[[Fichier:Pont_saint_georges.jpeg|250px|left|thumb|Le pont Saint-Georges vers 1840, dessin de H. Lorette, prolongement ouest de la vue du Palais Saint-Georges. On reconnait [[l'église Saint-Germain]], le beffroi de l'hôtel de ville et, au loin, les deux tours de la [[cathédrale Saint-Pierre]] avec le télégraphe Chappe ]]<br />
[[Fichier:Ancienne_abbaye_st_georges.jpeg|250px|right|thumb|ancienne abbaye Saint-Georges, avec à droite l'église Saint-Melaine vers 1840<ref>lith de Landais, Rennes, d'après nature par H. Lorette</ref>]]<br />
[[Fichier:L_arsenal_en_1840.jpeg|200px|left|thumb|l'arsenal en 1840<ref>lith. de Landais d'après dessin de H. Lorette - Album breton, souvenirs de Rennes</ref>]]<br />
[[Fichier:Rue_et_chapelle_st_yves.jpeg|200px|center|thumb|La [[chapelle Saint-Yves]] et, en arrière-plan, l'ancien hôpital vers 1845 <ref>lith. Landais, Rennes d'après nature par H. Lorette. ''Album breton, Souvenirs de Rennes''</ref>]] <br />
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<br />
== Biographie de Hyacinthe Lorette <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Hyacinthe Jean Lorette est né le 28 Nivose de l’An II (17 Janvier 1794), rue des Fossés à Rennes.<br />
<br />
Après son service militaire Hyacinthe Lorette s’installe à Saint-Servan où il se consacre entièrement à la peinture et au dessin.<br />
<br />
En 1819, il devient le premier professeur de dessin et de géographie au collège de Saint-Servan. A partir de 1827, chez lui, il donne gratuitement des cours de dessin professionnel à de jeunes ouvriers.<br />
<br />
En 1824, il a l’idée de publier ses propres dessins et sollicite alors un brevet d’Imprimeur-Lithographe qu’il obtient en 1829. Hyacinthe Lorette fait fonctionner sa lithogravure de 1829 à 1831, il s’associe alors à Charles Alexandre Benderitter qui a obtenu le même privilège et travaillent ensemble jusqu’en 1841, date à laquelle Hyacinthe Lorette se retire.<br />
<br />
En 1834, il est nommé Commandant de la Garde Nationale de Saint-Servan par intérim et en 1837, il est chef de Bataillon.<br />
<br />
Par la suite il s’associe avec Paul Fontan et E. Gouazon pour fonder la brasserie Lorette et Cie, qui sera dissoute en 1856. Il se consacre alors entièrement à l’enseignement.<br />
<br />
Durant cette période il remplit des cartons de dessin qu’il exécute ensuite sur pierre pour faire des lithographies et des peintures à l’Huile de Saint-Servan, de Saint-Malo, de Rennes et de tout le département. Il effectue entre autres une lithographie intitulée : Embarquement des détachements des Gardes Nationaux Volontaires de Saint-Malo et de Saint-Servan allant au secours de Paris, 26 Juin 1848. Elle servira pour la commune de diplôme de civisme aux hommes qui avaient pris part à la défense de la patrie.<br />
<br />
On lui doit un grand nombre de lithographies sur le Vieux Rennes.<br />
<br />
Après cinquante ans d’enseignement, il se retire et décède le 19 Août 1872 en son domicile de la rue des Bas-Sablons à Saint-Servan.<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|L]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
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===lien interne===<br />
[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 4 et 5</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_de_Locronan&diff=22785Allée de Locronan2012-10-30T09:42:36Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 Avril 1975. == Origine de Locronan <ref>à partir de la notice rédigée par ... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 28 Avril 1975.<br />
<br />
<br />
== Origine de Locronan <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Locronan, commune du Finistère dans l’arrondissement de Châteaulin, au Nord-Ouest de Quimper et à 10 Km à l‘Est de Douarnenez.<br />
<br />
Loc ronan son nom vient du breton Loc (Lieu) et de Ronan (René : nom francisé) moine Irlandais venu s’établir en ce lieu.<br />
<br />
En 500 av J.C. les celtes parviennent jusqu’aux rivages qui leur semblent être le bout du monde et créent le ‘’Nemeton’’, le temple sous la voûte solaire. Le ‘’Nemeton’’, du gaulois ‘’Nemed’’ (sacré), est un temple astronomique de plein air, c’est une clairière sacrée au milieu de la forêt, vouée au culte de la Nature et de la Fécondité. Celui de Locronan est un grand quadrilatère d’une douzaine de kilomètres de périmètre, comportant douze points remarquables, représentant les douze mois de l’année celtique. La fonction sacrée du Nemeton était la représentation sur terre du parcours des astres dans le ciel : il décrivait dans l’espace les douze mois de l’année en même temps que chacun de ces mois était consacré à une divinité du panthéon celtique. La Troménie (du breton : Tro minic’hi qui signifie Tour de la montagne) qui est l’un des plus grands ‘’pardons’’ de Bretagne, est la consécration chrétienne des rites druidiques du Nemeton. La Troménie a lieu au mois de Juillet tous les ans sur 6 km pour la petite Troménie et 12 km pour la grande Troménie une fois tous les 6 ans.<br />
<br />
A l’époque Gallo-Romaine, du Ier au Ve siècle, le site de Locronan est parcouru par un réseau routier important<br />
<br />
Vers le VIIe siècle, toute la région est déjà évangélisée et plusieurs communautés chrétiennes sont installées tout autour du Nemeton sans pouvoir y faire pénétrer la nouvelle religion. A cette époque un évêque irlandais, Ronan, qui était chargé à Rome de déterminer la date de Pâques, vient à Tours pour la tenue d’un concile et décide de poursuivre son voyage jusqu'à ce Nemeton du bout du monde qui fait tâche dans la Bretagne chrétienne.(Une légende raconte que Ronan serait arrivé sur les côtes du Léon à bord d’une barque de pierre). Ronan arrive à l’orée de la forêt sacrée du Nevet (issu de nemet et nemeton) et installe son ermitage en ce lieu irréductible. Il se heurte rapidement à Keban (ou Keben ou Kebenn), femme de paysan, que l’on pense être la dernière ‘’grande druidesse du Nemeton’’. Le mari de celle-ci aide Ronan à construire une hutte, et devient son disciple le jour où l’ermite contraint un loup à lâcher la brebis qu’il venait de capturer. Keban, jalouse de l’assiduité de son mari auprès du saint, prétend que Ronan est lié avec les loups et qu’il envoûte les humains. Elle l’accuse également d’être responsable de la disparition de sa fille et va s’en plaindre devant le roi Gradlon, qui règne en maître sur la Cornouaille de sa capitale ‘’Ys, la belle’’, cette cité située dans la baie de Douarnenez et qui plus tard fut engloutie par les flots en punition divine de la dépravation de sa fille Dahut.<br />
<br />
Gradlon qui, à l’époque est favorable aux païens, va soumettre Ronan à une pratique coutumière à l’époque en lâchant deux molosses sur lui. Ronan d’un signe les arrête et Gradlon est alors convaincu de sa sainteté et le laisse continuer son œuvre. Il est alors honoré et respecté de tous. Au lieu de détruire le nemeton, il en fait une terre sacrée et réussit à remplacer les divinités celtiques par des saints et des saintes.<br />
<br />
Keban ne désarme pas et cherche toujours à nuire à Ronan, elle le poursuit de ses calomnies en affirmant qu’il cherche à la séduire. Agé, fatigué et las de se battre, Saint-Ronan décide de baisser les bras et quitte la Cornouaille pour Hillion dans la baie de Saint-Brieuc, où il décède peut de temps après.<br />
<br />
La Légende dit que Rennes, Vannes et la Cornouaille se disputent l’honneur d’offrir une sépulture à Saint-Renan. Mais incertain de ses volontés, craignant de se tromper et de voir arrivé la peste ou l’engloutissement d’une ville, l’on décide donc de construire un chariot de bois tiré par des bœufs et d’y mettre la dépouille de Saint-Ronan qui mènera l’attelage là où il veut qu’on l’enterre. La main invisible du Saint le dirigea au lieu même de son ermitage vers la forêt du Névet. Arrivé au centre de la forêt le chariot s’arrête, on y enterre Saint-Renan et c’est là que l’on construira son église.<br />
<br />
Il faut attendre le IXe siècle pour que les fidèles et les Ducs de Bretagne viennent en pèlerinage en ce lieu pour assurer leurs descendances.<br />
<br />
En 1031, Alain Cainhiart, Comte de Cornouaille, confie les terres qui englobent l’ermitage de Ronan, aux moines bénédictins de l’abbaye de Quimperlé qu’il vient de créer. Peut après s’élèvera la première église romane.<br />
<br />
En 1420, l’église romane est trop petite pour accueillir les pélerins et les travaux d’une nouvelle église sont commencés et se terminent en 1477 sous le règne de François II (père d’Anne de Bretagne) qui l’a voulu en forme de cathédrale. A cette époque se développe l’industrie de la toile à voiles qui va contribuer avec les pèlerinages à enrichir la cité et qui sera à l’origine, au cours du XVIIe siècle, de la construction d’un ensemble architecturale unique en Bretagne.<br />
<br />
Mais l’installation des manufactures royales à Brest, en 1687, par Colbert attire les plus grands tisserands de Locronan et en 1751, il reste 150 tisserands. Mais les commandes s’amenuisent et la réputation s’éteint et en 1813, on ne dénombre plus que 10 métiers à tisser.<br />
<br />
A la fin du XVIIIe, la manufacture ne sait pas s’adapter aux nouveaux vaisseaux qui exigent des voiles de plus en plus grandes. Les toiles de Locronan ne servent plus que pour les petits bateaux et pour fabriquer des sacs, des hamacs, et des habits pour les marins. Le dernier métier à tisser fonctionne jusqu'à la veille de la guerre en 1914.<br />
<br />
Locronan est une superbe ville avec une architecture exceptionnelle, dont l’activité principale est le tourisme, elle accueille tous les ans entre 600 000 et 800 000 visiteurs. Le caractère authentique de la cité est le cadre de nombreux tournages de films ou téléfilms. Depuis 1924, Locronan, classée au titre des Monuments Historiques, fait partie de l’Association des “ Plus Beaux Villages de France ” et labellisée “ Petite Cité de Caractère de Bretagne ”.<br />
<br />
Les 800 habitants de Locronan sont appelés les Locronanais et Locronanaises.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|L]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
Sources: <br />
Mairie de Locronan,<br />
La légende de Ronan,<br />
Dictionnaire Breton,<br />
Histoires et Légendes,<br />
Le culte des saints en Bretagne,<br />
Comité Départemental du Finistère</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Guy_Houist&diff=22779Square Guy Houist2012-10-29T16:29:28Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 Mai 1974.<br />
<br />
== Biographie de Guy Houist - Militant d'Action Familiale et Sociale <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Guy, Félix, René Houist est né le 25 Juillet 1913, à Rennes où son père est pâtissier.<br />
<br />
Après avoir commencé ses études au collège Saint-Martin, il suit une formation en Droit à l'Université de Rennes. Il obtient une licence en Droit, ainsi qu'un diplôme d'Etudes Supérieures de Droit public. En 1939, il devient avocat au barreau de Rennes et ce jusqu'en 1945. En 1939, Guy Houist est mobilisé, blessé, il reçoit la Croix de Guerre.<br />
<br />
Dès sa jeunesse, Guy Houist, a une éducation Chrétienne-Sociale et participe activement aux activités des scouts de France et s'intéresse aux mouvements de jeunesse. Il devient responsable des Ecoles de cadres de la jeunesse à Sillery, près d'Epinay-sur-Orge (78), puis devient délégué départemental de la jeunesse.<br />
<br />
En 1937, Anne-Marie de la Morlais, ancienne assistante sociale rattachée au Tribunal de Saint-Brieuc, crée et dirige le "Service Social de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence d'Ille-et-Vilaine", installé au Palais de Justice de Rennes. En 1940, elle fait appel à un jeune scout, Hubert Noël, étudiant en Droit, dont le père est avocat à Rennes, qui accepte pendant les vacances universitaires, avec d'autres camarades issus du scoutisme de s'occuper d'un centre d'accueil de mineurs délinquants. Ce centre installé dans une ferme près de Dinan, prend le nom de Ker-Goat (maison de bois) et est présenté comme un modèle de pédagogie humaniste, contrairement au Centre de Belle-île, qui s'est forgé une légende de bagne pour enfants parmi les plus répressifs et répulsifs de l'administration pénitentiaire.<br />
<br />
Mme de la Morlais qui a une forte emprise sur le centre, va chercher elle-même les jeunes garçons dans les prisons, mais ne fait pas de sélection et tous les jours il y a des problèmes de fugues suivies de divers délits, ce qui attire au centre des problèmes avec les autorités allemandes. Guy Houist et un certain Fernand Loysel, Délégué Régional du Secrétariat Général à la Jeunesse, décident alors de créer en amont un centre de triage et de n'envoyer à Ker-Goat que des garçons triés sur le volet. Ce centre de triage va devenir plus tard le Centre de la Prévalaye. Mais tout cela attire l'attention des autorités d'occupation et Guy Houist est arrêté et interné politique en 1943.<br />
<br />
Le 14 Mars 1944, il épouse à Pontmain (53) Brigitte Rupin. De cette union naîtront six enfants.<br />
<br />
Après la Libération, son attitude patriotique l'amène à occuper diverses fonctions dans les cabinets ministériels de René Coty. De Mai à Octobre 1947, il est attaché au Ministère du Commerce, de la Reconstruction et de l'Urbanisme. De Novembre 1947 à Juillet 1948, il est chargé de mission, puis se retrouve pendant trois mois, attaché de mission au Cabinet de René Coty. Adjoint au Chef de Cabinet de la Marine Marchande puis Chef de Cabinet du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (1950). Sa vocation l'amène à se consacrer surtout à l'étude de construction de logements sociaux : HLM (Habitation à Loyer Modéré), cités d'urgence, foyers-logements. Chargé de mission auprès des cabinets du Ministère de l'Equipement et du Logement, Guy Houist assume également de nombreuses responsabilités à l'échelon national en temps que Délégué de l'Union Internationale des Organismes Familiaux auprès du Comité de l'Habitat de l'Organisation Européenne de Coopération Economique (1953-1956), Président de la Commission du Logement de l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Conseiller économique (1951-1959), Membre du Conseil Economique et Social (1959-1969), à l'Union Nationale des Foyers de Jeunes Travailleurs et des offices d'H.L.M.. Très actif aussi au niveau local, avec les Amitiés Sociales Rennes, le 7 Mai 1953, il est conseiller Municipal dans la Municipalité d'Henri Fréville à Rennes et le restera jusqu'à sa mort, Président de l'Office Public des H.L.M. de la Ville de Rennes.<br />
<br />
On lui doit de très nombreux logements et particulièrement des logements sociaux. Il impose sa personnalité à la reconstruction de Bourg-l'Evesque, ainsi que pour les rues de Saint-Malo et de Dinan, en temps que Président de la Société d'Economie Mixte, la Société Rennaise de Rénovation (S.R.R.).<br />
<br />
Dans les années 60, Guy Houist est responsable d'une Fédération de Coopératives, issue du courant du Christianisme social et contribue à la fusion de son mouvement avec une autre fédération laïque et socialisante, pour constituer la coopérative de l'Union des organismes H.L.M..<br />
<br />
Atteint de maladie, Guy Houist décède à Suresnes (92), le 3 Octobre 1973.<br />
<br />
Guy Houist est officier de la Légion d'Honneur.<br />
<br />
<br />
Le Centre des Travailleurs Migrants, Rue Bahon-Rault à Rennes, porte aussi son nom ainsi qu'une salle de réunion d'un immeuble parisien le siège de l'Union Nationale des Organismes H.L.M..<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]]<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Guy_Houist&diff=22778Square Guy Houist2012-10-29T16:28:09Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 Mai 1974. == Biographie de Guy Houist - Militant d'Action Familiale et Sociale... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 Mai 1974.<br />
<br />
== Biographie de Guy Houist - Militant d'Action Familiale et Sociale <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Guy, Félix, René Houist est né le 25 Juillet 1913, à Rennes où son père est pâtissier.<br />
<br />
Après avoir commencé ses études au collège Saint-Martin, il suit une formation en Droit à l'Université de Rennes. Il obtient une licence en Droit, ainsi qu'un diplôme d'Etudes Supérieures de Droit public. En 1939, il devient avocat au barreau de Rennes et ce jusqu'en 1945. En 1939, Guy Houist est mobilisé, blessé, il reçoit la Croix de Guerre.<br />
<br />
Dès sa jeunesse, Guy Houist, a une éducation Chrétienne-Sociale et participe activement aux activités des scouts de France et s'intéresse aux mouvements de jeunesse. Il devient responsable des Ecoles de cadres de la jeunesse à Sillery, près d'Epinay-sur-Orge (78), puis devient délégué départemental de la jeunesse.<br />
<br />
En 1937, Anne-Marie de la Morlais, ancienne assistante sociale rattachée au Tribunal de Saint-Brieuc, crée et dirige le "Service Social de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence d'Ille-et-Vilaine", installé au Palais de Justice de Rennes. En 1940, elle fait appel à un jeune scout, Hubert Noël, étudiant en Droit, dont le père est avocat à Rennes, qui accepte pendant les vacances universitaires, avec d'autres camarades issus du scoutisme de s'occuper d'un centre d'accueil de mineurs délinquants. Ce centre installé dans une ferme près de Dinan, prend le nom de Ker-Goat (maison de bois) et est présenté comme un modèle de pédagogie humaniste, contrairement au Centre de Belle-île, qui s'est forgé une légende de bagne pour enfants parmi les plus répressifs et répulsifs de l'administration pénitentiaire.<br />
<br />
Mme de la Morlais qui a une forte emprise sur le centre, va chercher elle-même les jeunes garçons dans les prisons, mais ne fait pas de sélection et tous les jours il y a des problèmes de fugues suivies de divers délits, ce qui attire au centre des problèmes avec les autorités allemandes. Guy Houist et un certain Fernand Loysel, Délégué Régional du Secrétariat Général à la Jeunesse, décident alors de créer en amont un centre de triage et de n'envoyer à Ker-Goat que des garçons triés sur le volet. Ce centre de triage va devenir plus tard le Centre de la Prévalaye. Mais tout cela attire l'attention des autorités d'occupation et Guy Houist est arrêté et interné politique en 1943.<br />
<br />
Le 14 Mars 1944, il épouse à Pontmain (53) Brigitte Rupin. De cette union naîtront six enfants.<br />
<br />
Après la Libération, son attitude patriotique l'amène à occuper diverses fonctions dans les cabinets ministériels de René Coty. De Mai à Octobre 1947, il est attaché au Ministère du Commerce, de la Reconstruction et de l'Urbanisme. De Novembre 1947 à Juillet 1948, il est chargé de mission, puis se retrouve pendant trois mois, attaché de mission au Cabinet de René Coty. Adjoint au Chef de Cabinet de la Marine Marchande puis Chef de Cabinet du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (1950). Sa vocation l'amène à se consacrer surtout à l'étude de construction de logements sociaux : HLM (Habitation à Loyer Modéré), cités d'urgence, foyers-logements. Chargé de mission auprès des cabinets du Ministère de l'Equipement et du Logement, Guy Houist assume également de nombreuses responsabilités à l'échelon national en temps que Délégué de l'Union Internationale des Organismes Familiaux auprès du Comité de l'Habitat de l'Organisation Européenne de Coopération Economique (1953-1956), Président de la Commission du Logement de l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Conseiller économique (1951-1959), Membre du Conseil Economique et Social (1959-1969), à l'Union Nationale des Foyers de Jeunes Travailleurs et des offices d'H.L.M.. Très actif aussi au niveau local, avec les Amitiés Sociales Rennes, le 7 Mai 1953, il est conseiller Municipal dans la Municipalité d'Henri Fréville à Rennes et le restera jusqu'à sa mort, Président de l'Office Public des H.L.M. de la Ville de Rennes.<br />
<br />
On lui doit de très nombreux logements et particulièrement des logements sociaux. Il impose sa personnalité à la reconstruction de Bourg-l'Evesque, ainsi que pour les rues de Saint-Malo et de Dinan, en temps que Président de la Société d'Economie Mixte, la Société Rennaise de Rénovation (S.R.R.).<br />
<br />
Dans les années 60, Guy Houist est responsable d'une Fédération de Coopératives, issue du courant du Christianisme social et contribue à la fusion de son mouvement avec une autre fédération laïque et socialisante, pour constituer la coopérative de l'Union des organismes H.L.M..<br />
<br />
Atteint de maladie, Guy Houist décède à Suresnes (92), le 3 Octobre 1973.<br />
<br />
Guy Houist est officier de la Légion d'Honneur.<br />
<br />
<br />
Le Centre des Travailleurs Migrants, Rue Bahon-Rault à Rennes, porte aussi son nom ainsi qu'une salle de réunion d'un immeuble parisien le siège de l'Union Nationale des Organismes H.L.M..<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Guy_Ropartz&diff=22777Rue Guy Ropartz2012-10-29T16:00:11Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 Octobre 1957. Son prolongement par délibération du Conseil Municipal de la Vi... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 Octobre 1957. Son prolongement par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes du 8 Mars 1962.<br />
<br />
<br />
== Biographie de Guy Ropartz - Compositeur <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Guy Ropartz est un compositeur de musique, poète né à Guingamp (22), en 1864. Sa famille vient s’installer à Rennes où son père est nommé avocat. Son père Sigismond est aussi l’historien renommé de La Vie de Saint-Yves.<br />
<br />
Il entre au collège Saint-Vincent à Rennes puis va chez les jésuites à Vannes.<br />
<br />
Il revient à Rennes, à la Faculté de Droit, pour contenter son père, mais une fois sa licence en poche, il va se consacrer à ses deux passions la poésie et la musique. D’ailleurs dès l’âge de 18 ans il compose ses premières œuvres. Il entre au Conservatoire de Paris où il rencontre les artistes les plus doués de sa génération, Jules Massenet, Vincent d’Indy et surtout César Frank. Durant sa période parisienne, Guy Ropartz participe à la vie culturelle de la Bretagne et en 1889, il est l’un des principaux collaborateurs de Louis Tiercelin, lorsque celui-ci fonde la revue « l’Hermine ».<br />
<br />
Au cours de dîners celtiques dans le quartier de Montparnasse, à Paris, il rencontre des poètes bretons comme Charles Le Goffic, Ernest Renan, Auguste Brizeux.<br />
<br />
En 1894, il est Directeur, Professeur et Chef d’orchestre du Conservatoire de Nancy et le reste jusqu’à la fin de la première guerre mondiale en 1918.<br />
<br />
Il part ensuite réorganiser le Conservatoire de Strasbourg ou plus précisément le refranciser après plusieurs années d’occupation allemande.<br />
<br />
En 1929, à l’âge de la retraite, il s’installe à Lanloup (22) où il va y vivre jusqu’à sa mort.<br />
<br />
En 1948, il obtient le grand prix musical de la Ville de Paris et la même année il entre à l’Académie des Beaux-Arts.<br />
<br />
Ses œuvres musicales sont en grande partie inspirées de la musique populaire bretonne. Il va créer des musiques pour le théâtre, de la musique de chambre, pour des orchestres, créer des chants d’opéras comiques, sonates, quatuors, symphonies, etc. Parallèlement il va publier de nombreux poèmes et mener une activité de critique musical.<br />
<br />
Guy Ropartz décède à Lanloup (22) le 22 Novembre 1955, à l’âge de 91 ans.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|R]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_du_Gast&diff=22776Square du Gast2012-10-29T15:55:14Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
<br />
== Origine de [[Le Gast]] <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_du_Gast&diff=22775Square du Gast2012-10-29T15:53:44Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
[[Origine de Gast]]<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_du_Gast&diff=22774Square du Gast2012-10-29T15:53:14Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
[[Origine de Gast]]<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_du_Gast&diff=22773Square du Gast2012-10-29T15:52:28Z<p>Sandrine : Page créée avec « Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962. »</p>
<hr />
<div>Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22772Le Gast2012-10-29T15:52:12Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]].<br />
<br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
== Le Gast<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'est de l'actuelle avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gaston_Tardif&diff=22771Rue Gaston Tardif2012-10-29T15:48:31Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue Gaston Tardif''', axée est-ouest, est située entre la [[rue de Dinan]] et la [[ruelle aux Chapeliers]] en prolongement. Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.<br />
<br />
== Biographie de Gaston Tardif - Résistant déporté<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Gaston Tardif est né à Rennes, le 5 août 1913, fils unique d'un ouvrier menuisier de l'Arsenal et d'une mère exécutant des travaux de crochet à domicile.<br />
<br />
Après des études primaires et secondaires dans des établissements scolaires rennais, il entre à l'Ecole Normale en 1929 et, à la fin de sa formation pédagogique, est nommé instituteur.<br />
<br />
En 1932-1933, il est adjoint d'école à Saint-Georges-de-Reintembault (35) et en 1934-1935, est chargé d'école de Saint-Georges-de-Chesné (35). Gaston Tardif se marie le 5 Septembre 1934, mais demeure veuf l'année suivante avec deux jeunes enfants. En 1935, il est adjoint d'école au Grand-Fougeray (35), avant de devenir chargé de la même école à partir de 1937, année de son remariage en Juillet, avec une institutrice, dont il aura un enfant.<br />
<br />
Accidenté de la route en 1936, il est réformé et n'est donc pas mobilisé en septembre 1939, il doit assurer le remplacement du Directeur de l'Ecole de Bain-de- Bretagne, alors qu'il exerce au Grand-Fougeray.<br />
<br />
Gaston Tardif entre au groupe de Résistance de Redon en avril 1943 et est chargé de l'organisation de plusieurs groupes du Front National au Grand-Fougeray, Saint-Sulpice-des-Landes ou Teillay. Il participe à la diffusion de journaux clandestins et héberge à son domicile plusieurs responsables de la Résistance. Il intervient avec le groupe du Grand-Fougeray contre les transports ennemis par voie ferrée à Langon et Avessac et les locaux de la felgendarmerie de Redon en Février 1944.<br />
<br />
Il apporte son aide aux réfractaires et maquisards en leur établissant de fausses cartes d'identité et de faux tickets alimentaires et héberge plusieurs parachutistes américains, dont un lieutenant, après le bombardement de Nantes. Il assure le transport de cet officier dans le Morbihan, afin de lui permettre de trouver une filière pour rejoindre Londres.<br />
<br />
Arrêté par la Gestapo et la Milice Geslin le 30 Mai 1944 au Grand-Fougeray, il subit des sévices avant son internement à la [[prison Jacques Cartier]] le 31 mai 1944.<br />
<br />
Il fait partie du dernier convoi de déportés à destination de l'Allemagne le 3 Août 1944, alors que les Américains sont au portes de Rennes depuis le 1er et que dans la matinée du 4 Août, ils défilent place de la Mairie.<br />
<br />
Le 6 Août 1944, le convoi en partance pour les camps de concentration en Allemagne est bombardé lors d'un arrêt à Langeais, il est tué de trois balles de mitrailleuse. Son dernier souffle a été recueilli par Bernard Bougeard, de Guipry. Gaston Tardif fait partie des 19 morts que compte le convoi. <br />
<br />
Gaston Tardif a été nommé Lieutenant à titre posthume.<br />
<br />
Il est titulaire de la Médaille de la Résistance.<br />
<br />
====Lien interne====<br />
<br />
*[[Le dernier train de résistants déportés quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gustave_Toudouze&diff=22770Rue Gustave Toudouze2012-10-29T15:46:31Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.Son prolongement par Délibération du Conseil Municipal du 2 Juin 1... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.Son prolongement par Délibération du Conseil Municipal du 2 Juin 1986.<br />
<br />
<br />
== Biographie de Gustave Toudouze - Romancier <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Gustave Toudouze est né le 19 Mai 1847, à Paris (11), fils aîné d'une famille dont le père est architecte-graveur et d'une mère artiste peintre. Ses parents sont de talentueux aquarellistes parisiens attachés à Camaret et à la Presqu'île de Crozon.<br />
<br />
Toudouze est issu une famille d'origine bretonne finistérienne, dont les ancêtres se sont établis au XVIIe siècle dans un port de Cornouaille, en pays bigouden. Ils étaient passeurs, pilotes et sauveteurs de père en fils et leur nom vient de deux mots bretons " toul dour" ou "trou d'eau", par allusion aux luttes menées par eux contre les dangers de la navigation sur l'estuaire de l'Odet. C'est en 1741, qu'un des ses aïeuls s'installe en région parisienne.<br />
<br />
Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, dans le 5e arrondissement, de 1855 à 1869, Gustave Toudouze est employé au Crédit Foncier de France, jusqu'en 1880, tout en se consacrant à la littérature et à la critique littéraire.<br />
<br />
Dès ses débuts d'écrivain ses amis aux noms illustres l'encouragent comme : Edmond de Goncourt, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Jules Sandeau, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Alphonse Daudet, Emile Zola et bien d'autres auteurs. Il donne des études d'art et de littérature dans les journaux et les revues. Il rédige des critiques dans des journaux tels que Le Monde, La Revue Illustrée…<br />
<br />
En 1873, il publie des études d'Archéologie sur les Fouilles du Palatin et Octave, scènes de la vie Parisienne au XIXe siècle.<br />
<br />
Romancier très fécond, Gustave Toudouze fait partie du Comité de la Société des Gens de Lettres, dont il est vice-président quand Emile Zola en est le Président. Leurs relations d'amitiés et d'estimes ne cesseront qu'à la mort de ce dernier.<br />
<br />
En 1892, il est membre de l'Association des journalistes parisiens et en 1893, il fonde la Société des Romanciers.<br />
<br />
Nombreux de ses romans décrivent la vie parisienne ou les mœurs contemporaines, mais aussi la Bretagne et particulièrement Camaret où il aime passer ses étés comme : Péri en Mer; Ma Douce; Un Apôtre; Le Reboutou; Le Bateau des sorcières …<br />
<br />
Au moment de la crise des sardinières qui débute en 1880, Gustave Toudouze joue un grand rôle dans la collecte de fonds destinée aux familles nécessiteuses.<br />
<br />
En 1900, en reconnaissance le Conseil Municipal de Camaret décide à l'unanimité que le grand Quai prend le nom de Quai Gustave Toudouze.<br />
<br />
Gustave Toudouze décède le 2 Juillet 1904, à Paris (8) et il est inhumé à L'Hay les Roses (94).<br />
<br />
Son fils, Georges Gustave-Toudouze, qui aimait dire qu'il avait été élevé sur les genoux de Victor Hugo, était professeur à la Sorbonne, journaliste, auteur dramatique et comme son père un très grand romancier fécond, qui a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la Bretagne et des études historiques sur Anne de Bretagne, Du Guesclin, Clisson, Richemont…<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
<br />
Sources : Mairie de Camaret, Mairie de Paris, Panorama de la littérature bretonne – Yves-Marie Rudel, Archives Emile Zola – Correspondances de Zola, 500 bretons à connaître – J.L. Avril</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=All%C3%A9e_Guillaume_Chauvin&diff=22769Allée Guillaume Chauvin2012-10-29T15:40:54Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Avril 1998. == Biographie de Guillaume Chauvin - Chancelier de Bretagne<ref>à... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 Avril 1998.<br />
<br />
<br />
== Biographie de Guillaume Chauvin - Chancelier de Bretagne<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Guillaume Chauvin est né vers 1422, à Nantes, issu d'officiers ducaux nantais, probablement nobles depuis la fin du XIVe siècle. Seigneur du Bois et du Ponthus, il reçoit l'Ordre mineurs dans sa jeunesse, ordre créé par Saint-François d'Assise et accède même au titre de Chanoine de Nantes.<br />
<br />
Membre du Conseil Ducal en 1450, il mène une magnifique carrière dans la haute administration bretonne, passant par tous les grades de la Chambre des Comptes, de clerc à premier président, passe dans les grands offices comptables, avant d'accéder à la fonction suprême de Chancelier(1) au début du règne de François II, Duc de Bretagne en 1458. Il se trouve dès lors un des personnages les plus puissants de la Bretagne, Chef du Conseil Ducal et véritable premier ministre.<br />
<br />
En 1461, Louis XI monte sur le trône de France, roi persévérant, rusé et sans scrupules et dangereux adversaire pour François II, ami des arts, du luxe et des plaisirs, faible de caractère, peu appliqué aux affaires et aisément soumis à l'influence de ses favoris. Il assiste rarement au Conseil ducal et se tient au courant par ses collaborateurs, le Chancelier et le Trésorier, qu'il laisse gouverner, mais aussi se déchirer. En 1462, Louis XI soutient l'évêque de Nantes qui est en conflit avec François II et s'élève contre formellement contre toutes nouvelles prétentions ducales. Guillaume Chauvin encourage le duc à la prudence et à l'entente avec le roi. Il croit possible la voie de compromis entre les intérêts bretons et l'amitié française. Il est employé à plusieurs reprises pour négocier avec le roi, ceci en accord avec les plus hauts barons, mais en désaccord absolu avec le trésorier général, le Vitréen, Pierre Landais, l'un de ces bourgeois enrichis dans le commerce, expérimenté et ambitieux, partisan d'une politique d'indépendance plus radicale. Pierre Landais est irrité par la droiture, la popularité et la volonté de conciliation du Chancelier.<br />
<br />
En Février 1477, à la tête d'une délégation, Guillaume Chauvin est envoyé à Lucheux près d'Arras et se retrouvent tous retenus quelques semaines en prison, Louis XI ayant découvert que François II, poussé par Pierre Landais, traitait secrètement avec l'Angleterre. Guillaume Chauvin réussit quand même à conclure un traité qui assure la paix pendant deux ans.<br />
<br />
La rivalité entre Guillaume Chauvin et Pierre Landais s'accentue. Chauvin, soutenu par les dignitaires de la Chambre des Comptes, essaie de perdre Landais en lui reprochant des irrégularités de gestion ; mais le fils de Guillaume Chauvin, Jean, sieur de La Musse, est au service de Louis XI, ce qui rend le père suspect. Le 5 Octobre 1481, Pierre Landais influe le duc a faire arrêter son rival qui est d'abord interné à Nantes. Il perd alors sa charge et ses biens sont confisqués.<br />
<br />
Il est finalement incarcéré à la prison de Vannes où le régime qu'il subit a raison de sa santé, il décède de 5 Avril 1484.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|C]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_Georges_Bernanos&diff=22767Place Georges Bernanos2012-10-29T15:35:33Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 Juillet 1960.<br />
<br />
== Biographie de Georges Bernanos - Romancier<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Georges Bernanos est un personnage qui tout comme Albert Camus n'a rien à voir avec le quartier de Maurepas, mais lors de la construction du quartier fut donné pour certaines voies des noms de personnages décédés depuis la seconde guerre mondiale mais ayant eu un bon comportement durant cette période.<br />
<br />
Georges Bernanos est le nom qui fut donné à la place qui devait ouvrir entre les 201 et 205 de la rue de Fougères. C'est un écrivain catholique né à Paris en 1888. Après avoir été combattant durant la guerre 14-18, il devient inspecteur d'assurance. Dès son premier roman, "Sous le Soleil de Satan" pour lequel il va recevoir le Prix du Roman de l'Académie Française, il va se faire connaître du public.<br />
<br />
Il va laisser alors les assurances et se consacrer rapidement à sa carrière d'écrivain, considéré comme anticonformiste et va écrire "le Journal d'un Curé de campagne".<br />
<br />
Tout comme Emmanuel Mounier dont le nom est alors donné au Boulevard dans le prolongement de la place, Georges Bernanos prend position Franco lors de la guerre civile espagnole.<br />
<br />
A la veille de la seconde guerre mondiale, Georges Bernanos part se réfugier, avec sa nombreuse famille, au Brésil. Il va rédiger de nombreux articles dans Combat en faveur de la France libre et se rallie aux côtés du Général de Gaulle.<br />
<br />
Malade, Georges Bernanos va décéder en 1948, à l'âge de 60 ans.<br />
<br />
Albert Camus à son décès va saluer un "écrivain de la race qui mérite le respect et la gratitude de tous les hommes libres".<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|B]] <br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_Georges_Bernanos&diff=22766Place Georges Bernanos2012-10-29T15:35:10Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 Juillet 1960.<br />
<br />
== Biographie de Georges Bernanos - Romancier<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Georges Bernanos est un personnage qui tout comme Albert Camus n'a rien à voir avec le quartier de Maurepas, mais lors de la construction du quartier fut donné pour certaines voies des noms de personnages décédés depuis la seconde guerre mondiale mais ayant eu un bon comportement durant cette période.<br />
<br />
Georges Bernanos est le nom qui fut donné à la place qui devait ouvrir entre les 201 et 205 de la rue de Fougères. C'est un écrivain catholique né à Paris en 1888. Après avoir été combattant durant la guerre 14-18, il devient inspecteur d'assurance. Dès son premier roman, "Sous le Soleil de Satan" pour lequel il va recevoir le Prix du Roman de l'Académie Française, il va se faire connaître du public.<br />
<br />
Il va laisser alors les assurances et se consacrer rapidement à sa carrière d'écrivain, considéré comme anticonformiste et va écrire "le Journal d'un Curé de campagne".<br />
<br />
Tout comme Emmanuel Mounier dont le nom est alors donné au Boulevard dans le prolongement de la place, Georges Bernanos prend position Franco lors de la guerre civile espagnole.<br />
<br />
A la veille de la seconde guerre mondiale, Georges Bernanos part se réfugier, avec sa nombreuse famille, au Brésil. Il va rédiger de nombreux articles dans Combat en faveur de la France libre et se rallie aux côtés du Général de Gaulle.<br />
<br />
Malade, Georges Bernanos va décéder en 1948, à l'âge de 60 ans.<br />
<br />
Albert Camus à son décès va saluer un "écrivain de la race qui mérite le respect et la gratitude de tous les hommes libres".<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|B]] <br />
== Note et références == <references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Place_Georges_Bernanos&diff=22765Place Georges Bernanos2012-10-29T15:34:52Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 Juillet 1960. == Georges Bernanos - Romancier<ref>à partir de la notice rédi... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 Juillet 1960.<br />
<br />
== Georges Bernanos - Romancier<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Georges Bernanos est un personnage qui tout comme Albert Camus n'a rien à voir avec le quartier de Maurepas, mais lors de la construction du quartier fut donné pour certaines voies des noms de personnages décédés depuis la seconde guerre mondiale mais ayant eu un bon comportement durant cette période.<br />
<br />
Georges Bernanos est le nom qui fut donné à la place qui devait ouvrir entre les 201 et 205 de la rue de Fougères. C'est un écrivain catholique né à Paris en 1888. Après avoir été combattant durant la guerre 14-18, il devient inspecteur d'assurance. Dès son premier roman, "Sous le Soleil de Satan" pour lequel il va recevoir le Prix du Roman de l'Académie Française, il va se faire connaître du public.<br />
<br />
Il va laisser alors les assurances et se consacrer rapidement à sa carrière d'écrivain, considéré comme anticonformiste et va écrire "le Journal d'un Curé de campagne".<br />
<br />
Tout comme Emmanuel Mounier dont le nom est alors donné au Boulevard dans le prolongement de la place, Georges Bernanos prend position Franco lors de la guerre civile espagnole.<br />
<br />
A la veille de la seconde guerre mondiale, Georges Bernanos part se réfugier, avec sa nombreuse famille, au Brésil. Il va rédiger de nombreux articles dans Combat en faveur de la France libre et se rallie aux côtés du Général de Gaulle.<br />
<br />
Malade, Georges Bernanos va décéder en 1948, à l'âge de 60 ans.<br />
<br />
Albert Camus à son décès va saluer un "écrivain de la race qui mérite le respect et la gratitude de tous les hommes libres".<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|B]] <br />
== Note et références == <references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Georges_Travers&diff=22764Square Georges Travers2012-10-29T15:25:43Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]<br />
Le '''square Georges Travers''' est situé dans le quartier de la Bellangerais, en lisière nord de Rennes, à l'est de l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. On y accède par la [[rue François Roulin]] et il dessert un ensemble d'immeubles.<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 Janvier 1989.<br />
<br />
<br />
== Biographie Georges Travers - Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Georges Travers est né à Rennes, le 21 Février 1907, l'année du décès de son père.<br />
<br />
Le 16 Novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir Ingénieur électricien. Un rêve, car en Janvier 1921, sa mère décède et en Juin son tuteur l'inscrit à l'Ecole de l'Atelier de Construction de Rennes plus connue sous le nom de l'Ecole d'Apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.<br />
<br />
Sorti premier de l'Ecole, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de Construction, il passe alors au bureau de dessin, puis au Bureau des Temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une Ecole de Travaux Publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".<br />
<br />
Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.<br />
<br />
Malade, son tuteur, Agent Général d'une firme parisienne de fermeture pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.<br />
<br />
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti Sous-Lieutenant de son service militaire, en 1933, il est Lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de Guerre avec Palme et de la Légion d'Honneur. <br />
<br />
En 1945, il fonde avec un ami Charles Barbé "La Rennaise de Préfabrication", entreprise dont il devient plus tard le P.D.G. et qui comptera jusqu'à six usines.<br />
<br />
Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués des "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel T.N.B., la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, etc.<br />
<br />
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, Président du Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton.<br />
<br />
Elu membre associé de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974, poste qu'il ne quitte, pour devenir vice-président, que lorsqu'il est élu en 1978, Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie.<br />
<br />
Il était également Vice-Président du Conseil Economique et Social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de Gestion.<br />
<br />
Georges Travers décède le 17 Août 1984, à la suite d'une maladie foudroyante.<br />
<br />
Georges Travers était Officier de la Légion d'Honneur et Commandeur de l'Ordre National du Mérite.<br />
<br />
'''Georges Travers''' est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990. Ancien compagnon à l'arsenal, Georges Travers sera représentant puis entreprendra de créer une entreprise du bâtiment qu'il spécialisera dans les éléments préfabriqués. La ''Société rennaise de préfabrication'', basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], aura un personnel de plusieurs centaines pour fournir des matériaux nécessaires à la reconstruction et au développement de l'habitat dans la région rennaise, telles les tours jumelles "[[les Horizons]]" et... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris.<br />
<br />
Georges Travers s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (union patronale d'Ille-et-Vilaine), créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine et fut élu président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rennes]], à la suite de [[Jean Chaffot]] en 1976, poste qu'il conserva jusqu'en 1982. Partisan d'une structure territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR). Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]]<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Georges_Travers&diff=22763Square Georges Travers2012-10-29T15:25:16Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]<br />
Le '''square Georges Travers''' est situé dans le quartier de la Bellangerais, en lisière nord de Rennes, à l'est de l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. On y accède par la [[rue François Roulin]] et il dessert un ensemble d'immeubles.<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 Janvier 1989.<br />
<br />
<br />
== Biographie Georges Travers - Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Georges Travers est né à Rennes, le 21 Février 1907, l'année du décès de son père.<br />
<br />
Le 16 Novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir Ingénieur électricien. Un rêve, car en Janvier 1921, sa mère décède et en Juin son tuteur l'inscrit à l'Ecole de l'Atelier de Construction de Rennes plus connue sous le nom de l'Ecole d'Apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.<br />
<br />
Sorti premier de l'Ecole, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de Construction, il passe alors au bureau de dessin, puis au Bureau des Temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une Ecole de Travaux Publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".<br />
<br />
Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.<br />
<br />
Malade, son tuteur, Agent Général d'une firme parisienne de fermeture pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.<br />
<br />
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti Sous-Lieutenant de son service militaire, en 1933, il est Lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de Guerre avec Palme et de la Légion d'Honneur. <br />
<br />
En 1945, il fonde avec un ami Charles Barbé "La Rennaise de Préfabrication", entreprise dont il devient plus tard le P.D.G. et qui comptera jusqu'à six usines.<br />
<br />
Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués des "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel T.N.B., la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, etc.<br />
<br />
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, Président du Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton.<br />
<br />
Elu membre associé de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974, poste qu'il ne quitte, pour devenir vice-président, que lorsqu'il est élu en 1978, Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie.<br />
<br />
Il était également Vice-Président du Conseil Economique et Social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de Gestion.<br />
<br />
Georges Travers décède le 17 Août 1984, à la suite d'une maladie foudroyante.<br />
<br />
Georges Travers était Officier de la Légion d'Honneur et Commandeur de l'Ordre National du Mérite.<br />
<br />
'''Georges Travers''' est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990. Ancien compagnon à l'arsenal, Georges Travers sera représentant puis entreprendra de créer une entreprise du bâtiment qu'il spécialisera dans les éléments préfabriqués. La ''Société rennaise de préfabrication'', basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], aura un personnel de plusieurs centaines pour fournir des matériaux nécessaires à la reconstruction et au développement de l'habitat dans la région rennaise, telles les tours jumelles "[[les Horizons]]" et... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris.<br />
<br />
Georges Travers s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (union patronale d'Ille-et-Vilaine), créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine et fut élu président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rennes]], à la suite de [[Jean Chaffot]] en 1976, poste qu'il conserva jusqu'en 1982. Partisan d'une structure territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR). Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]]<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Georges_Travers&diff=22762Square Georges Travers2012-10-29T15:24:32Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]<br />
Le '''square Georges Travers''' est situé dans le quartier de la Bellangerais, en lisière nord de Rennes, à l'est de l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. On y accède par la [[rue François Roulin]] et il dessert un ensemble d'immeubles.<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 Janvier 1989.<br />
<br />
<br />
== Square Georges Travers - Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Georges Travers est né à Rennes, le 21 Février 1907, l'année du décès de son père.<br />
<br />
Le 16 Novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir Ingénieur électricien. Un rêve, car en Janvier 1921, sa mère décède et en Juin son tuteur l'inscrit à l'Ecole de l'Atelier de Construction de Rennes plus connue sous le nom de l'Ecole d'Apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.<br />
<br />
Sorti premier de l'Ecole, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de Construction, il passe alors au bureau de dessin, puis au Bureau des Temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une Ecole de Travaux Publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".<br />
<br />
Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.<br />
<br />
Malade, son tuteur, Agent Général d'une firme parisienne de fermeture pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.<br />
<br />
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti Sous-Lieutenant de son service militaire, en 1933, il est Lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de Guerre avec Palme et de la Légion d'Honneur. <br />
<br />
En 1945, il fonde avec un ami Charles Barbé "La Rennaise de Préfabrication", entreprise dont il devient plus tard le P.D.G. et qui comptera jusqu'à six usines.<br />
<br />
Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués des "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel T.N.B., la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, etc.<br />
<br />
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, Président du Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton.<br />
<br />
Elu membre associé de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974, poste qu'il ne quitte, pour devenir vice-président, que lorsqu'il est élu en 1978, Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie.<br />
<br />
Il était également Vice-Président du Conseil Economique et Social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de Gestion.<br />
<br />
Georges Travers décède le 17 Août 1984, à la suite d'une maladie foudroyante.<br />
<br />
Georges Travers était Officier de la Légion d'Honneur et Commandeur de l'Ordre National du Mérite.<br />
<br />
'''Georges Travers''' est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990. Ancien compagnon à l'arsenal, Georges Travers sera représentant puis entreprendra de créer une entreprise du bâtiment qu'il spécialisera dans les éléments préfabriqués. La ''Société rennaise de préfabrication'', basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], aura un personnel de plusieurs centaines pour fournir des matériaux nécessaires à la reconstruction et au développement de l'habitat dans la région rennaise, telles les tours jumelles "[[les Horizons]]" et... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris.<br />
<br />
Georges Travers s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (union patronale d'Ille-et-Vilaine), créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine et fut élu président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rennes]], à la suite de [[Jean Chaffot]] en 1976, poste qu'il conserva jusqu'en 1982. Partisan d'une structure territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR). Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]]<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_Georges_Travers&diff=22758Square Georges Travers2012-10-29T15:16:21Z<p>Sandrine : </p>
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<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Travers]]<br />
Le '''square Georges Travers''' est situé dans le quartier de la Bellangerais, en lisière nord de Rennes, à l'est de l'[[avenue des Monts d'Arrée]]. On y accède par la [[rue François Roulin]] et il dessert un ensemble d'immeubles.<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 Janvier 1989.<br />
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<br />
== Square Georges Travers - Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Georges Travers est né à Rennes, le 21 Février 1907, l'année du décès de son père.<br />
<br />
Le 16 Novembre 1920, il entre en apprentissage, à 13 ans ½, dans une fabrique de moteurs électriques avec pour ambition de devenir Ingénieur électricien. Un rêve, car en Janvier 1921, sa mère décède et en Juin son tuteur l'inscrit à l'Ecole de l'Atelier de Construction de Rennes plus connue sous le nom de l'Ecole d'Apprentissage de l'Arsenal pour devenir apprenti serrurier.<br />
<br />
Sorti premier de l'Ecole, il resta sur place car une tradition veut que les deux premiers peuvent rester à l'Atelier de Construction, il passe alors au bureau de dessin, puis au Bureau des Temps, tout en prenant des cours par correspondance avec une Ecole de Travaux Publics. Il prépare divers concours, mais échoue, il décide alors de devancer l'appel. En 1927, il fait son service militaire à la caserne Margueritte sur des chars "Renault" qui ont fait leur apparition sur les champs de bataille en 1917. Il emploie ses loisirs militaires à travailler en collaborant à la rubrique sportive de "Ouest-Eclair".<br />
<br />
Après son service militaire, dont il sort officier, il entre comme "professionnel" au journal, tenant surtout la rubrique de l'athlétisme, tout en poursuivant ses études dans les travaux publics.<br />
<br />
Malade, son tuteur, Agent Général d'une firme parisienne de fermeture pour le bâtiment, prend Georges Travers pour le remplacer et à son décès, en 1931, la Société lui demande de prendre la suite. Un vieux dicton lui revient à l'esprit : "Le Journalisme mène à tout, à condition d'en sortir", il accepte alors la proposition. En plus des fermetures, il se lance aussi dans les planchers préfabriqués.<br />
<br />
Son activité est stoppée par la guerre en 1939. Sorti Sous-Lieutenant de son service militaire, en 1933, il est Lieutenant après s'être entraîné à plusieurs reprises pour utiliser les nouveaux chars. Il se retrouve au début du conflit, commandant d'une compagnie de chars. Il participe à la récupération des Anglais encerclés à l'embouchure de la Somme. Après avoir passé un an en clinique, il participe activement à la Résistance. Il est décoré de la Croix de Guerre avec Palme et de la Légion d'Honneur. <br />
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En 1945, il fonde avec un ami Charles Barbé "La Rennaise de Préfabrication", entreprise dont il devient plus tard le P.D.G. et qui comptera jusqu'à six usines.<br />
<br />
Des usines rennaises sortent les éléments préfabriqués des "Horizons", des tours de Maurepas, l'actuel T.N.B., la Faculté de Lettres de Villejean, la Faculté des Sciences à Beaulieu, etc.<br />
<br />
Très attentif à la formation des hommes et à l'évolution technique des métiers du bâtiment, on le retrouve dans les principaux organismes qui travaillent dans ce sens. Il est ainsi, de 1967 à 1973, Président du Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton.<br />
<br />
Elu membre associé de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rennes en 1961, il en devient membre titulaire en 1967, membre du bureau en 1970 et président en 1974, poste qu'il ne quitte, pour devenir vice-président, que lorsqu'il est élu en 1978, Président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie.<br />
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Il était également Vice-Président du Conseil Economique et Social de Bretagne, membre du Conseil de l'Université de Rennes et de l'Institut de Gestion.<br />
<br />
Georges Travers décède le 17 Août 1984, à la suite d'une maladie foudroyante.<br />
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Georges Travers était Officier de la Légion d'Honneur et Commandeur de l'Ordre National du Mérite.<br />
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'''Georges Travers''' (né à Rennes en [[1907]], décédé à Rennes en 1984) est un de ces chefs d'entreprise rennais qui se sont faits eux-mêmes et ont mené des entreprises moyennes florissantes entre 1950 et 1990. Ancien compagnon à l'arsenal, Georges Travers sera représentant puis entreprendra de créer une entreprise du bâtiment qu'il spécialisera dans les éléments préfabriqués. La ''Société rennaise de préfabrication'', basée à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], aura un personnel de plusieurs centaines pour fournir des matériaux nécessaires à la reconstruction et au développement de l'habitat dans la région rennaise, telles les tours jumelles "[[les Horizons]]" et... ailleurs comme le bâtiment de béton du siège social du {{w|parti communiste français}}, place du Colonel Fabien, à Paris.<br />
<br />
Georges Travers s'engagea dans la vie interprofessionnelle et fut président de l'U.P.I.V (union patronale d'Ille-et-Vilaine), créa le centre de productivité d'Ille-et-Vilaine et fut élu président de la [[Chambre de commerce et d'industrie de Rennes]], à la suite de [[Jean Chaffot]] en 1976, poste qu'il conserva jusqu'en 1982. Partisan d'une structure territoriale de relations sociales, il fut favorable à la création du [[Centre d'études économiques et sociales du Pays de Rennes]] (CESPAR). Homme pragmatique et direct, il fut un interlocuteur parfois dérangeant mais apprécié des partenaires politiques et économiques.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]]<br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gaston_Tardif&diff=22757Rue Gaston Tardif2012-10-29T15:09:11Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue Gaston Tardif''', axée est-ouest, est située entre la [[rue de Dinan]] et la [[ruelle aux Chapeliers]] en prolongement. Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.<br />
<br />
== Biographie de Gaston Tardif - Résistant déporté==<br />
<br />
<br />
Gaston Tardif est né à Rennes, le 5 août 1913, fils unique d'un ouvrier menuisier de l'Arsenal et d'une mère exécutant des travaux de crochet à domicile.<br />
<br />
Après des études primaires et secondaires dans des établissements scolaires rennais, il entre à l'Ecole Normale en 1929 et, à la fin de sa formation pédagogique, est nommé instituteur.<br />
<br />
En 1932-1933, il est adjoint d'école à Saint-Georges-de-Reintembault (35) et en 1934-1935, est chargé d'école de Saint-Georges-de-Chesné (35). Gaston Tardif se marie le 5 Septembre 1934, mais demeure veuf l'année suivante avec deux jeunes enfants. En 1935, il est adjoint d'école au Grand-Fougeray (35), avant de devenir chargé de la même école à partir de 1937, année de son remariage en Juillet, avec une institutrice, dont il aura un enfant.<br />
<br />
Accidenté de la route en 1936, il est réformé et n'est donc pas mobilisé en septembre 1939, il doit assurer le remplacement du Directeur de l'Ecole de Bain-de- Bretagne, alors qu'il exerce au Grand-Fougeray.<br />
<br />
Gaston Tardif entre au groupe de Résistance de Redon en avril 1943 et est chargé de l'organisation de plusieurs groupes du Front National au Grand-Fougeray, Saint-Sulpice-des-Landes ou Teillay. Il participe à la diffusion de journaux clandestins et héberge à son domicile plusieurs responsables de la Résistance. Il intervient avec le groupe du Grand-Fougeray contre les transports ennemis par voie ferrée à Langon et Avessac et les locaux de la felgendarmerie de Redon en Février 1944.<br />
<br />
Il apporte son aide aux réfractaires et maquisards en leur établissant de fausses cartes d'identité et de faux tickets alimentaires et héberge plusieurs parachutistes américains, dont un lieutenant, après le bombardement de Nantes. Il assure le transport de cet officier dans le Morbihan, afin de lui permettre de trouver une filière pour rejoindre Londres.<br />
<br />
Arrêté par la Gestapo et la Milice Geslin le 30 Mai 1944 au Grand-Fougeray, il subit des sévices avant son internement à la [[prison Jacques Cartier]] le 31 mai 1944.<br />
<br />
Il fait partie du dernier convoi de déportés à destination de l'Allemagne le 3 Août 1944, alors que les Américains sont au portes de Rennes depuis le 1er et que dans la matinée du 4 Août, ils défilent place de la Mairie.<br />
<br />
Le 6 Août 1944, le convoi en partance pour les camps de concentration en Allemagne est bombardé lors d'un arrêt à Langeais, il est tué de trois balles de mitrailleuse. Son dernier souffle a été recueilli par Bernard Bougeard, de Guipry. Gaston Tardif fait partie des 19 morts que compte le convoi. <br />
<br />
Gaston Tardif a été nommé Lieutenant à titre posthume.<br />
<br />
Il est titulaire de la Médaille de la Résistance.<br />
<br />
====Lien interne====<br />
<br />
*[[Le dernier train de résistants déportés quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gaston_Tardif&diff=22756Rue Gaston Tardif2012-10-29T15:07:52Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue Gaston Tardif''', axée est-ouest, est située entre la [[rue de Dinan]] et la [[ruelle aux Chapeliers]] en prolongement. Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.<br />
<br />
== Biographie de Gaston Tardif - Résistant déporté==<br />
<br />
<br />
Gaston Tardif est né à Rennes, le 5 août 1913, fils unique d'un ouvrier menuisier de l'Arsenal et d'une mère exécutant des travaux de crochet à domicile.<br />
<br />
Après des études primaires et secondaires dans des établissements scolaires rennais, il entre à l'Ecole Normale en 1929 et, à la fin de sa formation pédagogique, est nommé instituteur.<br />
<br />
En 1932-1933, il est adjoint d'école à Saint-Georges-de-Reintembault (35) et en 1934-1935, est chargé d'école de Saint-Georges-de-Chesné (35). Gaston Tardif se marie le 5 Septembre 1934, mais demeure veuf l'année suivante avec deux jeunes enfants. En 1935, il est adjoint d'école au Grand-Fougeray (35), avant de devenir chargé de la même école à partir de 1937, année de son remariage en Juillet, avec une institutrice, dont il aura un enfant.<br />
<br />
Accidenté de la route en 1936, il est réformé et n'est donc pas mobilisé en septembre 1939, il doit assurer le remplacement du Directeur de l'Ecole de Bain-de- Bretagne, alors qu'il exerce au Grand-Fougeray.<br />
<br />
Gaston Tardif entre au groupe de Résistance de Redon en avril 1943 et est chargé de l'organisation de plusieurs groupes du Front National au Grand-Fougeray, Saint-Sulpice-des-Landes ou Teillay. Il participe à la diffusion de journaux clandestins et héberge à son domicile plusieurs responsables de la Résistance. Il intervient avec le groupe du Grand-Fougeray contre les transports ennemis par voie ferrée à Langon et Avessac et les locaux de la felgendarmerie de Redon en Février 1944.<br />
<br />
Il apporte son aide aux réfractaires et maquisards en leur établissant de fausses cartes d'identité et de faux tickets alimentaires et héberge plusieurs parachutistes américains, dont un lieutenant, après le bombardement de Nantes. Il assure le transport de cet officier dans le Morbihan, afin de lui permettre de trouver une filière pour rejoindre Londres.<br />
<br />
Arrêté par la Gestapo et la Milice Geslin le 30 Mai 1944 au Grand-Fougeray, il subit des sévices avant son internement à la [[prison Jacques Cartier]]le 31 mai 1944.<br />
<br />
Il fait partie du dernier convoi de déportés à destination de l'Allemagne le 3 Août 1944, alors que les Américains sont au portes de Rennes depuis le 1er et que dans la matinée du 4 Août, ils défilent place de la Mairie.<br />
<br />
Le 6 Août 1944, le convoi en partance pour les camps de concentration en Allemagne est bombardé lors d'un arrêt à Langeais, il est tué de trois balles de mitrailleuse. Son dernier souffle a été recueilli par Bernard Bougeard, de Guipry. Gaston Tardif fait partie des 19 morts que compte le convoi. <br />
<br />
Gaston Tardif a été nommé Lieutenant à titre posthume.<br />
<br />
Il est titulaire de la Médaille de la Résistance.<br />
<br />
====Lien interne====<br />
<br />
*[[Le dernier train de résistants déportés quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gaston_Tardif&diff=22755Rue Gaston Tardif2012-10-29T14:59:12Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue Gaston Tardif''', axée est-ouest, est située entre la [[rue de Dinan]] et la [[ruelle aux Chapeliers]] en prolongement. Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.<br />
<br />
== Biographie de Gaston Tardif - Résistant déporté==<br />
<br />
<br />
Gaston Tardif est né à Rennes, le 5 août 1913, fils unique d'un ouvrier menuisier de l'Arsenal et d'une mère exécutant des travaux de crochet à domicile.<br />
<br />
Après des études primaires et secondaires dans des établissements scolaires rennais, il entre à l'Ecole Normale en 1929 et, à la fin de sa formation pédagogique, est nommé instituteur.<br />
<br />
En 1932-1933, il est adjoint d'école à Saint-Georges-de-Reintembault (35) et en 1934-1935, est chargé d'école de Saint-Georges-de-Chesné (35). Gaston Tardif se marie le 5 Septembre 1934, mais demeure veuf l'année suivante avec deux jeunes enfants. En 1935, il est adjoint d'école au Grand-Fougeray (35), avant de devenir chargé de la même école à partir de 1937, année de son remariage en Juillet, avec une institutrice, dont il aura un enfant.<br />
<br />
Accidenté de la route en 1936, il est réformé et n'est donc pas mobilisé en septembre 1939, il doit assurer le remplacement du Directeur de l'Ecole de Bain-de- Bretagne, alors qu'il exerce au Grand-Fougeray.<br />
<br />
Gaston Tardif entre au groupe de Résistance de Redon en avril 1943 et est chargé de l'organisation de plusieurs groupes du Front National au Grand-Fougeray, Saint-Sulpice-des-Landes ou Teillay. Il participe à la diffusion de journaux clandestins et héberge à son domicile plusieurs responsables de la Résistance. Il intervient avec le groupe du Grand-Fougeray contre les transports ennemis par voie ferrée à Langon et Avessac et les locaux de la felgendarmerie de Redon en Février 1944.<br />
<br />
Il apporte son aide aux réfractaires et maquisards en leur établissant de fausses cartes d'identité et de faux tickets alimentaires et héberge plusieurs parachutistes américains, dont un lieutenant, après le bombardement de Nantes. Il assure le transport de cet officier dans le Morbihan, afin de lui permettre de trouver une filière pour rejoindre Londres.<br />
<br />
Arrêté par la Gestapo et la Milice Geslin le 31 Mai 1944, il subit des sévices avant son internement à la prison Jacques Cartier.<br />
<br />
Il fait partie de l'un des convois parti de Rennes les 3 et 4 Août 1944, alors que les Américains sont au portes de Rennes depuis le 1er et que dans la matinée du 4 Août, ils défilent place de la Mairie.<br />
<br />
Le 6 Août 1944, le convoi en partance pour les camps de concentration en Allemagne est bombardé lors d'un arrêt à Langeais et Gaston Tardif fait partie des 19 morts que compte le convoi. <br />
<br />
Gaston Tardif a été nommé Lieutenant à titre posthume.<br />
<br />
Il est titulaire de la Médaille de la Résistance.<br />
<br />
<br />
Elle rappelle à la mémoire : <br />
<br />
=== Gaston Tardif ===<br />
<br />
résistant déporté<br />
<br />
(5 août 1913, Rennes - 6 août 1944, Langeais)<br />
<br />
Arrêté le 30 mai 1944 au Grand-Fougeray où il était instituteur public, Gaston Tardif faisait partie du mouvement de résistance "Front National". Incarcéré à la [[prison Jacques Cartier]] de Rennes, le 31 mai 1944, il est dans le dernier convoi de déportés à destination de l'Allemagne, parti de Rennes le 3 août. Le 6 août 1944, lors du mitraillage du convoi à Langeais, il est tué de trois balles de mitrailleuse. Son dernier souffle a été recueilli par Bernard Bougeard, de Guipry.<br />
<br />
====Lien interne====<br />
<br />
*[[Le dernier train de résistants déportés quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Gaston_Tardif&diff=22754Rue Gaston Tardif2012-10-29T14:58:57Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue Gaston Tardif''', axée est-ouest, est située entre la [[rue de Dinan]] et la [[ruelle aux Chapeliers]] en prolongement.Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 Avril 1953.<br />
<br />
== Biographie de Gaston Tardif - Résistant déporté==<br />
<br />
<br />
Gaston Tardif est né à Rennes, le 5 août 1913, fils unique d'un ouvrier menuisier de l'Arsenal et d'une mère exécutant des travaux de crochet à domicile.<br />
<br />
Après des études primaires et secondaires dans des établissements scolaires rennais, il entre à l'Ecole Normale en 1929 et, à la fin de sa formation pédagogique, est nommé instituteur.<br />
<br />
En 1932-1933, il est adjoint d'école à Saint-Georges-de-Reintembault (35) et en 1934-1935, est chargé d'école de Saint-Georges-de-Chesné (35). Gaston Tardif se marie le 5 Septembre 1934, mais demeure veuf l'année suivante avec deux jeunes enfants. En 1935, il est adjoint d'école au Grand-Fougeray (35), avant de devenir chargé de la même école à partir de 1937, année de son remariage en Juillet, avec une institutrice, dont il aura un enfant.<br />
<br />
Accidenté de la route en 1936, il est réformé et n'est donc pas mobilisé en septembre 1939, il doit assurer le remplacement du Directeur de l'Ecole de Bain-de- Bretagne, alors qu'il exerce au Grand-Fougeray.<br />
<br />
Gaston Tardif entre au groupe de Résistance de Redon en avril 1943 et est chargé de l'organisation de plusieurs groupes du Front National au Grand-Fougeray, Saint-Sulpice-des-Landes ou Teillay. Il participe à la diffusion de journaux clandestins et héberge à son domicile plusieurs responsables de la Résistance. Il intervient avec le groupe du Grand-Fougeray contre les transports ennemis par voie ferrée à Langon et Avessac et les locaux de la felgendarmerie de Redon en Février 1944.<br />
<br />
Il apporte son aide aux réfractaires et maquisards en leur établissant de fausses cartes d'identité et de faux tickets alimentaires et héberge plusieurs parachutistes américains, dont un lieutenant, après le bombardement de Nantes. Il assure le transport de cet officier dans le Morbihan, afin de lui permettre de trouver une filière pour rejoindre Londres.<br />
<br />
Arrêté par la Gestapo et la Milice Geslin le 31 Mai 1944, il subit des sévices avant son internement à la prison Jacques Cartier.<br />
<br />
Il fait partie de l'un des convois parti de Rennes les 3 et 4 Août 1944, alors que les Américains sont au portes de Rennes depuis le 1er et que dans la matinée du 4 Août, ils défilent place de la Mairie.<br />
<br />
Le 6 Août 1944, le convoi en partance pour les camps de concentration en Allemagne est bombardé lors d'un arrêt à Langeais et Gaston Tardif fait partie des 19 morts que compte le convoi. <br />
<br />
Gaston Tardif a été nommé Lieutenant à titre posthume.<br />
<br />
Il est titulaire de la Médaille de la Résistance.<br />
<br />
<br />
Elle rappelle à la mémoire : <br />
<br />
=== Gaston Tardif ===<br />
<br />
résistant déporté<br />
<br />
(5 août 1913, Rennes - 6 août 1944, Langeais)<br />
<br />
Arrêté le 30 mai 1944 au Grand-Fougeray où il était instituteur public, Gaston Tardif faisait partie du mouvement de résistance "Front National". Incarcéré à la [[prison Jacques Cartier]] de Rennes, le 31 mai 1944, il est dans le dernier convoi de déportés à destination de l'Allemagne, parti de Rennes le 3 août. Le 6 août 1944, lors du mitraillage du convoi à Langeais, il est tué de trois balles de mitrailleuse. Son dernier souffle a été recueilli par Bernard Bougeard, de Guipry.<br />
<br />
====Lien interne====<br />
<br />
*[[Le dernier train de résistants déportés quitte Rennes juste avant la libération]]<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22753Le Gast2012-10-29T14:55:24Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]].Le square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
== Le Gast<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel Square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud Sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'Est de l'actuelle Avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22752Le Gast2012-10-29T14:53:59Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]].lE square fût dénommé par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
== Le Gast<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel Square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud Sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'Est de l'actuelle Avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22751Le Gast2012-10-29T14:51:27Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]]. <br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
== Le Gast<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel Square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud Sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'Est de l'actuelle Avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22750Le Gast2012-10-29T14:50:49Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]]. <br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
== Le Gast<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel Square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud Sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'Est de l'actuelle Avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] == Note et références == <references/><br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_Gast&diff=22749Le Gast2012-10-29T14:46:32Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>'''Le Gast''' est un secteur du quartier [[Quartier 5 : Maurepas - Bellangerais|Maurepas]], situé entre l'[[Avenue Général George S. Patton|avenue Général George S. Patton]] à l'ouest, la [[rue Guy Ropartz|rue Guy Ropartz]] à l'est, et l'[[Avenue de Rochester|avenue de Rochester]] au sud. Dans ce secteur, on retrouve la [[Rue du gast|rue du Gast]], le [[Square du Gast|square du Gast]] ainsi que le [[Centre commercial du Gast]]. <br />
<br />
<br />
==Origine du nom==<br />
[[Joël David]], chargé d'{{w|odonymie}} à la Ville de Rennes raconte l'origine du nom "Le Gast"<br />
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Le_Gast.mp3</flashmp3><br />
{{CC-BY-ND}} <br />
<br />
<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> Cette rue doit son nom à l'ancien manoir qui se trouvait entre l'actuel Square Armand de la Rouërie et la rue Poullart des Places et au sud Sud de la rue Jean-François Boursault à environ 200 m à l'Est de l'actuelle Avenue George S. Patton.<br />
<br />
Ce nom est déjà cité au XVe siècle.<br />
<br />
Il faut croire que ce nom est complémentaire de celui de Maurepas, car en vieux Français une terre gaste est une terre impropre à la culture, aride et déserte et que Maurepas laisse penser que l'on se trouve sur des terres tellement mauvaises qu'avec ce qui y pousse, on ne peut faire que de mauvais repas.<br />
<br />
Cette version est plus probable que celle qui parle de l'origine du nom breton qui signifierait, prostituée, femme de mauvaise, garce…<br />
<br />
<br />
==Sur la carte==<br />
<googlemap version="0.9" lat="48.131375" lon="-1.658689" zoom="17" width="425" height="325" overview="yes"><br />
48.131228, -1.659149, Le Gast<br />
</googlemap><br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]]<br />
[[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]]</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_de_Gascogne&diff=22643Rue de Gascogne2012-10-23T15:15:06Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>La '''rue de Gascogne''' est, dans la partie Ouest de Villejean, une rue en L qui, du [[square d'Anjou]], part vers le Nord, croisant l'[[avenue de Guyenne]], puis s'oriente à l'Ouest pour rejoindre la[[ rue de Saintonge]]. Dans cette deuxième partie se situent le collège Montbarrot puis la [[crèche Pauline Kergomard]].<br />
<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 24 Avril 1967.<br />
<br />
== Origine de Gascogne <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
Partie du Sud-Ouest de la France délimitée au Nord et à l’Est, par la Garonne, à l’Ouest, par l’océan et au sud, par les Pyrénées. La Gascogne s’étend sur les départements du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et sur une partie des départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne, du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne.<br />
<br />
A la fin du IIe siècle, cette partie de la France, plus précisément de l’Aquitaine, était nommée Novempopulanie (ou territoire des 9 peuples). En 602, Novempopulanie, une des 17 provinces de la Gaule Romaine, devient Vasconia. Les différentes invasions vont mettre à mal l’Empire Romain. Occupée par les Wisigoths puis par Clovis.<br />
<br />
Vasconia vient du nom d’une peuplade du Sud Pyrénées, les Vascons remontés d’Espagne pour réoccuper presque toute l’Aquitaine jusqu’à Bordeaux, territoire qu’ils occupèrent autrefois. Ils débaptisent l’ancienne colonie romaine pour lui donner le nom de Vasconie pour devenir très vite Gascogne.<br />
<br />
Ensuite la péninsule Ibérique est aux trois-quarts conquise par les hordes arabes et en 1720, ils franchissent les Pyrénées. En 1732, ils seront arrêtées à Poitiers par Charles Martel et refoulées vers l’Espagne.<br />
<br />
Pendant des années la région est sous la domination des Francs et subit différentes péripéties avant de devenir indépendante.<br />
<br />
Ensuite la Gascogne redevient Duché d’Aquitaine puis en 1154 devient possession anglaise qui exporte les vins vers les îles Britanniques.<br />
<br />
En 1453, la Gascogne redevient française aux mains des maisons Armagnac, Albret et Foix-Béarn.<br />
<br />
Bien qu’ayant disparue administrativement, l’identité gasconne perdure au travers de sa culture et de sa langue.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
Sources : Encyclopédie Encarta, Encyclopédie Larousse, Histoire de la Gascogne</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_des_Gantelles&diff=22642Rue des Gantelles2012-10-23T15:11:05Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962. == Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par J... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.<br />
<br />
== Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>==<br />
<br />
Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la rue d'Erlangen et de l'avenue Général George S. Patton. Ce nom est cité pour la première fois au XVIIe siècle.<br />
<br />
L'origine de Gantelles viendrait de gantelle voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Age les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants en pinçant les extrémités et qui éclate quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'Evêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes.<br />
<br />
Il est fort probable qu'autrefois cette plante devait pousser en nombre dans les champs autour de cette maison.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|G]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_G%C3%A9n%C3%A9ral_John_S._Wood&diff=22637Square Général John S. Wood2012-10-23T10:14:49Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 Février 1985.<br />
A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindé U.S. entrèrent dans Rennes.<br />
<br />
<br />
== Biographie du Général John S. Wood, Libérateur de Rennes <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
John Shirley Wood est né en 1888, à Monticello dans l’Arkansas au centre des Etats-Unis, où son père est juge.<br />
<br />
A l’Université de l’Arkansas, où il est capitaine de l’équipe de football américain, John S. Wood fait de brillantes études de chimie.<br />
<br />
En 1908, il entre à l’Ecole Militaire de West Point, le Saint-Cyr américain, où il brille particulièrement dans le domaine des sciences. Il est d'ailleurs surnommé "le Professeur" par ses camarades.<br />
<br />
En 1912, il sort Sous-Lieutenant de l’Ecole Militaire et est affecté dans l’artillerie.<br />
<br />
En 1917, il est envoyé en France comme Commandant de l’Artillerie de la 3e Division américaine. Il se trouve à Château-Thierry, puis à Langres (Haute-Marne), à l'école d’Etat Major en compagnie de son ami le futur Général George S. Patton. Ecole d'Etat Major que les Français et Anglais avaient organisé pour leurs amis américains.<br />
<br />
Ensuite officier d'Etat-Major au sein de la 90e Division, à Saint-Mihiel (Meuse), John S. Wood, en Novembre 1918, peu de temps avant l’armistice, rejoint les Etats-Unis pour être nommé Chef du 4e Bureau de la 18e Division qui est en cours de formation.<br />
<br />
De 1929 à 1932, il revient en France pour suivre des cours à l’Ecole Supérieure de Guerre à Paris, il fait alors un stage au 35e Régiment d’Artillerie à Vannes, ville qu'il libérera quinze ans plus tard.<br />
<br />
En 1939, le Lieutenant-Colonel John S. Wood est chef d’Etat Major de la 3e Armée à Atlanta. Suite à l'attaque Japonaise de la base navale Américaine de Pearl Harbor, le 7 Décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans le conflit de la seconde guerre mondiale.<br />
<br />
En 1942, il commande la 4e Division Blindée U.S. qui est en train de se former dans l’Etat de New-York.<br />
<br />
En 1943, les troupes américaines sont transférées en Angleterre.<br />
<br />
Le 6 Juin 1944, le Débarquement des alliés en Normandie vient de commencer et la Libération de l’Europe est en marche.<br />
<br />
Le 6 Juillet 1944, le Général Patton, qui a reçu le commandement en Janvier 44 de la 3e armée, met le pied sur le sol français. Du 14 au 16 Juillet, la 4e Division Blindée américaine débarque sur la plage d'Omaha. Elle comprend 11 000 hommes et 263 tanks répartis en 3 régiments d'infanterie motorisés, une unité de génie, 3 unités d'artillerie, un régiment de blindés légers de reconnaissance, plus des services techniques, médicaux, transmission, police militaire, etc.<br />
<br />
Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division Blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.<br />
<br />
Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en Saint-Grégoire, les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées à la ferme des Fontenelles. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Dix-huit de ses chars sont anéantis.<br />
<br />
Le 4 Août 44, l’Armée Patton fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.<br />
<br />
Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’Est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.<br />
<br />
Le Général John S. Wood était considéré comme le Rommel des forces blindées américaines, il était craint des allemands qui l’avaient surnommé « Jack le Tigre » (Jack étant le diminutif de John).<br />
<br />
En Décembre 1944, il quitte sa division qui fut la première à recevoir la décoration suprême « Presidential unit citation » et va superviser aux Etats-Unis la création de nouvelles unités blindées.<br />
<br />
Après la Seconde Guerre Mondiale, de 1946 à 1952, il effectue en Allemagne et en Autriche de nombreuses missions pour le compte des Comités internationaux de réfugiés.<br />
<br />
Il participe ensuite à la reconstruction de la Corée et exerce différentes missions à Tokyo et à Genève.<br />
<br />
Le Général John Shirley Wood est décédé le 2 Juillet 1966, à Reno dans le Névada et est enterré à West Point.<br />
<br />
<br />
Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations :<br />
<br />
Distinguished service cross,<br />
Distinguished service medal,<br />
Silver star,<br />
Air médal with oak leaf,<br />
Bronze star with oak leaf,<br />
Croix de Guerre avec palme,<br />
Officier de la Légion d’Honneur.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|W]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_G%C3%A9n%C3%A9ral_John_S._Wood&diff=22636Square Général John S. Wood2012-10-23T10:14:21Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 Février 1985.<br />
A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindé U.S. entrèrent dans Rennes.<br />
<br />
<br />
== Biographie du Général John S. Wood, Libérateur de Rennes <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
John Shirley Wood est né en 1888, à Monticello dans l’Arkansas au centre des Etats-Unis, où son père est juge.<br />
<br />
A l’Université de l’Arkansas, où il est capitaine de l’équipe de football américain, John S. Wood fait de brillantes études de chimie.<br />
<br />
En 1908, il entre à l’Ecole Militaire de West Point, le Saint-Cyr américain, où il brille particulièrement dans le domaine des sciences. Il est d'ailleurs surnommé "le Professeur" par ses camarades.<br />
<br />
En 1912, il sort Sous-Lieutenant de l’Ecole Militaire et est affecté dans l’artillerie.<br />
<br />
En 1917, il est envoyé en France comme Commandant de l’Artillerie de la 3e Division américaine. Il se trouve à Château-Thierry, puis à Langres (Haute-Marne), à l'école d’Etat Major en compagnie de son ami le futur Général George S. Patton. Ecole d'Etat Major que les Français et Anglais avaient organisé pour leurs amis américains.<br />
<br />
Ensuite officier d'Etat-Major au sein de la 90e Division, à Saint-Mihiel (Meuse), John S. Wood, en Novembre 1918, peu de temps avant l’armistice, rejoint les Etats-Unis pour être nommé Chef du 4e Bureau de la 18e Division qui est en cours de formation.<br />
<br />
De 1929 à 1932, il revient en France pour suivre des cours à l’Ecole Supérieure de Guerre à Paris, il fait alors un stage au 35e Régiment d’Artillerie à Vannes, ville qu'il libérera quinze ans plus tard.<br />
<br />
En 1939, le Lieutenant-Colonel John S. Wood est chef d’Etat Major de la 3e Armée à Atlanta. Suite à l'attaque Japonaise de la base navale Américaine de Pearl Harbor, le 7 Décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans le conflit de la seconde guerre mondiale.<br />
<br />
En 1942, il commande la 4e Division Blindée U.S. qui est en train de se former dans l’Etat de New-York.<br />
<br />
En 1943, les troupes américaines sont transférées en Angleterre.<br />
<br />
Le 6 Juin 1944, le Débarquement des alliés en Normandie vient de commencer et la Libération de l’Europe est en marche.<br />
<br />
Le 6 Juillet 1944, le Général Patton, qui a reçu le commandement en Janvier 44 de la 3e armée, met le pied sur le sol français. Du 14 au 16 Juillet, la 4e Division Blindée américaine débarque sur la plage d'Omaha. Elle comprend 11 000 hommes et 263 tanks répartis en 3 régiments d'infanterie motorisés, une unité de génie, 3 unités d'artillerie, un régiment de blindés légers de reconnaissance, plus des services techniques, médicaux, transmission, police militaire, etc.<br />
<br />
Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division Blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.<br />
<br />
Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en Saint-Grégoire, les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées à la ferme des Fontenelles. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Dix-huit de ses chars sont anéantis.<br />
<br />
Le 4 Août 44, l’Armée Patton fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.<br />
<br />
Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’Est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.<br />
<br />
Le Général John S. Wood était considéré comme le Rommel des forces blindées américaines, il était craint des allemands qui l’avaient surnommé « Jack le Tigre » (Jack étant le diminutif de John).<br />
<br />
En Décembre 1944, il quitte sa division qui fut la première à recevoir la décoration suprême « Presidential unit citation » et va superviser aux Etats-Unis la création de nouvelles unités blindées.<br />
<br />
Après la Seconde Guerre Mondiale, de 1946 à 1952, il effectue en Allemagne et en Autriche de nombreuses missions pour le compte des Comités internationaux de réfugiés.<br />
<br />
Il participe ensuite à la reconstruction de la Corée et exerce différentes missions à Tokyo et à Genève.<br />
<br />
Le Général John Shirley Wood est décédé le 2 Juillet 1966, à Reno dans le Névada et est enterré à West Point.<br />
<br />
<br />
Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations :<br />
<br />
Distinguished service cross<br />
Distinguished service medal<br />
Silver star<br />
Air médal with oak leaf<br />
Bronze star with oak leaf<br />
Croix de Guerre avec palme<br />
Officier de la Légion d’Honneur<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|W]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Square_G%C3%A9n%C3%A9ral_John_S._Wood&diff=22635Square Général John S. Wood2012-10-23T10:13:50Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 Février 1985. A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindé U.S.... »</p>
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<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 Février 1985.<br />
A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindé U.S. entrèrent dans Rennes.<br />
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== Biographie du Général John S. Wood, Libérateur de Rennes ==<br />
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<br />
John Shirley Wood est né en 1888, à Monticello dans l’Arkansas au centre des Etats-Unis, où son père est juge.<br />
<br />
A l’Université de l’Arkansas, où il est capitaine de l’équipe de football américain, John S. Wood fait de brillantes études de chimie.<br />
<br />
En 1908, il entre à l’Ecole Militaire de West Point, le Saint-Cyr américain, où il brille particulièrement dans le domaine des sciences. Il est d'ailleurs surnommé "le Professeur" par ses camarades.<br />
<br />
En 1912, il sort Sous-Lieutenant de l’Ecole Militaire et est affecté dans l’artillerie.<br />
<br />
En 1917, il est envoyé en France comme Commandant de l’Artillerie de la 3e Division américaine. Il se trouve à Château-Thierry, puis à Langres (Haute-Marne), à l'école d’Etat Major en compagnie de son ami le futur Général George S. Patton. Ecole d'Etat Major que les Français et Anglais avaient organisé pour leurs amis américains.<br />
<br />
Ensuite officier d'Etat-Major au sein de la 90e Division, à Saint-Mihiel (Meuse), John S. Wood, en Novembre 1918, peu de temps avant l’armistice, rejoint les Etats-Unis pour être nommé Chef du 4e Bureau de la 18e Division qui est en cours de formation.<br />
<br />
De 1929 à 1932, il revient en France pour suivre des cours à l’Ecole Supérieure de Guerre à Paris, il fait alors un stage au 35e Régiment d’Artillerie à Vannes, ville qu'il libérera quinze ans plus tard.<br />
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En 1939, le Lieutenant-Colonel John S. Wood est chef d’Etat Major de la 3e Armée à Atlanta. Suite à l'attaque Japonaise de la base navale Américaine de Pearl Harbor, le 7 Décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans le conflit de la seconde guerre mondiale.<br />
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En 1942, il commande la 4e Division Blindée U.S. qui est en train de se former dans l’Etat de New-York.<br />
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En 1943, les troupes américaines sont transférées en Angleterre.<br />
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Le 6 Juin 1944, le Débarquement des alliés en Normandie vient de commencer et la Libération de l’Europe est en marche.<br />
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Le 6 Juillet 1944, le Général Patton, qui a reçu le commandement en Janvier 44 de la 3e armée, met le pied sur le sol français. Du 14 au 16 Juillet, la 4e Division Blindée américaine débarque sur la plage d'Omaha. Elle comprend 11 000 hommes et 263 tanks répartis en 3 régiments d'infanterie motorisés, une unité de génie, 3 unités d'artillerie, un régiment de blindés légers de reconnaissance, plus des services techniques, médicaux, transmission, police militaire, etc.<br />
<br />
Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division Blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.<br />
<br />
Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en Saint-Grégoire, les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées à la ferme des Fontenelles. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Dix-huit de ses chars sont anéantis.<br />
<br />
Le 4 Août 44, l’Armée Patton fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.<br />
<br />
Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’Est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.<br />
<br />
Le Général John S. Wood était considéré comme le Rommel des forces blindées américaines, il était craint des allemands qui l’avaient surnommé « Jack le Tigre » (Jack étant le diminutif de John).<br />
<br />
En Décembre 1944, il quitte sa division qui fut la première à recevoir la décoration suprême « Presidential unit citation » et va superviser aux Etats-Unis la création de nouvelles unités blindées.<br />
<br />
Après la Seconde Guerre Mondiale, de 1946 à 1952, il effectue en Allemagne et en Autriche de nombreuses missions pour le compte des Comités internationaux de réfugiés.<br />
<br />
Il participe ensuite à la reconstruction de la Corée et exerce différentes missions à Tokyo et à Genève.<br />
<br />
Le Général John Shirley Wood est décédé le 2 Juillet 1966, à Reno dans le Névada et est enterré à West Point.<br />
<br />
<br />
Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations :<br />
<br />
Distinguished service cross<br />
Distinguished service medal<br />
Silver star<br />
Air médal with oak leaf<br />
Bronze star with oak leaf<br />
Croix de Guerre avec palme<br />
Officier de la Légion d’Honneur<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|W]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Avenue_G%C3%A9n%C3%A9ral_George_S._Patton&diff=22634Avenue Général George S. Patton2012-10-23T10:09:43Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 Juillet 1949. A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindée U.S.... »</p>
<hr />
<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 29 Juillet 1949.<br />
A l’emplacement où les troupes de la 4e Division Blindée U.S. entrèrent dans Rennes.<br />
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<br />
== Biographie du Général George S. Patton - Général Américain, Libérateur de Rennes le 4 Août 1944 <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
George, Smith Patton est né le 11 Novembre 1885, à San Gabriel en Californie aux Etats-Unis, il est fils d'un riche propriétaire terrien, avocat très cultivé.<br />
<br />
Son père décide de s'occuper lui-même de l'instruction de son fils et ce n'est qu'à l'âge de 12 ans, en 1897, qu'il est inscrit à l'école. Il ne sait toujours pas lire et écrire, mais il possède une culture générale conséquente.<br />
<br />
Elève médiocre, mais très sportif, il entre en 1903 à l'Institut militaire de Virginie, puis en 1904, il entre à West-Point, le Saint-Cyr américain dont il sort Sous-lieutenant de cavalerie en 1909. En 1910, il épouse Béatrice Ayer, fille d'un fabricant de textiles de la Nouvelle Angleterre. En 1912, il reçoit l'accord de l'Etat Major américain pour représenter l'armée aux jeux olympiques de Stockholm et c'est à ses frais qu'il s'y rend. La même année, il participe en France à des exercices aux Cadres Noirs de Saumur. Il en profite pour perfectionner son escrime.<br />
<br />
En 1913, il revient à Saumur et profite de son séjour en France pour visiter en détail les côtes normandes sur les traces des armées de Guillaume Le Conquérant (1027-1087, né à Falaise près de Caen), l'un de ses modèles militaires. Il écrit un mémoire sur le bocage et les tactiques militaires les plus adaptées à la Normandie. La même année, il sert sous les ordres du Général Pershing et en 1916, il participe aux opérations menées contre Pancho Vila au Mexique.<br />
<br />
En 1917, les Etats-Unis entrent en guerre aux côtés de la France, le Capitaine Patton est chargé de constituer l'armée blindée américaine. Il est affecté en Haute-Marne à Chaumont puis à Langres. Patton est nommé, Lieutenant-Colonel, chef d'Etat-Major du nouveau Tank Corps Américain, à titre provisoire, on lui reproche son excentricité et son manque de discipline. En septembre 1918, il est grièvement blessé au combat à Saint-Mihiel en Argonne. Le 17 Octobre 1918, il est promu Colonel. Le 11 Novembre 1918, le jour de ses 33 ans, à peine rétabli, il s'enfuit de l'hôpital et repart au combat, malheureusement c'est l'Armistice. Il échappe de peu à la sanction disciplinaire, mais se voit rétrograder au rang de Commandant. En Janvier 1919, il reçoit quand même la Distinguished Service Cross des mains de Pershing. Il obtient même une autre décoration la Distinguished Service Medal et rentre aux Etats-Unis.<br />
<br />
Après la guerre, Patton se consacre à sa carrière, va dans des écoles de guerre et en Mars 1934, il redevient Lieutenant-Colonel. Il écrit des articles sur les tactiques des tanks des forces blindées et suggère de nouvelles méthodes d'utilisation de cette arme. Il multiplie les affectations et rencontre alors Bradley. En Juillet 1938, il est nommé Colonel et en Octobre, Patton reçoit l'ordre de rejoindre son ami George Marshall qui prend ses fonctions à l'Etat-Major.<br />
<br />
En 1939, la guerre éclate en Europe, Patton pense qu'elle sera mécanique et que les offensives seront blindées. Marshall, en Juillet 1940, reçoit l'autorisation de créer deux Divisions Blindées et confie à Patton son organisation. A 50 ans, George S. Patton est nommé Général de brigade et baptisé par ses hommes: "Le vieux, sang et tripes".<br />
<br />
En 1941, Patton est alors Général de division quand les Etats-Unis entrent en Guerre, après Pearl Harbor.<br />
<br />
En 1942, les alliés prévoient un débarquement en Afrique du Nord et nomment le Général Patton au commandement. Ce n'est pas pour plaire aux britanniques qui lui reprochent son manque de rigueur à ce soldat préférant deux colts à crosses de nacre plutôt qu'une arme réglementaire. Le<br />
8 Novembre 42, le débarquement a lieu et Patton occupe le Maroc français. Il s'attaque alors à l'Afrika Korps de Rommel en Tunisie. Les Allemands finissent par se rendre.<br />
<br />
En 1943, Patton dirige la 5e armée U.S qui débarque en Sicile aux côtés des britanniques dirigés par Montgomery. Il pousse ses hommes au maximum, ne supporte pas les "planqués" et par deux fois il gifle des soldats malades ou blessés. La presse s'empare de l'affaire et le Général Patton est "mis en quarantaine" et il rejoint la Grande-Bretagne.<br />
<br />
Là, il est chargé de s'occuper d'une armée sans homme et sans arme. Sur les côtes Sud-Est de la Grande-Bretagne, l'opération "Fortitude" dirigée par Patton doit faire croire à un mouvement de troupes faisant penser à un débarquement sur les plages du Pas-de-Calais, sauf que les chars, les camions, les canons et les barges d'assaut sont en caoutchouc. De plus les Allemands savent que Patton est un officier très combatif et croiront pendant plusieurs jours que le débarquement en Normandie n'est qu'une diversion.<br />
<br />
Après le 6 Juin, grâce à sa connaissance du bocage normand, il reçoit quand même le commandement de la IIIe armée américaine chargée de percer les lignes allemandes. Il entre en France le 6 Juillet, sous les ordres d'un de ses anciens bras droits : le Général Bradley.<br />
<br />
Il réussit la percée d'Avranches et la prise d'Argentan. Le 2 Août 1944, la 4e Division Blindée de Patton est aux portes de Rennes à Maison Blanche. Après de très violents combats la ville est libérée le 4 au matin. Le 9 Août, il entre dans Nantes, puis le 10 à Angers, avant de se lancer vers Saumur, Tours, Orléans qu'il occupe avant de franchir la Seine en amont de Paris et de se diriger ensuite vers la Lorraine où il occupe Nancy et Epinal, le 15 Septembre. Metz est libérée le<br />
22 Novembre.<br />
<br />
Le 23 Mars suivant, il franchit le Rhin, au Sud de Mayence, par surprise selon une tactique opérationnelle qui a fait ses preuves à Oppenheim. Sur ordre d'Eisenhower, le 18 Avril 1945, il est obligé de s'arrêter en Tchécoslovaquie. Les autorités alliées ont décidé que Prague doit être libérée par les Soviétiques. Le Général Patton y est totalement opposé. Au lendemain de la victoire, il est nommé gouverneur militaire de la Bavière. Mais cela ne l'empêche pas de faire part de son désaccord avec la politique officielle, ce qui l'entraîne dans un conflit croissant avec Eisenhower et les autres généraux qui avaient des ambitions politiques. Patton n'admet pas que l'on puisse préférer les Soviétiques aux allemands, de part sa fonction, il est devenu intime à ces derniers et leur trouve beaucoup de valeurs. Il écrit même à sa femme pour lui dire qu'il est opposé à l'envoi de prisonniers de guerre pour servir d'esclaves dans les pays étrangers : "Nous livrons aux Français plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre pour servir au travail forcé en France. Il est amusant de se rappeler que nous avons fait la Révolution pour défendre les droits de l'homme, et la Guerre Civile (la guerre de Sécession) pour abolir l'esclavage, et que nous sommes maintenant revenus sur ces principes".<br />
<br />
Les journaux s'emparent de cette affaire et accusent Patton d'être trop "tendre avec les nazis", rappelant l'affaire du soldat giflé en Sicile, qui était juif. Il est alors relevé de ses fonctions de gouverneur militaire, promu Général quatre étoiles et commandant de la 15e Armée.<br />
<br />
Ce changement de fonctions ne le fait pas taire, il dénonce la politisation de l'Armée. Dans une lettre à un officier américain, il révèle ses plans pour combattre ceux qui détruisent la morale et l'intégrité de l'Armée et mettent l'avenir de l'Amérique en danger en ne s'opposant pas à la puissance soviétique grandissante : "… Quand j'aurai terminé ce travail, ce qui sera fait vers le premier jour de l'année, je démissionnerai, je ne partirai pas à la retraite, parce que si je pars à la retraite, j'aurai encore un bâillon sur la bouche…"<br />
<br />
En Décembre 1945, plus besoin de bâillon, le Général George S. Patton est victime d'un accident de la circulation, un GMC vient couper la route à la limousine dans laquelle Patton se trouve. Transporté à l'hôpital d'Heidelberg en Allemagne, il y décède le 21 Décembre 1945. Il est inhumé au cimetière militaire américain de Hamm au Luxembourg, au milieu des hommes de sa 3e Armée.<br />
<br />
Le 4 Août 1945, par décision spéciale du conseil municipal, le Général George S. Patton est fait Citoyen d'Honneur de la Ville de Rennes. Le 27 Octobre 1945 soit moins de deux mois avant son décès, le Général Patton est à Rennes pour recevoir le diplôme.<br />
<br />
Il était titulaire de très, très nombreuses distinctions et décorations, dont il serait trop long de citer la liste.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|P]] <br />
== Note et références == <br />
<references/> <br />
<br />
Sources : Mémoire de Granit, Délibération du Conseil Municipal, La Gazette de la Manche, Biographie Patton George Smith Junior – Yannis Kadari, Dictionnaire des rues d'Angers, Encyclopédie Encarta, Encyclopédie Larousse, Encyclopédie Wikipédia, The Patton Papers par Houghton Mifflin Company</div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Boulevard_Ga%C3%ABtan_Herv%C3%A9&diff=22632Boulevard Gaëtan Hervé2012-10-23T09:54:32Z<p>Sandrine : Page créée avec « Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 Octobre 1957. == Biographie de Gaëtan HERVE - Victime de l'occupation alleman... »</p>
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<div>Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 Octobre 1957.<br />
<br />
== Biographie de Gaëtan HERVE - Victime de l'occupation allemande <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Gaëtan, Emile, Georges HERVE est né le 1er Mars 1886, à Rennes, d'un père instituteur.<br />
<br />
Gaëtan HERVE, après avoir fait de brillante études, en 1907, il est licencié en Droit et il obtient la deuxième médaille en procédure et en droit civils. D'Octobre 1907 à Septembre 1909, il effectue son service militaire. Le 6 Juin 1912, il épouse Henriette NEVEU.<br />
<br />
Le 1er Avril 1913, sous la municipalité de Jean Janvier, il entre comme rédacteur aux services municipaux de la Ville de Rennes. Poste nouveau chargé de seconder le Secrétaire Général, il assure la liaison des divers services et est le point central d'où partent les affaires en cours et où reviennent après étude toutes celles qui sont d'intérêt général.<br />
<br />
A la déclaration de la première guerre mondiale, il est mobilisé au 270e Régiment d'Infanterie. Parti de Rennes le 9 Août 1914, il est blessé par balle le 29, du même mois et fait prisonnier. Resté en Allemagne pendant quatre ans, il est de retour en Novembre 1918 et démobilisé en Juin 1919.<br />
<br />
A son retour, il reprend ses fonctions à la Mairie de Rennes et en Avril 1921, il est nommé rédacteur en chef. En 1925, le Secrétaire Général, en place depuis 1919, prend sa retraite et le Maire de l'époque, Carle Bahon, nomme Gaëtan HERVE à son poste qui va alors occuper, avec sa femme et ses trois filles, un logement de fonction à l'Hôtel de Ville. Il va être chargé du poste de Secrétaire Général sous la municipalité de trois maires différents, après Carle Bahon c'est Jean Lemaistre qui lui succède en 1929, puis François Château en 1935.<br />
<br />
En Septembre 1939, le Capitaine de réserve Gaëtan HERVE est affecté à la gare de Versailles et après la débâcle de 1940, il est démobilisé en Juillet et rentre à Rennes au mois d'Août. Il reprend alors ses fonctions à la Mairie. Il s'accommode mal de l'occupation allemande ; mais il est obligé de faire face à de nombreuses difficultés d'organisation et mène au mieux l'administration municipale au milieu des contraintes imposées par l'ennemi.<br />
<br />
En Mars 1943, un groupe de jeunes gens appartenant à l'organisation franciste, pénètrent dans l'Hôtel de Ville et distribuent des tracts en faveur de la collaboration. Ils sèment le désordre dans les différents services, puis entrent de force dans le cabinet du Secrétaire Général où ils font tomber les dossiers qui se trouvent sur une table et s'installent dans les fauteuils. Gaëtan HERVE leur reproche vivement leur attitude et alerte la police. Avant l'arrivée de celle-ci, les membres de la milice s'en vont et menacent Gaëtan HERVE et François Château, avec qui ils ont eu aussi des mots, de les pendre au bout d'une corde. Toute la journée, le groupe va arpenter la place devant l'Hôtel de Ville (qui depuis 1941, porte alors le nom de Place Maréchal Pétain) et vont proférer des menaces.<br />
<br />
Le 28 Juin 1943, un milicien très actif de la collaboration, Philippe Henriot, Secrétaire d'Etat à la propagande, est exécuté au petit matin par des résistants, dans les locaux du Ministère de l'Information à Paris. Cent cinquante personnes doivent alors être désignées pour être assassinées par la milice. A Rennes les miliciens désignent cinq personnes en vue : Louis Volclair, Pierre Lemoine, Oscar Leroux, François Château et Gaëtan HERVE. Ces deux derniers ayant eu des démêlés avec la milice plus d'un an auparavant.<br />
<br />
Vers 22 h 30, dans la nuit du 30 Juin au 1er Juillet, des miliciens se présentent au domicile de Louis Volclair, qui est libraire rue Jules Simon, et demande à sa femme de le voir. Celle-ci leur déclare alors que son mari est hospitalisé à la clinique de la Sagesse. Les miliciens se présentent en tant que policiers à la porte de l'établissement et après avoir obtenu le numéro de la chambre, ils bousculent le personnel et font irruption dans la chambre où ils massacrent, sans explication, Louis Volclair sur son lit. Il semble qu'il fut assassiné à la place de son père, Louis-Marie Volclair, instituteur et militant socialiste.<br />
<br />
Pierre Lemoine, greffier près de la Cour d'appel, est réveillé par un violent coup de sonnette à son logement de fonction au Parlement de Bretagne. Sans méfiance, il ouvre la porte et est assassiné, sans un mot, sur le pas de sa porte.<br />
<br />
Oscar Leroux, qui habite une maison avec jardin dans un faubourg de la ville, vient juste de se coucher lorsque plusieurs coups de sonnettes retentissent. Oscar Leroux a un long passé de politicien et de militant derrière lui, il a même été premier adjoint au Maire de Rennes. Il ouvre alors les volets de la chambre, située au premier étage et demande ce qu'on lui veut. Par intuition, il refuse de descendre et aperçoit des hommes qui pénètrent dans sa propriété. Sa fille commet l'imprudence d'ouvrir la porte d'entrée au moment où son père descend l'escalier. Les miliciens vont sans doute tirer quand un groupe de policiers arrive. Les assaillants protestent de leurs bonnes intentions et s'en vont. De la rue un coup de feu est tiré sur Oscar Leroux qui est seulement blessé à l'épaule.<br />
<br />
Durant la même nuit, des miliciens se présentent à la porte du logement de fonction de Gaëtan HERVE, un membre de la famille ouvre la porte et les visiteurs entrent. Ayant compris ce que viennent faire les assaillants, Gaëtan HERVE sort sans bruit de la chambre qui se trouve près de l'entrée et s'enfuit. En pyjama, il passe devant le poste de police et se dirige vers la Rue de Coëtquen. Les miliciens se sont lancés à sa poursuite et tire sur Gaëtan HERVE qui est abattu au carrefour des rues Jean Jaurès, Baudrairie et de Coëtquen. Son corps n'est retrouvé que le lendemain matin après la levée du couvre-feu.<br />
<br />
Quant à François Château, le Maire de la Ville, il n'est pas trouvé par les miliciens car il s'est déjà enfui de la ville pour avoir déjà été inquiété par la Gestapo, au début du mois de Juin.<br />
<br />
Les démêlés que Gaëtan HERVE avait eus avec des miliciens en Mars 1943, ne sont vraisemblablement pas étrangers à sa désignation parmi les cent cinquante personnes devant être assassinées. La presse de l'époque ne fit pas état des attentats de cette nuit-là. Les obsèques de Gaëtan HERVE et de Louis Volclair sont annoncées dans Ouest-Eclair, le 3 Juillet 1944, avec cette précision : "décédé accidentellement".<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|H]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Cr%C3%A8che_et_Ecole_Maternelle_Docteur_Gaston_Tannou&diff=22631Crèche et Ecole Maternelle Docteur Gaston Tannou2012-10-23T09:46:34Z<p>Sandrine : Page créée avec « Ces établissements on été dénommées par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 21 Mai 1979. == Biographie du Docteur Gaston Tannou - Médecin Phil... »</p>
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<div>Ces établissements on été dénommées par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 21 Mai 1979.<br />
<br />
== Biographie du Docteur Gaston Tannou - Médecin Philanthrope <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==<br />
<br />
<br />
Gaston, Françis Tannou est né, à Plozévet dans le Finistère, le 26 Avril 1911, d’un père Quartier Maître Torpilleur et d’une mère institutrice publique.<br />
<br />
Après avoir fait toutes ses études au lycée à Rennes, il entre à l’Ecole de Plein Exercice de Médecine et de Pharmacie. Il devient Docteur en Médecine et Docteur en Pharmacie.<br />
<br />
Il crée à Rennes un Laboratoire de radiologie et d’analyse.<br />
<br />
Il devient administrateur-conseil du Préventorium Rey-Leroux de La Bouëxière auquel il consacra bénévolement et généreusement une grande part de son activité.<br />
<br />
Ce médecin, Chef de service des Hôpitaux de Rennes, joua un rôle très important en tant que spécialiste de la tuberculose.<br />
<br />
Il s’occupe à Rennes des plus déshérités et, en particulier, des espagnols, réfugiés au moment de la guerre d’Espagne, qu’il a fortement contribué à integrer dans la vie quotidienne rennaise.<br />
<br />
Marié à Morlaix, le 13 Août 1939 avec Marie Créach.<br />
<br />
Le Docteur Gaston Tannou est décédé, à Rennes, le 21 Février 1964. Les rennais lui rendirent un grand hommage.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|T]] <br />
== Note et références == <br />
<references/></div>Sandrinehttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_des_Fr%C3%A8res_Blin&diff=22630Rue des Frères Blin2012-10-23T09:19:06Z<p>Sandrine : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Voie de Rennes|Blin]]<br />
La '''rue des fréres Blin''' est une petite voie résidentielle axée nord-ouest/sud-est, relie le [[boulevard de Verdun]] au [[boulevard maréchal de Lattre de Tassigny]], toute proche de l'ancienne [[Caserne Mac-Mahon]].<br />
<br />
Elle honore trois frères, fils de [[Jacques Bonaventure Blin]], démonstrateur royal en chirurgie à Rennes, conseiller général, et de Françoise Le Forestier de Villeneuve, fille de l'architecte François Forestier de Villeneuve, petit-fils du maître chirurgien [[Pierre Blin]] :<br />
<br />
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 Juillet 1923. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref><br />
<br />
==Biographie de Joseph Blin==<br />
[[Fichier:Joseph Blin deputy.jpg|right|200px]]<br />
<br />
Joseph - Marie - Jacques BLIN, frère de François-Pierre, est né, à Rennes, le 31 Mars 1764. Son père voulait faire, de ce cadet, un médecin, mais il se heurte à une vive répulsion. Enthousiasmé par la Guerre d'indépendance des États-Unis, il entre à 16 ans au régiment d'Auvergne et sert aux Antilles. <br />
<br />
En 1784, à l’expiration de son engagement, il revient à Rennes et entre alors dans les fermes de Bretagne.<br />
<br />
En 1789, il fait partie des premiers partisans de la Révolution. Il sera blessé lors des émeutes de la [[Journée des Bricoles]] en janvier 1789.<br />
<br />
Il est élu député de Rennes en 1790 à la fédération de Pontivy. Il fait partie des signataires de l'adresse au roi et est administrateur du département d'Ille-et-Vilaine. <br />
<br />
En 1791, il obtient un poste de receveur de timbre extraordinaire, qu’il abandonne un an plus tard pour aller à la tête d’une compagnie franche à l’armée commandée par Dumouriez. Un corps prussien ayant envahi la frontière, Joseph BLIN y court nommé par acclamation, Capitaine des 150 jeunes Rennais qui lui demandaient de les commander.<br />
<br />
Après les hostilités, il rentre dans sa Bretagne et est nommé directeur des Postes de Rennes. <br />
<br />
Révolutionnaire modéré, il participe aux assemblées locales, est membre du comité de Salut public de Rennes, et membre de la commission des 5 opposés à la Montagne. Il s'oppose en 1793 aux sinistres projets du représentant [[Carrier à Rennes]]. Carrier va alors sévir à Nantes, d'où il fait arrêter Blin libéré à fin de 1793, sous la pression de ses compatriotes. Blin est surnommé « le sauveur de la cité ».<br />
<br />
Le 26 Germinal de l’an VI (15 Avril 1798), il est élu député au conseil des Cinq-Cents, puis passa au corps législatif qu’il quitte en l’an VIII. Pendant les Cent Jours, il se montre anti-royaliste militant. Il appuie cependant le projet pour la surveillance des journaux, vote pour la détention des émigrés naufragés, attire l'attention sur les dangers qui menacent la République. Il s'oppose au coup d'État du 18 brumaire. Après le coup d'État, exclu du Corps législatif, Blin reprend à Rennes ses fonctions de directeur de la poste.<br />
<br />
Le 23 Avril 1815, il est élu président de la fédération des cinq départements de Bretagne.Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Révoqué de la direction des postes , en raison de son attitude anti-royaliste, il conserve cependant l'intégralité de son traitement.<br />
<br />
En 1830, on lui propose un emploi analogue à Caen, mais il refuse. Coup dur auquel vient se joindre la mort de ses deux fils, il meurt à Rennes, le 22 Juillet 1834.<br />
<br />
<br />
==Biographie de François-Pierre Blin ==<br />
<br />
François - Pierre BLIN est né, à Rennes, le 8 Juin 1756, comme son père Jacques BLIN, Maître en Chirurgie de Rennes, il fait des études de médecine et est reçu docteur à Montpellier. En 1783, il s’installe à Nantes, non sans mal, car la Faculté exigeait pour cette ville, des docteurs formés en son sein. Il s’entend avec son confrère Guillaume Laënnec (Médecin qui éleva son neveu René-Théophile Laënnec, créateur de l’auscultation médicale) pour intenter un procès à la faculté, que la cour de Rennes juge en leur faveur.<br />
<br />
Très convaincu par les idées révolutionnaires, en 1788, il est député des Etats de Bretagne, le 7 Août, avec 12 Nantais il va demander au roi l’égale répartition des impôts, la liberté de réunion, et une plus équitable représentation du tiers-état aux Etats de Bretagne.<br />
<br />
Le 4 Avril 1789, il est représentant du tiers-état pour la Ville de Nantes, et le 18 Avril 1789, il est élu député aux états généraux et à l'Assemblée constituante, il participe à la fondation du club breton qui devient le club des Jacobins.<br />
<br />
Peu à peu, il perd son ardeur et ses idées évoluent vers la modération, après un sérieux rappel à l’ordre, en 1791, il reprend donc la direction de Nantes pour exercer la médecine.<br />
<br />
En 1792, il se prononce avec énergie contre la République et après la proscription des Girondins, il doit se réfugier à Noirmoutier. Accusé, en 1794, d’avoir suivi l’armée Vendéenne. En Nivose de l’an X (du 22 Décembre 1801 au 5 Janvier 1802) il est nommé médecin en chef de l’Armée de l’Ouest.<br />
<br />
En 1808, sous l’Empire, François-Pierre BLIN est professeur d’hygiène et de thérapeutique à l’Ecole de Médecine de Nantes.<br />
<br />
Il devient ensuite Girondin, puis partisan du nouveau régime sous le Premier Empire et royaliste militant sous la Restauration.<br />
<br />
De 1815 à 1830, tout en professant à l’Ecole de médecine, il est conseiller à la Préfecture de Nantes. Guillaume Laënnec lui reprochera « d’avoir retourné le bonnet rouge qu’il arborait sous la Révolution » . François-Pierre BLIN répondit en riant qu’il « avait bien mérité d’être pendu ».<br />
<br />
Vers la fin de sa vie il se retira à Chantenay (44), où il meurt de dysenterie le 4 Novembre 1834.<br />
<br />
== Biographie de Jean-Charles Blin==<br />
<br />
Reçu docteur à Montpellier en 1780, médecin.<br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|B]] <br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
==Liens externes==<br />
*{{w|Joseph Blin}}<br />
*{{w|François-Pierre Blin}}</div>Sandrine