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[[File:Jeanne Jugan.jpg|thumb|right|200px|Jeanne Jugan<ref>Wikipédia</ref>.]]
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La '''rue Jeanne Jugan''' à été dénommée par délibération du conseil municipal du '''11 Décembre 1931''' et prolongée par délibération du conseil municipal du '''16 Décembre 1957'''. Cette voie fut dénommée à ce nom car elle se trouve à proximité de l'ancienne maison-mère de la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de la Piverdière, où vécut un temps enfermée Jeanne Jugan. A l'époque de la dénomination cette voie était celle la plus proche de la maison de la Piverdière. Cette rue se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs Champs - Beaulieu.
La '''rue Jeanne Jugan''' à été dénommée par délibération du conseil municipal du '''11 décembre 1931''' et prolongée par délibération du conseil municipal du '''16 décembre 1957'''. Cette voie fut ainsi dénommée car elle se trouve à proximité de l'ancienne maison-mère de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de la Piverdière, où vécut un temps enfermée Jeanne Jugan. A l'époque de la dénomination cette voie était celle la plus proche de la maison de la Piverdière. Cette rue se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs Champs - Beaulieu.


== Biographie de Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Biographie de Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
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A partir de là d'autres maisons vont ouvrir, à Dinan, Tours, Chartres, Angers, Nantes, Paris, Besançon, Nancy, Rouen, Bordeaux... En 1850, les Petites Sœurs sont plus d'une centaine dans onze "maisons d'asile", avec plus de six cents bénéficiaires. Le '''29 mai 1852''', le vœu de Jeanne se réalisa, Mgr l'évêque de Rennes, Brossay Saint-Marc approuva '''les statuts de la Famille Hospitalière des Petites-Sœurs-des-Pauvres''' ; de ce fait, la création de Jeanne Jugan devenait congrégation religieuse. En 1854, un décret pontifical confirme l'Institut des Petites-Sœurs-des-Pauvres comme congrégation à vœux simples.
A partir de là d'autres maisons vont ouvrir, à Dinan, Tours, Chartres, Angers, Nantes, Paris, Besançon, Nancy, Rouen, Bordeaux... En 1850, les Petites Sœurs sont plus d'une centaine dans onze "maisons d'asile", avec plus de six cents bénéficiaires. Le '''29 mai 1852''', le vœu de Jeanne se réalisa, Mgr l'évêque de Rennes, Brossay Saint-Marc approuva '''les statuts de la Famille Hospitalière des Petites-Sœurs-des-Pauvres''' ; de ce fait, la création de Jeanne Jugan devenait congrégation religieuse. En 1854, un décret pontifical confirme l'Institut des Petites-Sœurs-des-Pauvres comme congrégation à vœux simples.


Après être passée par Tours et Paris, la maison-mère des Petites Sœurs des Pauvres vient s'installer dans la périphérie de Rennes dans un nouveau domaine que l'on venait d'acheter à la Piletière, (l'actuelle maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres,[[ avenue Général Leclerc]]).C'est en ce lieu que l'Abbé Le Pailleur, officiellement le supérieur général de la congrégation, décide que Jeanne Jugan doit rester et que désormais, elle ne devait plus avoir de relations suivies avec les bienfaiteurs, ni de fonction notable dans la congrégation, qu'elle devrait vivre cachée derrière les murs de [[la Piletière]], elle a à peine 60 ans.
Après être passée par Tours et Paris, la maison-mère des Petites Sœurs des Pauvres vient s'installer dans la périphérie de Rennes dans un nouveau domaine que l'on venait d'acheter à la Piletière, (l'actuelle maison de retraite des Petites Sœurs des Pauvres,[[ avenue Général Leclerc]]).C'est en ce lieu que l'abbé Le Pailleur, officiellement supérieur général de la congrégation, décide que Jeanne Jugan doit rester et que désormais, elle ne devait plus avoir de relations suivies avec les bienfaiteurs, ni de fonction notable dans la congrégation, qu'elle devrait vivre cachée derrière les murs de [[la Piletière]], elle a à peine 60 ans.


La maison-mère va ensuite être déplacée au Manoir de la Tour Saint-Joseph à Saint-Pern, près de [[Bécherel]], situé à 35 kilomètres de Rennes en limite des Côtes-du-Nord (Côtes-d'Armor) et Jeanne Jugan va suivre et y rester pendant 27 ans, jusqu'à sa mort. D'ailleurs, elle n'est plus Jeanne Jugan mais uniquement "Sœur Marie de la Croix". Au fil des années, l'abbé Le Pailleur se fait reconnaître comme le fondateur et le supérieur général des Petites Sœurs des Pauvres.
La maison-mère va ensuite être déplacée au Manoir de la Tour Saint-Joseph à Saint-Pern, près de [[Bécherel]], situé à 35 kilomètres de Rennes en limite des Côtes-du-Nord (Côtes-d'Armor) et Jeanne Jugan va suivre et y rester pendant 27 ans, jusqu'à sa mort. D'ailleurs, elle n'est plus Jeanne Jugan mais uniquement "Sœur Marie de la Croix". Au fil des années, l'abbé Le Pailleur se fait reconnaître comme le fondateur et le supérieur général des Petites Sœurs des Pauvres.