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« La Petite Thébaudais » : différence entre les versions

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A la ferme, on trouve en 1845 Julien Mathurin Jouanot et Marie Dugas, son épouse, avec un fermage de 500 F. Les propriétaires de la Petite Thébaudais en 1860, Antoine Guillemot et sa femme, entreprennent de gros travaux sur la maison, démolisssant et reconstruisant et rédifient en 1863 la maison du fermier. Ils ont pris comme architecte [[Louis Le Ray]]. Antoine Guillemot décède en 1875 et deux de ses soeurs héritent et habitent à la belle saison. La ferme de 4ha 52ca est louée aux époux Mallet. Les bâtiments représentent alos 46ca. Une fille d'Antoine décédé en 1908,  Elizabeth, épouse de Paul Morel, officier, reçoit la Petite Thébaudais et meurt en 1922. EN 1918, Marcellin Charpy, précédemment locataire, acquiert la ferme et les terres d'exploitation pour 37 000F et y mènent des jours heureux  avec sa famille dont les membres se souviennent avec nostalgie de l'odeur du chocolat chaud, de celle du bouillon liebig, mais aussi de l'odeur de navette du champ d'en face,, de celle du crotin,, ddu foin coupé sur les gazons en juin, de l'odeur de coaaltar du cabinet de toilette, et du bruit de la chaîne descendant le seau dans le puits et de celui des batteuses à chevaux au moment de la moisson... Pour la bourgeoisie rennaise, la possession d'un terre était, à travers la "retenue"  et ses jardins et vergers, un élément de mode de vie et une marque de position sociale <ref> ''Deux maisons de campagne  rennaises : la Petite et la Grande Thébaudais'' , par Jacques Charpy, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CI - 1998</ref> Puis la famille Charpy vend la Petite Thébaudais, acquise par Emile François Lefeuvre qui la revend à Pierre Hubert. Les terres d'exploitation sont vendues en 1929 à Charles de Bel Air, le fermier qui avait succédé à son beau-père François Mallet, l'arrière petrit-fils de Jean Dugas le fermier de 1812.
A la ferme, on trouve en 1845 Julien Mathurin Jouanot et Marie Dugas, son épouse, avec un fermage de 500 F. Les propriétaires de la Petite Thébaudais en 1860, Antoine Guillemot et sa femme, entreprennent de gros travaux sur la maison, démolisssant et reconstruisant et rédifient en 1863 la maison du fermier. Ils ont pris comme architecte [[Louis Le Ray]]. Antoine Guillemot décède en 1875 et deux de ses soeurs héritent et habitent à la belle saison. La ferme de 4ha 52ca est louée aux époux Mallet. Les bâtiments représentent alos 46ca. Une fille d'Antoine décédé en 1908,  Elizabeth, épouse de Paul Morel, officier, reçoit la Petite Thébaudais et meurt en 1922. EN 1918, Marcellin Charpy, précédemment locataire, acquiert la ferme et les terres d'exploitation pour 37 000F et y mènent des jours heureux  avec sa famille dont les membres se souviennent avec nostalgie de l'odeur du chocolat chaud, de celle du bouillon liebig, mais aussi de l'odeur de navette du champ d'en face,, de celle du crotin,, ddu foin coupé sur les gazons en juin, de l'odeur de coaaltar du cabinet de toilette, et du bruit de la chaîne descendant le seau dans le puits et de celui des batteuses à chevaux au moment de la moisson... Pour la bourgeoisie rennaise, la possession d'un terre était, à travers la "retenue"  et ses jardins et vergers, un élément de mode de vie et une marque de position sociale <ref> ''Deux maisons de campagne  rennaises : la Petite et la Grande Thébaudais'' , par Jacques Charpy, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CI - 1998</ref> Puis la famille Charpy vend la Petite Thébaudais, acquise par Emile François Lefeuvre qui la revend à Pierre Hubert. Les terres d'exploitation sont vendues en 1929 à Charles de Bel Air, le fermier qui avait succédé à son beau-père François Mallet, l'arrière petrit-fils de Jean Dugas le fermier de 1812.


===<références>===
===Notes et références===
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