« Herbert R. Bachant, un libérateur mort à Saint-Grégoire » : différence entre les versions

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En 2003 ses trois filles vinrent en France, au mémorial Patton à Avranches, ville à la libération de laquelle leur père avait contribué la veille de sa mort, et au cimetière de Saint-James, où son corps ainsi que ceux de deux de ses camarades disloqués avaient été inhumés ensemble, là où elles pensaient qu'il avait été tué.  
En 2003 ses trois filles vinrent en France, au mémorial Patton à Avranches, ville à la libération de laquelle leur père avait contribué la veille de sa mort, et au cimetière de Saint-James, où son corps ainsi que ceux de deux de ses camarades disloqués avaient été inhumés ensemble, là où elles pensaient qu'il avait été tué.  
Leur mère aurait aimé les voir revenues avec la plaque d'identification de son mari. Le contact fut établi avec elles par Étienne Maignen, historien local qui, après la publication d'un ouvrage sur la guerre à Rennes, poursuivait des recherches sur cette période. Elles vinrent à Saint-Grégoire et Rennes en août 2014 pour le 70e anniversaire de la Libération et firent ainsi le trajet Maison-Blanche - Rennes plusieurs fois, notamment le 4 août, à bord d'un semi chenillé identique à celui sur lequel était monté leur père lorsqu'il fut tué le 1er août, sorte de revanche posthume sur le destin qui leur permit de boucler la boucle en sa mémoire. Et elles ont tenu à revenir sur place pour les cérémonies du 75e anniversaire à Saint-Grégoire et Rennes.
Leur mère aurait aimé les voir revenues avec la plaque d'identification de son mari. Le contact fut établi avec elles par Étienne Maignen, historien local qui, après la publication d'un ouvrage sur la guerre à Rennes, poursuivait des recherches sur cette période et put ainsi leur révéler que leur père était mort le 1er août 1944, aux portes de Rennes. Elles vinrent à Saint-Grégoire et Rennes en août 2014 pour le 70e anniversaire de la Libération et firent ainsi le trajet Maison-Blanche - Rennes plusieurs fois, notamment le 4 août, à bord d'un semi chenillé identique à celui sur lequel était monté leur père lorsqu'il fut tué le 1er août, sorte de revanche posthume sur le destin qui leur permit de boucler la boucle en sa mémoire. Et elles ont tenu à revenir sur place pour les cérémonies du 75e anniversaire à Saint-Grégoire et Rennes.
[[Fichier:Deux_des_filles_de_Herhert_R._Bachant.png|450px|left|thumb|Deux des filles de Herbert R. Bachant, descendant, sur un semi chenillé la [[rue d'Estrées]], le 4 août 2014 lors du défilé de commémoration du 70e anniversaire de la libération de Rennes ]]
[[Fichier:Deux_des_filles_de_Herhert_R._Bachant.png|450px|left|thumb|Deux des filles de Herbert R. Bachant, descendant, sur un semi chenillé la [[rue d'Estrées]], le 4 août 2014 lors du défilé de commémoration du 70e anniversaire de la libération de Rennes ]]
[[Fichier:Nancy,_Janet,_Bachant,_,_M._Chasle,_M._Maignen.png|350px|center|thumb|À l'endroit où le Belly Button fut atteint, 70 ans plus tard,  Nancy Bachant et Janet qui photographie, entendent, le 1er août 2014, les explications de Jean Chasle, 93 ans, témoin du combat. Au 1er plan, Étienne Maignen, initiateur de la rencontre, traduit]]
[[Fichier:Nancy,_Janet,_Bachant,_,_M._Chasle,_M._Maignen.png|350px|center|thumb|À l'endroit où le Belly Button fut atteint, 70 ans plus tard,  Nancy Bachant et Janet qui photographie, entendent, le 1er août 2014, les explications de Jean Chasle, 93 ans, témoin du combat. Au 1er plan, Étienne Maignen, initiateur de la rencontre, traduit]]
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--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] ([[Discussion utilisateur:Stephanus|discussion]]) 19 avril 2014 à 15:59 (CEST)
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] ([[Discussion utilisateur:Stephanus|discussion]]) 19 avril 2014 à 15:59 (CEST)


Parmi les nombreux tués au combat ce 1er août à Maison-Blanche remarquons le 1st lieutenant '''Eugene Vincent Williams''', 28 ans, décoré de la médaille des blessés (Purple heart), de l'état-major du 66e bataillon d'artillerie blindée de campagne (66th armored field artillery battalion), lui aussi aussi  père de trois filles, tué par un tireur d'élite.  <ref> ''1er - 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'',p. 50, 51.  Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref>  
Parmi les nombreux tués au combat ce 1er août à Maison-Blanche remarquons le 1st lieutenant '''Eugene Vincent Williams''', 28 ans, décoré de la médaille des blessés (Purple heart), de l'état-major du 66e bataillon d'artillerie blindée de campagne (66th armored field artillery battalion), lui aussi aussi  père de trois filles, tué par un tireur d'élite.  <ref> ''1er - 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'',p. 50, 51.  Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref>
 


===références===
===références===
<references/>
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voir : http://www.fold3.com/page/85984275_herbert_r_bachant/photos/311094706/
voir : http://www.fold3.com/page/85984275_herbert_r_bachant/photos/311094706/
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