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[[Fichier:Incendie ppiletière.jpg|thumb|250x250px|Incendie de l'Hospice "La Piletière". Asile de vieillards tenu par les Petites Sœurs des Pauvres. La façade après le sinistre.   Coll. YRG et AmR 44Z71]]
[[Fichier:Incendie ppiletière.jpg|thumb|300x300px|Incendie de l'Hospice "La Piletière". Asile de vieillards tenu par les Petites Sœurs des Pauvres. La façade après le sinistre. ''Coll. YRG et AmR 44Z71. D'autres illustrations avec [[La Piletière]]'']]
"'''''À Rennes, rien ne prend sauf le feu'''''" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'[[Incendie de 1720|incendie de 1720]], qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.
"'''''À Rennes, rien ne prend sauf le feu'''''" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'[[Incendie de 1720|incendie de 1720]], qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.


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* l'asile départemental de vieillards de la Piletière (5 février [[1906]])
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* l'Ecole normale d'instituteurs, [[rue de Saint-Malo]] (24 août [[1908]])
* l'Ecole normale d'instituteurs, [[rue de Saint-Malo]] (24 août [[1908]])
* le [[palais du Commerce]] (29 juillet [[1911]]) [[Fichier:Hotel_des_postes_reconstruction.jpeg|250x250px|thumb|Le palais du Commerce, vers 1914, en reconstruction après l'incendie de 1911 : un toit provisoire sur l'aile ouest et un fronton en caisson. (carte "La Cigogne")]]
* le [[palais du Commerce]] (29 juillet [[1911]]) [[Fichier:Hotel_des_postes_reconstruction.jpeg|300x300px|thumb|Le palais du Commerce, vers 1914, en reconstruction après l'incendie de 1911 : un toit provisoire sur l'aile ouest et un fronton en caisson. (carte "La Cigogne")]]
* la Mairie, aile sud (10 novembre ([[1920]])
* la Mairie, aile sud (10 novembre ([[1920]])
* le [[palais Saint-Georges]] (5 août [[1921]])
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* l'immeuble [[rue d'Orléans]], trois morts (21 septembre [[2007]])
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* les immeubles [[place Saint-Michel]] (nuit du 21 au 22 juin [[2010]])
* les immeubles [[place Saint-Michel]] (nuit du 21 au 22 juin [[2010]])
[[Fichier:Incendie st georges amr.jpg|thumb|250x250px|La caserne Saint-Georges, après l'incendie du 5 août 1921.  Archives de Rennes 100Fi206]]
[[Fichier:Incendie st georges amr.jpg|thumb|300x300px|La caserne Saint-Georges, après l'incendie du 5 août 1921.  Archives de Rennes 100Fi206]]
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. '''*''' <ref> ''De bois, de pierre, d'eau et de feu'', quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995</ref>
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. '''*''' <ref> ''De bois, de pierre, d'eau et de feu'', quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995</ref>
[[Fichier:incendie_p.jpg|300px|center|thumb|Incendie de l'école normale d'instituteurs, en août 1908]]
[[Fichier:incendie_p.jpg|300px|center|thumb|Incendie de l'école normale d'instituteurs, en août 1908]]

Version du 14 février 2017 à 19:03

Incendie de l'Hospice "La Piletière". Asile de vieillards tenu par les Petites Sœurs des Pauvres. La façade après le sinistre. Coll. YRG et AmR 44Z71. D'autres illustrations avec La Piletière

"À Rennes, rien ne prend sauf le feu" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'incendie de 1720, qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.

Monseigneur Godefroy Brossays Saint-Marc, archevêque de Rennes, accrut la renommée de ce dicton en le reprenant vers 1860.

Du 12e au 18e siècle inclus sont relevés 51 incendies mémorables, 46 au 19e siècle et 97 au 20e, la mémoire des faits moins éloignés étant plus forte explique l'accroissement des chiffres[1].

On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples  :

La caserne Saint-Georges, après l'incendie du 5 août 1921. Archives de Rennes 100Fi206

Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. * [3]

Incendie de l'école normale d'instituteurs, en août 1908


références

  1. Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque, par Raymond Fillout,p.176 ; Amicale des Sapeurs-Pompiers de Rennes - 1999
  2. rue Baudrairie
  3. De bois, de pierre, d'eau et de feu, quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995


  • article Rennes 500 ans d’incendies par Claire Staes dans Le mensuel de Rennes, n°17, septembre 2010.

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