" À Rennes, rien ne prend, sauf le feu "

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"À Rennes, rien ne prend sauf le feu" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'incendie de 1720, qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.

Monseigneur Godefroy Brossays Saint-Marc, archevêque de Rennes, accrut la renommée de ce dicton en le reprenant vers 1860.

DU 12e au 18e siècle inclus sont relevés 51 incendies mémorables, 46 au 19e siècle et 97 au 20e, la mémoire des faits moins éloignés étant plus forte explique l'accroissement des chiffres [1] On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples  :

Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. * [3]


références

  1. Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque, par Raymond Fillout,p.176 ; Amicale des Sapeurs-Pompiers de Rennes - 1999
  2. rue Baudrairie
  3. De bois, de pierre, d'eau et de feu, quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995


  • article Rennes 500 ans d’incendies par Claire Staes dans Le mensuel de Rennes, n°17, septembre 2010.

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