« Économie de Parthenay-de-Bretagne dans les années 50 » : différence entre les versions

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== Les commerces et artisans ==
== Le commerce et l'artisanat ==


[[Fichier:Cafe-Duval.png|right|300px|thumb|La ''Maison Duval'', l'un des huit cafés de Parthenay-de-Bretagne ]]
[[Fichier:Cafe-Duval.png|right|300px|thumb|La ''Maison Duval'', un des huit cafés de Parthenay-de-Bretagne.]]
Au cours des années 1950-1955 un certain type de commerce était particulièrement développé à Parthenay-de-Bretagne : le café. A cette époque on en comptait huit. En 2013 il n'en reste que deux.
Au cours des années 1950-1955, un certain type de commerce était particulièrement développé à [[Parthenay-de-Bretagne]] : le café. A cette époque on en comptait huit. En 2013, il n'en reste que deux.


La plupart des commerces occupaient plusieurs fonctions, et notamment celle de café et d'épicerie. Au ''magasin Boutin'' par exemple on pouvait trouver les activités suivantes : atelier de couture, tailleur, épicerie, café, et même permanence de bibliothèque.
La plupart des commerces assuraient plusieurs services, notamment celles de café et d'épicerie. Au ''Magasin Boutin'', par exemple, on pouvait trouver les activités suivantes : atelier de couture, tailleur, épicerie, café, et même permanence de bibliothèque.
Un autre commerçant était à la fois coiffeur, taxi, réparateur de vélos, et encore coordonnier.
Un autre commerçant était à la fois coiffeur, taxi, réparateur de vélos, et encore cordonnier.


[[Parthenay-de-Bretagne]] comptait aussi deux menuisiers/charrons/charpentiers. Un certain nombre d'armoires ont été fabriquées dans cette commune.
[[Parthenay-de-Bretagne]] comptait aussi deux menuisiers-charrons-charpentiers. Un certain nombre d'armoires ont été fabriquées dans cette commune.


On retrouvait aussi un coordonnier, deux forgerons, un maraîcher, une boucherie, un abattoir, ainsi qu'un commerce de grains, produits du sol.
On trouvait aussi un cordonnier, deux forgerons, un maraîcher, une boucherie, un abattoir, ainsi qu'un commerce de grains, produits du sol.


Le cerclier à façon, situé au Plessis, a marqué les esprits des habitants. Cet artisan fabriquait les cercles des fûts à partir de petits bois de châtaigniers coupés en hiver. Il les fendaient avec un petit outil, puis à l'aide d'un gabarit, formait des cercles liés avec de l'osier. Ainsi les châtaignieraies étaient appelées les cerclières.
Le ''cerclier à façon'', habitant au Plessis, a marqué les esprits des habitants. Cet artisan fabriquait les cercles des fûts à partir de petits bois de châtaignier coupés pendant l'hiver. Il les fendait avec un petit outil, puis, à l'aide d'un gabarit formait des cercles qu'il liait avec de l'osier. Ainsi les châtaigneraies étaient appelées cerclières.




== L'industrie à Parthenay ==
== L'industrie ==


La scierie Desaize, industrie toujours présente sur la commune, a été créée en 1922. Ce fût la première scierie mécanique de la région. Cette scierie de famille s'apprête à être reprise par la 7ème génération.
La scierie Desaize<ref>Géolocalisation : <coordinates format="dd" directional="no">48.19194, -1.82389</coordinates></ref>, entreprise toujours présente sur la commune, a été créée en [[1922]]. Ce fût la première scierie mécanique de la région. Cette scierie de famille s'apprête à être reprise par la 7e génération.




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== Les télécommunications ==
 
L'arrivée de la cabine téléphonique fût un événement dans la commune. Beaucoup de personnes éprouvaient une certaine « peur » à l'idée de toucher l'objet. C'est donc la commerçante, chez laquelle était installée la cabine, qui incitait les habitants à s'en servir.
Les appels étaient surtout destinés au vétérinaire, au médecin et à l'inséminateur.


Une quinzaine d'années avant, en 1935, on ne trouvait que deux abonnés au téléphone déclarés :


== Les télécommunications ==
2 Boisgereaux, café, cycles, location d'autos
3 Delion, distillateur


L'arrivée de la cabine téléphonique, fût aussi un événement marquant pour la commune. Beaucoup de personnes éprouvaient une certaine « peur » à l'idée de toucher l'objet. C'est donc la commerçante, chez laquelle était installée la cabine, qui incitait les habitants à s'en servir.
et Cotardière (Mme E. de la), château de la Cotardière. (n° non donné)
Les principaux appels étaient à destination du vétérinaire, du médecin et de l'inséminateur.




== L'agriculture ==
== L'agriculture ==


Les années 1955-1956 recensaient environ 40 exploitations agricoles. Aujourd'hui Parthenay-de-Bretagne ne compte plus que 8 exploitations.
Dans les années 1955-1956, la commune comptait environ 40 fermes, contre huit en [[2013]].
 
Il était commun à l'époque de posséder une ou plusieurs vaches. Certains commerçants avaient même leur propre vache dans une étable à l'arrière du café, ainsi qu'une baratte et une pompe à cidre dans le cellier.


Il était commun à l'époque d'être propriétaire d'une ou plusieurs vaches. Certains commerçants avaient même leur propre vache dans une étable, située à l'arrière du café, ainsi qu'une barrate et une pompe à cidre dans le cellier.
Lorsque l'on ne possédait pas de vache, les fermes du bourg approvisionnaient les habitants en lait.
Chaque lundi après-midi, la beurrerie de Rennes envoyait un employé à Parthenay pour acheter les produits des fermiers. Dans une salle étaient installés de grands étals pour que les agriculteurs de la commune y déposent leur beurre, lait, crème, et oeufs.


Lorsque l'on ne possédait pas de vaches, les fermes du bourg approvisionnaient les habitants en lait.
Par la suite, ce sont les camions des laiteries qui passaient chaque jour dans les hameaux et collectaient le lait en bidons emmenés le matin jusqu'à la route avec une brouette. Celui-ci s'effectua ensuite grâce à des camions-citerne, tous les deux jours.
Chaque lundi après-midi la beurrerie de Rennes se rendait à Parthenay pour acheter les produits des fermiers. Dans une salle était installées de grandes étales pour que les agriculteurs de la commune y déposent leur beurre, lait, crème, et oeufs.


Par la suite ce sont les laiteries qui passaient chaque jour dans les fermes et faisaient le ramassage du lait en bidon. Il fallait emmener les bidons jusqu'à la route avec une brouette pour que le ramassage puisse se faire. Celui-ci s'effectuait ensuite grâce à des camions-citerne, tous les deux jours.


== Notes et références ==
* Article réalisé à partir de la collecte de mémoire organisée avec les habitants de Parthenay-de-Bretagne le 17 mai 2013.
<references/>


[[Catégorie:Parthenay-de-Bretagne]]
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[[Catégorie:PUA]]
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Version actuelle datée du 11 octobre 2013 à 18:39

Le commerce et l'artisanat

La Maison Duval, un des huit cafés de Parthenay-de-Bretagne.

Au cours des années 1950-1955, un certain type de commerce était particulièrement développé à Parthenay-de-Bretagne : le café. A cette époque on en comptait huit. En 2013, il n'en reste que deux.

La plupart des commerces assuraient plusieurs services, notamment celles de café et d'épicerie. Au Magasin Boutin, par exemple, on pouvait trouver les activités suivantes : atelier de couture, tailleur, épicerie, café, et même permanence de bibliothèque. Un autre commerçant était à la fois coiffeur, taxi, réparateur de vélos, et encore cordonnier.

Parthenay-de-Bretagne comptait aussi deux menuisiers-charrons-charpentiers. Un certain nombre d'armoires ont été fabriquées dans cette commune.

On trouvait aussi un cordonnier, deux forgerons, un maraîcher, une boucherie, un abattoir, ainsi qu'un commerce de grains, produits du sol.

Le cerclier à façon, habitant au Plessis, a marqué les esprits des habitants. Cet artisan fabriquait les cercles des fûts à partir de petits bois de châtaignier coupés pendant l'hiver. Il les fendait avec un petit outil, puis, à l'aide d'un gabarit formait des cercles qu'il liait avec de l'osier. Ainsi les châtaigneraies étaient appelées cerclières.


L'industrie

La scierie Desaize[1], entreprise toujours présente sur la commune, a été créée en 1922. Ce fût la première scierie mécanique de la région. Cette scierie de famille s'apprête à être reprise par la 7e génération.


Les télécommunications

L'arrivée de la cabine téléphonique fût un événement dans la commune. Beaucoup de personnes éprouvaient une certaine « peur » à l'idée de toucher l'objet. C'est donc la commerçante, chez laquelle était installée la cabine, qui incitait les habitants à s'en servir. Les appels étaient surtout destinés au vétérinaire, au médecin et à l'inséminateur.

Une quinzaine d'années avant, en 1935, on ne trouvait que deux abonnés au téléphone déclarés :

2 Boisgereaux, café, cycles, location d'autos 3 Delion, distillateur

et Cotardière (Mme E. de la), château de la Cotardière. (n° non donné)


L'agriculture

Dans les années 1955-1956, la commune comptait environ 40 fermes, contre huit en 2013.

Il était commun à l'époque de posséder une ou plusieurs vaches. Certains commerçants avaient même leur propre vache dans une étable à l'arrière du café, ainsi qu'une baratte et une pompe à cidre dans le cellier.

Lorsque l'on ne possédait pas de vache, les fermes du bourg approvisionnaient les habitants en lait. Chaque lundi après-midi, la beurrerie de Rennes envoyait un employé à Parthenay pour acheter les produits des fermiers. Dans une salle étaient installés de grands étals pour que les agriculteurs de la commune y déposent leur beurre, lait, crème, et oeufs.

Par la suite, ce sont les camions des laiteries qui passaient chaque jour dans les hameaux et collectaient le lait en bidons emmenés le matin jusqu'à la route avec une brouette. Celui-ci s'effectua ensuite grâce à des camions-citerne, tous les deux jours.


Notes et références

  • Article réalisé à partir de la collecte de mémoire organisée avec les habitants de Parthenay-de-Bretagne le 17 mai 2013.
  1. Géolocalisation : 48.191940°, -1.823890°