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L''''église paroissiale de Saint-Gilles''' actuelle date en grande partie du 19ème siècle.  
L''''église paroissiale de Saint-Gilles''' actuelle date en grande partie du 19ème siècle.  


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Par la suite il ne fut question que de retouches, deux contreforts élevés entre 1896 et 1902 pour consolider le mur nord, le remplacement de fenêtres du 15ème et plus récemment, l'ajout d'un local du local de chaufferie.
Par la suite il ne fut question que de retouches, deux contreforts élevés entre 1896 et 1902 pour consolider le mur nord, le remplacement de fenêtres du 15ème et plus récemment, l'ajout d'un local du local de chaufferie.
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Fichier:Saint-Gilles-Eglise Clocher-en-reparation.jpg
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==Géolocalisastion==
==Notes et références==

Version du 11 mai 2012 à 10:31

En-avion-au-dessus-de-Saint-Gilles eglise.jpg

L'église paroissiale de Saint-Gilles actuelle date en grande partie du 19ème siècle.

Cette date est relativement récente au regard de l'ancienneté de la paroisse de Saint-Gilles, dont on retrouve la trace dès 1152 dans les chartes rédigées pour l'abbaye de Saint-Melaine. On l'appelle alors "parrochia Sancto Egidio", du nom d'Egidius, saint ermite retiré en Provence au 7ème siècle, dont le nom se transforma après sa mort en Gide, Giry puis Gilles. On retrouve d'ailleurs dans une charte contemporaine la mention "Sanctus Gillacus", forme plus populaire qui avait cours dès cette époque.

Bien que l'édifice actuel date principalement du 19ème siècle, l'église remonte aux origines de la paroisse, au 11ème ou 12ème siècle. D'art roman, le premier édifice n'avait pas été construit à cet emplacement par hasard. Associé à un prieuré à vocation agricole, il se situe à l'extrémité sud d'un petit plateau (sur lequel on trouve aujourd'hui le centre bourg), au sommet d'un versant menant au ruisseau du Pont-aux-Moines. L'emplacement était de surcoît peu éloigné du château seigneurial, à un croisement entre deux chemins anciens, non loin de L'Hermitage.

Le premier édifice se composait d'une nef large de 10 mètre et longue de 23 mètres, prolongée par une abside dite en "cul-de-four" (que l'on trouve encore aujourd'hui à Cintré, L'Hermitage, Noyal-Châtillon-sur-Seiche). L'église fut ensuite modifiée à de nombreuses reprises au fil des siècles. Une chapelle lui fut d'abord adjointe au 13ème siècle (disparue aujourd'hui). A la fin du 15ème siècle, période prospère qui faisait suite à la Guerre de Cent Ans, on procéda à un plus gros remaniement, l'édifice fut rehaussé, rallongé vers l'ouest, des nouvelles ouvertures en granites furent percées, on y installa des portes et fenêtres travaillées dans le style gothique. Il en résulta une église plus vaste, moins austère car plus lumineuse.

350 ans plus tard, l'abbé Châtel, pour faire face à l'accroissement de la population et parce qu'il considérait que l'église ressemblait à "une vaste grange avec une sorte de colombier servant de choeur et de sanctuaire", décida de nouvelles rénovations. Les travaux se déroulèrent en 1835-1836, la tête romane et son abside furent arasées, remplacée par deux chapelles latérales et un choeur, prolongé par un local pour la sacristie. De l'église précédente il ne resta que la nef sur une longueur de 20 mètres, l'église prenant la forme classique d'une croix, mais ne gagnant rien en terme d'esthétique.

Par la suite il ne fut question que de retouches, deux contreforts élevés entre 1896 et 1902 pour consolider le mur nord, le remplacement de fenêtres du 15ème et plus récemment, l'ajout d'un local du local de chaufferie.

Images

Géolocalisastion

Notes et références