• Automne arrosé. André Dacosta, revendeur à Rennes, explique sa faillite le 7 novembre 1787 : "Ces creanciers savent tous que le Sr. Dacosta n'etant pas Me. marchand il ne peut vendre leurs marchandises en boutique et que pour se les procurer, il est obligé de faire ce qu'on appele l'etat de colporteur dans les petites villes et campagnes. Ils savent égallement que [le] temps propre pour entreprendre fructueusement ces voyages est celui de l'automne ou vaccance et qu'il ne lui a pas été possible d'entreprendre aucun voyage dans le courant de cette automne par rapport aux pluies continuelles qui n'ont cessé et ne cessent de tomber sans s'exposer à des frais de conduite fort couteus et même à la perte de ses marchandises". Il ajoute que "toute la Bretagne regorge aujourdhui de ces especes de marchandises"[1].

Notes et références

  1. Dossier 413 du consulat de Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine.