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[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|L'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]
[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|L'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]
[[Fichier:Plan_rennes_flak.jpg|300px|left|thumb|La protection allemande rapprochée de l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, avec, en rouge, les batteries de 88mm<ref>http://www.absa3945.com</ref>]]
[[Fichier:Plan_rennes_flak.jpg|300px|left|thumb|La protection allemande rapprochée de l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, avec, en rouge, les batteries de 88mm<ref>http://www.absa3945.com</ref>]]
[[Fichier:D%C3%A9part_a%C3%A9roport_en_1965011.jpg|300px|left|thumb|En février 1965, un "grand" départ vers le soleil à bord du DC-3 de la compagnie Rousseau Aviation]]
[[Fichier:D%C3%A9part_a%C3%A9roport_en_1965011.jpg|300px|left|thumb|En février 1965, un "grand" départ vers le soleil à bord du DC-3 FBAXR  de la compagnie Rousseau Aviation]]
[[Fichier:A%C3%A9rogare_et_tour_de_contr%C3%B4le_1970111.jpg|right|300px|thumb|En 1970, derrière la première aérogare en bois de 1953, nouvelle aérogare et tour de contrôle en construction au premier plan]]
[[Fichier:A%C3%A9rogare_et_tour_de_contr%C3%B4le_1970111.jpg|right|300px|thumb|En 1970, derrière la première aérogare en bois de 1953, nouvelle aérogare et tour de contrôle en construction au premier plan]]


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===Gestation d'un aéroport===
===Gestation d'un aéroport===
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, on envisage de créer des aérodromes pour relier les villes par lignes aériennes : ''L’Ouest-Eclair'' du 17 janvier 1919 décrit un projet général qui inclurait Rennes, mais c'est seulement fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la Chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. "''Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la [[Vilaine]], près du bourg de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de ''[[Joseph le Brix]]'' "<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', par [[René Patay]] - 1974</ref>''. Avec Dieudonné Costes, cet aviateur breton, né à Baden, Morbihan, réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli en l'honneur des deux aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc, la traversée en 1927 de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil). Il décéda le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant joindre Paris à Tokyo en un seul vol<ref>[[rue Le Brix]]</ref>.
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, on envisage de créer des aérodromes pour relier les villes par lignes aériennes : ''L’Ouest-Eclair'' du 17 janvier 1919 décrit un projet général qui inclurait Rennes, mais c'est seulement fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. "''Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la [[Vilaine]], près du bourg de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de ''[[Joseph le Brix]]'' "<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', par [[René Patay]] - 1974</ref>''. Avec Dieudonné Costes, cet aviateur breton, né à Baden, Morbihan, réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli en l'honneur des deux aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc, la traversée en 1927 de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal (Brésil). Il décéda le 12 septembre 1931 à Oufa, région de l'Oural, Russie, en voulant joindre Paris à Tokyo en un seul vol<ref>[[rue Le Brix]]</ref>.
Les premières installations d'accueil furent implantées au nord, en bordure de l'actuelle [[rue de la Vigne]]<ref>[[Saint-Jacques-de-la-Lande en 1934]]</ref>. L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine <ref>[[Aéroclub Rennes Ille-et-Vilaine]]</ref> qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault. L'aéroclub forma de nombreux élèves dont certains entrèrent dans l'armée de l'air, tel Hervé Bougault, sergent-chef tué à bord de son LéO 45 en mai 1940 et dont le nom fut donné à l'avion-école Stampe de l'aéroclub en octobre 1946<ref>[http://www.31eme-escadre.fr/equipages_dans_la_tourmente/Bougault.html Hervé Bougault, sur le site 31ème Escadre]</ref>. Un groupe aérien régional n° 510 dépendant de l'armée y est implanté sur l'aérodrome.
Les premières installations d'accueil furent implantées au nord, en bordure de l'actuelle [[rue de la Vigne]]<ref>[[Saint-Jacques-de-la-Lande en 1934]]</ref>. L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine <ref>[[Aéroclub Rennes Ille-et-Vilaine]]</ref> qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault. L'aéroclub forma de nombreux élèves dont certains entrèrent dans l'armée de l'air, tel Hervé Bougault, sergent-chef tué à bord de son LéO 45 en mai 1940 et dont le nom fut donné à l'avion-école Stampe de l'aéroclub en octobre 1946<ref>[http://www.31eme-escadre.fr/equipages_dans_la_tourmente/Bougault.html Hervé Bougault, sur le site 31ème Escadre]</ref>. Un groupe aérien régional n° 510 dépendant de l'armée y est implanté sur l'aérodrome.


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Une aérogare fut ouverte en 1953 mais le trafic commercial ne concerna d'abord que des escales techniques de vols Dublin-Lourdes de la compagnie Aer Lingus, puis des vols réguliers Dublin-Jersey-Rennes l'été et, à partir de 1961 une liaison postale nocturne avec Paris. La gestion de l'aérodrome fut concédée à la Chambre de commerce de Rennes par l'État en décembre 1963, avec l'aviation civile et commerciale comme affectataire principal et l'armée comme affectataire secondaire.
Une aérogare fut ouverte en 1953 mais le trafic commercial ne concerna d'abord que des escales techniques de vols Dublin-Lourdes de la compagnie Aer Lingus, puis des vols réguliers Dublin-Jersey-Rennes l'été et, à partir de 1961 une liaison postale nocturne avec Paris. La gestion de l'aérodrome fut concédée à la Chambre de commerce de Rennes par l'État en décembre 1963, avec l'aviation civile et commerciale comme affectataire principal et l'armée comme affectataire secondaire.


Il fallut attendre avril 1966 pour la mise en service d'une ligne régulière intérieure Rennes-Orly<ref>[[avril 1966 : 1er vol commercial Paris-Rennes]]</ref> et juin 1971 pour disposer d'une nouvelle aérogare passagers sur le site de l'actuelle étendue en 2001. À partir de 1973 des lignes avec Lyon, puis avec d'autres villes furent mises en place sur initiatives de la chambre de commerce et d'industrie avec les soutiens financiers de la [[DATAR]], de la Région Bretagne, du Conseil général d'Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes. Ces lignes concernaient à 75 % une clientèle d'affaire. L'aérogare fut considérablement agrandie en 1992 et 2000. En 1990 le trafic passagers atteignit 200 000 et dépassa le chiffre de 530 000 en 2007. Il avait atteint '''640 768'''  passagers en 2016 (dont 417 769 en trafic intérieur)<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 74</ref>.
Il fallut attendre avril 1966 pour la mise en service d'une ligne régulière intérieure Rennes-Orly<ref>[[avril 1966 : 1er vol commercial Paris-Rennes]]</ref> et juin 1971 pour disposer d'une nouvelle aérogare passagers sur le site de l'actuelle étendue en 2001. À partir de 1973 des lignes avec Lyon, puis avec d'autres villes furent mises en place sur initiatives de la chambre de commerce et d'industrie avec les soutiens financiers de la [[DATAR]], de la Région Bretagne, du conseil général d'Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes. Ces lignes concernaient à 75 % une clientèle d'affaire. L'aérogare fut considérablement agrandie en 1992 et 2000. En 1990 le trafic passagers atteignit 200 000 et dépassa le chiffre de 530 000 en 2007. Il avait atteint '''640 768'''  passagers en 2016 (dont 417 769 en trafic intérieur)<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 74</ref>.




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Des lignes saisonnières vers l'Espagne, le Portugal (Porto) la Tunisie, le Maroc, l’Irlande, la Corse, la Crète, Malte, Dubrovnik sont le fait de compagnies aériennes classiques ou à bas coût et de voyagistes. L'aéroport est aussi équipé depuis 1992 d'une zone de fret au nord et son trafic de fret est le plus important de l'Ouest (11 044 tonnes en 2016), le classant 9e des aéroports français hors plate-formes parisiennes.
Des lignes saisonnières vers l'Espagne, le Portugal (Porto) la Tunisie, le Maroc, l’Irlande, la Corse, la Crète, Malte, Dubrovnik sont le fait de compagnies aériennes classiques ou à bas coût et de voyagistes. L'aéroport est aussi équipé depuis 1992 d'une zone de fret au nord et son trafic de fret est le plus important de l'Ouest (11 044 tonnes en 2016), le classant 9e des aéroports français hors plate-formes parisiennes.


Le Conseil régional de Bretagne, par délégation de service public du 1 mars 2010, a confié pour 15 années la gestion et l’exploitation commune des aéroports de Rennes et de Dinard à la Société d’Exploitation des Aéroports de Rennes et Dinard (SEARD), groupement composé au 1er janvier 2017 de la CCI d'Ille-et-Vilaine (51 %) et de Vinci Airports (49 %).
Le conseil régional de Bretagne, par délégation de service public du 1 mars 2010, a confié pour 15 années la gestion et l’exploitation commune des aéroports de Rennes et de Dinard à la Société d’Exploitation des Aéroports de Rennes et Dinard (SEARD), groupement composé au 1er janvier 2017 de la CCI d'Ille-et-Vilaine (51 %) et de Vinci Airports (49 %).


L'aérodrome de Rennes - Bretagne (Ille-et-Vilaine) est affecté :
L'aérodrome de Rennes - Bretagne (Ille-et-Vilaine) est affecté :
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Une intervention énergique de la collectivité locale associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne.
Une intervention énergique de la collectivité locale associée aux entreprises locales en direction de SNCF-Mobilités doit être rapidement organisée afin de rendre le plus fluide possible les correspondances entre la ligne TGV Rennes-Charles de Gaulle 2 et le réseau de l’aéroport Rennes Bretagne.


En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. Quant un passager arrive ou part de Rennes-Bretagne, ce sont huit qui partent ou arrivent à Nantes-Atlantique !  De nombreuses entreprises locales, faute de mieux sur place,  ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique mais demain Francfort s’impose. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR  n'a enfin été opérationnelle qu'en avril 2019  par la ligne 6 du réseau STAR, alors qu'avait ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger, encore faut'il observer que les preliers bus arrivent trop tard pour les passagers des vols matinaux.
En outre, certaines entreprises considèrent que l’aéroport de Rennes présente un potentiel de développement qui a été largement négligé jusqu’à récemment. Favorisant le fret plutôt que l’offre passager à bas prix, l’aéroport a subi de plein fouet la concurrence de Nantes-Atlantique. Quant un passager arrive ou part de Rennes-Bretagne, ce sont huit qui partent ou arrivent à Nantes-Atlantique !  De nombreuses entreprises locales, faute de mieux sur place,  ont utilisé ainsi l’aéroport nantais dont l’offre s’est étoffée, notamment à l’international. Pour renverser ce mauvais pli pris par les entreprises rennaises, le développement des relations de l’aéroport rennais avec les carrefours internationaux tels que Amsterdam, Paris, Londres et Madrid est bénéfique mais demain Francfort s’impose. Autre fait qui montre que l'aéroport n'est pas assez intégré dans l'esprit des responsables rennais : la desserte de l'aéroport par ligne de bus de la STAR  n'a enfin été opérationnelle qu'en avril 2019  par la ligne 6 du réseau STAR, alors qu'avait ouvert début 2018 le centre de congrès des Jacobins, source d'un accroissement du trafic aérien en provenance de France et de l'étranger, encore faut'il observer que les premiers bus arrivent trop tard pour les passagers des vols matinaux.


Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le président de la République a proposé un agrandissement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy - Charles-de-Gaulle. Il s'est engagé à l'abandon par l'Etat de terrains militaires en vue de permettre l'extension des installations.
Au lieu d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le président de la République a proposé un agrandissement de l'aéroport de Nantes-Atlantique et de celui de Rennes-Bretagne, avec une multiplication des liaisons avec les carrefours européens, à commencer par celui de Roissy - Charles-de-Gaulle. Il s'est engagé à l'abandon par l'Etat de terrains militaires en vue de permettre l'extension des installations.
Le conseil régional, propriétaire de l'aéroport, envisage un programme de développement, avec allongement de la piste  avec nouveau balisage et de la voie de roulement parallèle, extension des parcs à voitures et de l'aérogare. <ref> Entretien avec Gérard  Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. ''Ouest-France''  2-3 juin 2018 </ref> La Chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine et des patrons d’Ille-et-Vilaine ont écrit le 6 juillet 2018  une lettre ouverte au premier Ministre à propos de l’avenir de l’aéroport. Dans ce courrier, ils lui demandent « des actes ! ». Ils rappellent que « l’agrandissement de l’aérogare, l’extension des parkings et l’allongement de la piste » sont des priorités et s’inquiètent car « aucune précision n’a été apportée sur le calendrier ».
Le conseil régional, propriétaire de l'aéroport, envisage un programme de développement, avec allongement de la piste  avec nouveau balisage et de la voie de roulement parallèle, extension des parcs à voitures et de l'aérogare. <ref> Entretien avec Gérard  Lahellec, vice-président du conseil régional, chargé des transports. ''Ouest-France''  2-3 juin 2018 </ref> La chambre de commerce et d'industrie d'Ille-et-Vilaine et des patrons d’Ille-et-Vilaine ont écrit le 6 juillet 2018  une lettre ouverte au premier Ministre à propos de l’avenir de l’aéroport. Dans ce courrier, ils lui demandent « des actes ! ». Ils rappellent que « l’agrandissement de l’aérogare, l’extension des parkings et l’allongement de la piste » sont des priorités et s’inquiètent car « aucune précision n’a été apportée sur le calendrier ».


L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes, assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop a ouvert une ligne Rennes-Bruxelles et, fin octobre, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève et a ouvert une ligne sur Nice en mars 2019.L'aéroport a vu passer 856 761 passagers en 2018.  
L'aéroport rennais propose 13 lignes directes en France et 15 vers des destinations en Europe, un total de 28 lignes, assurées par 10 compagnies aériennes. En septembre 2018 la compagnie Hop a ouvert une ligne Rennes-Bruxelles et, fin octobre, Easyjet, après une ligne Rennes-Lyon ouverte en mars  a lancé une ligne Rennes-Genève et a ouvert une ligne sur Nice en mars 2019.L'aéroport a vu passer 856 761 passagers en 2018.  
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