Aéroport de Rennes - Bretagne

De WikiRennes
Révision datée du 27 septembre 2012 à 15:23 par Stephanus (discussion | contributions) (Page créée avec « Catégorie:Transports C'est fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de ... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche


C'est fin 1931 que commencèrent les travaux d'aménagement d'un aérodrome d'une surface de 38 ha, à Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de Rennes, sur des terrains achetés par la Chambre de commerce de Rennes, présidée par M. Bahon-Rault. "Un terrain peu fertile, descendant en pente douce vers la Vilaine, près du bourg de Saint-Jacques de la Lande paraissant convenir, je loue un cheval au manège Blanchet pour aller l'inspecter. Le centre est tellement marécageux que mon cheval manque s'y enliser. Un bon drainage y remédiant, l'aéroport de Rennes voit le jour et, sur ma proposition, reçoit le nom de Joseph le Brix.

M. de Toulouse-Lautrec, Ier président de l'aéroclub d'ILLe-et-Vilaine

L'inauguration commença le 28 juillet 1933 en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et de nombreux aviateurs célèbres et dura trois jours. La ligue aéronautique se transforme en Aéroclub d'Ille-et-Vilaine qui s'équipe de biplans biplaces Caudron Luciole à moteur Renault.[1] L'emprise de l'aérodrome fut largement étendue par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle les installations militaires et les deux pistes en béton, dont l'une de 1750 m, furent bombardées.[2] [3] En août 1944, le premier aéroport allié hors de Normandie fut ouvert à Rennes, peu de temps après la libération de la ville. Après guerre, l'armée de l'Air s'y est installée quelques années en formant la base aérienne 271. Elle y utilisa entre autres des T 28, des hélicoptères Vertol H 21 « Banane volante » et Alouette IIs y stationnèrent aussi à leur retour de la guerre d'Algérie jusque vers 1970. Puis l'ALAT, l'aviation légère de l'armée de terre utilisa les installations (deux hangars tonneaux) avec des avions Cessna 406 et des monoturbopropulseurs de liaison TBM 700. L'aéroccub abrite ses avions sous un 3e hangar tandis que le 4e est affecté aux avions particuliers. Une nouvelle aérogare fut inaugurée en 1953, côté bourg de Saint-Jacques mais le trafic commercial ne concerna d'abord que des escales techniques de vols Dublin-Lourdes de la compagnie Aer Lingus, puis des vols réguliers Dublin-Jersey-Rennes l'été et, à partir de 1961 une liaison postale nocturne avec Paris. La gestion de l'aérodrome fut concédée à la Chambre de commerce par l'État en décembre 1963, avec l'aviation civile et commerciale comme affectataire principal et l'armée comme affectataire secondaire.

Il fallut attendre avril 1966 pour la mise en service d'une ligne régulière intérieure Rennes-Orly et juin 1971 pour ldisposer d'une nouvelle aérogare passagers sur le site de l'actuelle. À partir de 1973 des lignes avec Lyon, puis avec d'autres villes furent mises en place sur initiatives de la chambre de commerce et d'industrie avec les soutiens financiers de la DATAR, de la Région Bretagne, du Conseil général d'Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes. L'aérogare fut considérablement agrandie en 1992. En 1990 le trafic passagers atteignit 200 000 et avait dépassé le chiffre de 530 000 en 2007.

Il permet 120 destinations de voyages en vols directs ou avec escale, 9 aéroports desservis en vols réguliers directs,18 villes françaises et 11 villes européennes accessibles en aller-retour journée. Des lignes saisonnières vers la Tunisie, le Maroc, l’Irlande, la Corse, la Crète... L'aéroport est aussi le plus important de Bretagne en matière de fret(13500 tonnes en 1991).

Le Conseil Régional de Bretagne a confié la gestion et l’exploitation commune des aéroports de Rennes et de Dinard à la Société d’Exploitation des Aéroports de Rennes et Dinard (SEARD), groupement composé de : la CCI de Rennes (50%) Vinci Airports (49%) la CCI du Pays de Saint-Malo (1%)

références