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'''Alfred Dreyfus''' (Mulhouse, 9 octobre 1859 - Paris, 12 juillet 1935). Officier Français et polytechnicien, dernier-né d'une famille juive Alsacienne, il est accusé à l'automne 1894 d'avoir livré des renseignements militaires. Jugé et rapidement condamné par le Conseil de guerre (19-22 décembre 1894), le capitaine Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895, puis déporté à l'île du Salut (Guyane).
'''Alfred Dreyfus''' (Mulhouse, 9 octobre 1859 - Paris, 12 juillet 1935). Officier Français et polytechnicien, dernier-né d'une famille juive alsacienne, il est accusé à l'automne 1894 d'avoir livré des renseignements militaires. Jugé et rapidement condamné par le Conseil de guerre (19-22 décembre 1894), le capitaine Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895, puis déporté à l'{{w|île du Salut}} (Guyane).
 
L'affaire Dreyfus va diviser durablement la société Française en cette fin de XIXe siècle qui verra surgir de grandes figures s'élevant pour sa défense : {{w|Émile Zola}}, {{w|Georges Clemenceau}}, {{w|Jean Jaurès}}, sans oublier le frère aîné de la « victime » : Mathieu Dreyfus (1857-1930).


L'affaire Dreyfus va diviser durablement la société Française en cette fin de XIXe siècle qui verra surgir de grandes figures s'élevant pour sa défense : Émile Zola, Georges Clemenceau, Jean Jaurès, sans oublier le frère aîné de la « victime » : Mathieu Dreyfus (1857-1930).
Lors du procès en révision, qui se tient dans l'actuel [[Lycée Émile Zola]] à Rennes de août à septembre [[1899]], le capitaine Dreyfus sera condamné à dix ans avec circonstances atténuantes, avant d'être gracié quelques jours plus tard, par le président Loubet.
Lors du procès en révision, qui se tient dans l'actuel [[Lycée Émile Zola]] à Rennes de août à septembre [[1899]], le capitaine Dreyfus sera condamné à dix ans avec circonstances atténuantes, avant d'être gracié quelques jours plus tard, par le président Loubet.


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Un siècle plus tard, alors qu'il est question de transférer les cendres d'Alfred Dreyfus au Panthéon, le président Jacques Chirac refusera, considérant - avec d'autres (dont Robert Badinter), que Dreyfus était d'abord une « victime ».
Un siècle plus tard, alors qu'il est question de transférer les cendres d'Alfred Dreyfus au Panthéon, le président Jacques Chirac refusera, considérant - avec d'autres (dont Robert Badinter), que Dreyfus était d'abord une « victime ».


Une rue de Rennes rappelle son souvenir. ([[rue Capitaine Dreyfus]]).
Une rue de Rennes rappelle son souvenir : la [[rue du Capitaine Dreyfus]].
 
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Version du 10 mai 2010 à 11:50

Dreyfus au procès de Rennes

Alfred Dreyfus (Mulhouse, 9 octobre 1859 - Paris, 12 juillet 1935). Officier Français et polytechnicien, dernier-né d'une famille juive alsacienne, il est accusé à l'automne 1894 d'avoir livré des renseignements militaires. Jugé et rapidement condamné par le Conseil de guerre (19-22 décembre 1894), le capitaine Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895, puis déporté à l'île du Salut Wikipedia-logo-v2.svg (Guyane).

L'affaire Dreyfus va diviser durablement la société Française en cette fin de XIXe siècle qui verra surgir de grandes figures s'élevant pour sa défense : Émile Zola Wikipedia-logo-v2.svg, Georges Clemenceau Wikipedia-logo-v2.svg, Jean Jaurès Wikipedia-logo-v2.svg, sans oublier le frère aîné de la « victime » : Mathieu Dreyfus (1857-1930).

Lors du procès en révision, qui se tient dans l'actuel Lycée Émile Zola à Rennes de août à septembre 1899, le capitaine Dreyfus sera condamné à dix ans avec circonstances atténuantes, avant d'être gracié quelques jours plus tard, par le président Loubet.

Le jugement de Rennes ne sera cassé qu'en 1906.

Un siècle plus tard, alors qu'il est question de transférer les cendres d'Alfred Dreyfus au Panthéon, le président Jacques Chirac refusera, considérant - avec d'autres (dont Robert Badinter), que Dreyfus était d'abord une « victime ».

Une rue de Rennes rappelle son souvenir : la rue du Capitaine Dreyfus.

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