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La ville de Rennes a eu, aux 18e et 19e siècles, des faïenceries de renommée locale et dont certaines pièces sont détenues par le [[Musée des Beaux-Arts|musée des Beaux-Arts]] (vierges, saints, fontaine, vases de pharmacie, assiettes, plats, vases, écritoire). Des noms de quartier comme "La Poterie" laissent à penser qu'il y en eut bien avant.
La ville de Rennes a eu, aux 18e et 19e siècles, des faïenceries de renommée locale et dont certaines pièces sont détenues par le [[Musée des Beaux-Arts|musée des Beaux-Arts]] (vierges, saints, fontaine, vases de pharmacie, assiettes, plats, vases, écritoire). Des noms de quartier comme "La Poterie" laissent à penser qu'il y en eut bien avant.

Version du 19 août 2017 à 14:17


La ville de Rennes a eu, aux 18e et 19e siècles, des faïenceries de renommée locale et dont certaines pièces sont détenues par le musée des Beaux-Arts (vierges, saints, fontaine, vases de pharmacie, assiettes, plats, vases, écritoire). Des noms de quartier comme "La Poterie" laissent à penser qu'il y en eut bien avant.

braseo polychrome marqué : "fait à Rennes, rue Hue, 1774" - réf : 2

Citons, en 1748, celle fondée par Jean Forasassi, dit Barbarino, sous le nom de manufacture du Pavé Saint-Laurent, correspondant au début de la rue d'Antrain, au delà de la rue de Vincennes.

une marque du terroir rennais

Plus connue est la manufacture de la rue Hue qui fonctionna de 1749 à 1790, avec comme peintre François-Alexandre Tutrel, en un lieu situé entre le début de la rue de Paris (rue Hüe) et l'Avenue Aristide Briand. Le musée de Bretagne présente un magnifique réchaud à braises de cette manufacture, une faïence de 1769, vert, aubergine et blanc, avec poignées en fer et bois. Il apparaît qu'à la fin du 18e siècle l'invasion des faïences d'Angleterre ruinèrent les productions locales.

La couleur caractéristique de la faïence rennaise est le violet de manganèse, souvent en camaïeux, parsemé de petits points blancs; le vert est sombre, le rouge tire sur le brun et le bleu est ardoisé[1]

Au siècle suivant, de 1831 à 1878, fonctionnait, au début de la rue Saint-Hélier, à l'emplacement du n° 20, la faïencerie d'Auguste Vaumort et de son frère Edouard, peintre. Elle employa jusqu'à 20 ouvriers.

Une marque adéquate ... pour Rennes

On peut repérer quelques rares signatures de peintres : Michel Derennes, Bourgouin ( originaire de Rouen), Hirel de Choisy.[2]

Sources

  1. La céramique bretonne, par J. Labour, Christine Bonneton,éd. - 1980
  2. Les Anciennes Faïenceries Rennaises, par Lucien Decombes, directeur du musée archéologique de la ville de Rennes, Hyacinthe Caillère, éd.- 1900