« Avenue Janvier » : différence entre les versions

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En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).
En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).


Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, boulevard de la Liberté, bel édifice qui, avant la Révolution, fut une maison d'éducation pour les jeunes gentilshommes de familles impécunieuses. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles  bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine''à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  
Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne de Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé de Kergu, boulevard de la Liberté, bel édifice , transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (Etat-Major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref> Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles  bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine''à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  


Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].
 
===Réferences===
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===lien interne===
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[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 53
[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 53

Version du 11 décembre 2013 à 18:07

L'avenue de la gare vers 1915. Quelques charettes à bras ou à traction chevaline et le tramway : une circulation lente mais fluide. E. Mary-Rousselère édit, Rennes
Publicité de 1941
Immeuble art-déco, à l'angle de l'avenue Janvier et de la rue Duhamel - (de Wikimedia Commons)


L'avenue de la gare qui conduit du jardin Saint-Georges à la gare de Rennes, fut percée en 1856/1857, et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes, en avril 1857.

L'Avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges

En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d'avenue Janvier lui fut donné en l'honneur de Jean Janvier, maire de Rennes (1859-1923).

Bordant cette voie on trouvait jusqu'en 1944, la prison militaire, au coin de la rue Saint-Hélier et de la rue Duhamel et la caserne de Kergus ,ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé de Kergu, boulevard de la Liberté, bel édifice , transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (Etat-Major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)[1] Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de 1944, ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble Tomineà huit niveaux, conçu par l'architecte Yves Lemoine et au n° 7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par Jean Poirier, qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, oeuvre d'Isidore Odorico Wikipedia-logo-v2.svg.

Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du Palais Saint-Georges.

Réferences

  1. Rennes capitale de la Bretagne, par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925

lien interne

Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 53