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En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).
[[Fichier:Avenue_de_la_gare_vers_1915.jpeg|300px|right|thumb|L'avenue de la gare vers 1915. Quelques charrettes à bras ou à traction chevaline et le tramway : une circulation lente mais fluide. E. Mary-Rousselère édit, Rennes]]
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L'avenue de la gare qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]] fut percée en [[1856]]/[[1857]] et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril [[1857]].  
L'avenue de la gare qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]] fut percée en [[1856]]/[[1857]] et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril [[1857]].  
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En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923).


[[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
[[Fichier:800px-2012-05-30_03-35-33-gare-rennes.jpg|300px|left|thumb|Désert nocturne devant la gare en mai 2012 (''image formée de plusieurs clichés par Thomas Bresson, de Wikimedia Commons'')]]
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Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne Kergus, ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, [[boulevard de la Liberté]], bel édifice, transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (État-major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref>. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine'' à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n°7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, œuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  
Bordant cette voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la rue Duhamel et la caserne Kergus, ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, [[boulevard de la Liberté]], bel édifice, transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (État-major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref>. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de [[1944]], ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine'' à huit niveaux, conçu par l'architecte [[Yves Lemoine]] et au n°7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, œuvre d'{{w|Isidore Odorico}}.  


Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]].


== Sur la carte ==
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== Notes et réferences ==
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Version du 9 mars 2017 à 19:47


En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d'avenue Janvier lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de Jean Janvier, maire de Rennes (1859-1923).

L'avenue de la gare vers 1915. Quelques charrettes à bras ou à traction chevaline et le tramway : une circulation lente mais fluide. E. Mary-Rousselère édit, Rennes
L'ancienne caserne Kergus, détruite lors d'un bombardement en 1943
Emplacement de la caserne Kergus et de la prison militaire

L'avenue de la gare qui conduit du jardin Saint-Georges à la gare de Rennes fut percée en 1856/1857 et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril 1857.

L'avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges
La "Maison de la Radio de Rennes" en construction, avenue Janvier, en 1952 (de la Semaine Radiophonique)
L'avenue Janvier avec le débouché de la rue Saint-Hélier à gauche, vers 1950
Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la rue Duhamel - (de Wikimedia Commons)
Désert nocturne devant la gare en mai 2012 (image formée de plusieurs clichés par Thomas Bresson, de Wikimedia Commons)


Bordant cette voie on trouvait jusqu'en 1944, la prison militaire, au coin de la rue Saint-Hélier et de la rue Duhamel et la caserne Kergus, ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, boulevard de la Liberté, bel édifice, transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (État-major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)[1]. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de 1944, ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble Tomine à huit niveaux, conçu par l'architecte Yves Lemoine et au n°7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par Jean Poirier, qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, œuvre d'Isidore Odorico Wikipedia-logo-v2.svg.

Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du Palais Saint-Georges.

Le TNB et les studios de TV de FR 3, à l'angle de larue Saint-Hélier
Publicité de 1941


Notes et réferences

  1. Rennes capitale de la Bretagne, par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925

Lien interne

Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 53





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