« Bombardement du 17 juin 1940 » : différence entre les versions

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[[Fichier:Export_(2).jpg|300px|right|thumb|Le ''bulletin d'informations d'Ille-et-Vilaine'' annonce le 2 juillet l'opération d'éclatement... programmée pour le 1er.]]
[[Fichier:Export_(2).jpg|300px|right|thumb|Le ''bulletin d'informations d'Ille-et-Vilaine'' annonce le 2 juillet l'opération d'éclatement... programmée pour le 1er.]]
Le ''Bulletin d'informations d'Ille-et-Vilaine'' publia quelques feuilles de façon sporadique, tel le numéro du 2 juillet dans lequel le "Kommandant de la ville de Rennes" annonça ... pour la veille 1er juillet l'interdiction d'un périmètre entre 19 et 21 heures pour destruction par éclatements de bombes d’avion, entre le moulin de Jouet et le [[cimetière de l'Est]], ainsi délimité : route de Vern, [[rue Saint-Hélier]], [[boulevard Laënnec]], [[rue de Châteaudun]], [[rue de Paris]], [[rue Danton]] et son prolongement jusqu’aux buttes de Coësmes au nord, [[Cesson-Sévigné]] à l’est, Cucé, la Guérinais au sud. Les Rennais du secteur urbain à l'est de la rue Saint-Hélier, du boulevard Laënnec et de la rue de Châteaudun devaient laisser leurs fenêtres ouvertes, ne pas s'y tenir et ne pas circuler dans les rues.
Le ''Bulletin d'informations d'Ille-et-Vilaine'' publia quelques feuilles de façon sporadique, tel le numéro du 2 juillet dans lequel le "Kommandant de la ville de Rennes" annonça ... pour la veille 1er juillet l'interdiction d'un périmètre entre 19 et 21 heures pour destruction par éclatements de bombes d’avion, entre le moulin de Jouet et le [[cimetière de l'Est]], ainsi délimité : route de Vern, [[rue Saint-Hélier]], [[boulevard Laënnec]], [[rue de Châteaudun]], [[rue de Paris]], [[rue Danton]] et son prolongement jusqu’aux buttes de Coësmes au nord, [[Cesson-Sévigné]] à l’est, Cucé, la Guérinais au sud. Les Rennais du secteur urbain à l'est de la rue Saint-Hélier, du boulevard Laënnec et de la rue de Châteaudun devaient laisser leurs fenêtres ouvertes, ne pas s'y tenir et ne pas circuler dans les rues.
===Références===
[[Fichier:Alois_Lindmayr.jpg|150px|left|thumb|le chef d'escadrille Alois Lindmyer, portant la Ritterkreuz.]]
* Note - '''Alois Lindmyer''' (19 septembre 1901 - 17 juillet 1965, patronyme souvent mal orthographié « Lindeiner ») fut, avant la guerre 1939/45, dirigeant d'une école de pilotage autrichienne. Il fut versé dans l'armée allemande après l'annexion de l'Autriche, participa à la campagne de Pologne comme chef d'escadrille à l'escadron de bombardement 76. Puis, avec son escadrille sur le front de l'ouest, il eut à son actif la destruction de plus de 70 avions ennemis. Il vola jusqu'en avril 1941 comme commandant de groupe au Kampfgeschwader 76, participant au ''Blitz'' de la bataille d'Angleterre, notamment le 15 septembre 1940, lors d'un bombardement sur Londres avec 25 Dornier 17Z, dont 8 du 1/KG 76, au cours duquel 8 appareils furent abattus par la chasse britannique. On le retrouve, en octobre 1944, commandant de l'école de pilotage à Graz-Thalerhof. Prisonnier des Américains en 1945, il est libéré en 1946 et le colonel Lindmyer deviendra conseiller ministériel officiel de l'armée de l'air autrichienne. (''Wirklicher Amtsrat der Luftwaffe'')<ref> ''Wirklicher Amtsrat Oberst der Luftwaffe Alois Lindmayr ''Der ''"Oberstenparagraph" im Bundesheer'', auteur Peter Alexander Barthou, Magister der Philosophie, thèse, p. 123. Universität Wien - Okt. 2007</ref>. Il est étrange de lire que la croix de chevalier (''Ritterkreuz'') de la croix de fer lui fut attribuée, le 21 juillet 1940, » principalement pour avoir détruit 28 appareils « le 16 mai, alors qu'il avait obtenu la croix de fer de 1ère classe le 23 mai et l'on peut se demander si la croix de chevalier ne récompense pas, sans le nommer, le bombardement de Rennes le 17 juin<ref>''Career Summaries of the Luftwaffe officers'' (1935-1945), par Henry L. deZeng et Douglas G. Stankey - version 01/4/2012</ref> <ref>[kampfgeschwader 76@la luftwaffe, 1933-1945</ref> <ref>kampfgeschwader 76@lexikon-der-wehrmacht]</ref>.
<references/>
===Liens directs===
===Liens directs===
   
   
* [[Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages]]


* [[Défense passive, ou "D.P."]]
* [[Défense passive, ou "D.P."]]
* [[Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages]]


* [[17 juin 1941 : manifestation rennaise]]
* [[17 juin 1941 : manifestation rennaise]]
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* [[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]
* [[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]
===Références===
[[Fichier:Alois_Lindmayr.jpg|150px|left|thumb|le chef d'escadrille Alois Lindmyer, portant la Ritterkreuz.]]
* Note - '''Alois Lindmyer''' (19 septembre 1901 - 17 juillet 1965, patronyme souvent mal orthographié « Lindeiner ») fut, avant la guerre 1939/45, dirigeant d'une école de pilotage autrichienne. Il fut versé dans l'armée allemande après l'annexion de l'Autriche, participa à la campagne de Pologne comme chef d'escadrille à l'escadron de bombardement 76. Puis, avec son escadrille sur le front de l'ouest, il eut à son actif la destruction de plus de 70 avions ennemis. Il vola jusqu'en avril 1941 comme commandant de groupe au Kampfgeschwader 76, participant au ''Blitz'' de la bataille d'Angleterre, notamment le 15 septembre 1940, lors d'un bombardement sur Londres avec 25 Dornier 17Z, dont 8 du 1/KG 76, au cours duquel 8 appareils furent abattus par la chasse britannique. On le retrouve, en octobre 1944, commandant de l'école de pilotage à Graz-Thalerhof. Prisonnier des Américains en 1945, il est libéré en 1946 et le colonel Lindmyer deviendra conseiller ministériel officiel de l'armée de l'air autrichienne. (''Wirklicher Amtsrat der Luftwaffe'')<ref> ''Wirklicher Amtsrat Oberst der Luftwaffe Alois Lindmayr ''Der ''"Oberstenparagraph" im Bundesheer'', auteur Peter Alexander Barthou, Magister der Philosophie, thèse, p. 123. Universität Wien - Okt. 2007</ref>. Il est étrange de lire que la croix de chevalier (''Ritterkreuz'') de la croix de fer lui fut attribuée, le 21 juillet 1940, » principalement pour avoir détruit 28 appareils « le 16 mai, alors qu'il avait obtenu la croix de fer de 1ère classe le 23 mai et l'on peut se demander si la croix de chevalier ne récompense pas, sans le nommer, le bombardement de Rennes le 17 juin<ref>''Career Summaries of the Luftwaffe officers'' (1935-1945), par Henry L. deZeng et Douglas G. Stankey - version 01/4/2012</ref> <ref>[kampfgeschwader 76@la luftwaffe, 1933-1945</ref> <ref>kampfgeschwader 76@lexikon-der-wehrmacht]</ref>.
<references/>