« Boulevard de Chézy » : différence entre les versions

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== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
Au n° 44, fut construite un usine en 1873, reconstruite en 1884 sur les plans de l'architecte Wilfrid Guillaume. Dans les années 60, l'édifice est transformé en centre d'apprentissage des métiers du Bâtiments et des Travaux Publics (aménagement et extension réalisés sur les plans des architectes Jean Coirre et [[Henri Glorot]]). Le bâtiment d'origine, en retrait d'une cour ponctuée par deux pavillons latéraux, est de plan allongé à 13 travées et un étage carré. La travée centrale est surmontée d'une horloge. L'édifice est réalisé en schiste, moellon, enduit et ardoise. Cette usine importante à la fin du 19e siècle qui rappelle les fonctions dominantes du secteur jusqu'au milieu du 20e siècle est exemplaire du souci architectural des grands industriels de la fin du siècle. Alliance de tuffeau et de briques pour les murs, couverture en tuiles mécaniques et décor savant confèrent à l'ancien établissement industriel une remarquable dimension architecturale. Inscrites dans la filiation du centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiments qui a occupé les lieux dans les années 60, les transformations et l'extension construite pour accueillir l'école d'architecture, contribuent à la conservation d'un patrimoine local et constitue une création architecturale contemporaine de grande qualité. La transformation et l'agrandissement de Patrick Berger s'inscrit dans une relation réussie avec le site fluvial. Il est coté *** au PLU<ref>Notice du plan local d'urbanisme de la ville de Rennes</ref>.
Au n° 44, fut construite une usine en 1873, reconstruite en 1884 sur les plans de l'architecte Wilfrid Guillaume. Dans les années 60, l'édifice est transformé en centre d'apprentissage des métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (aménagement et extension réalisés sur les plans des architectes Jean Coirre et [[Henri Glorot]]). Le bâtiment d'origine, en retrait d'une cour ponctuée par deux pavillons latéraux, est de plan allongé à 13 travées et un étage carré. La travée centrale est surmontée d'une horloge. L'édifice est réalisé en schiste, moellon, enduit et ardoise. Cette usine importante à la fin du 19e siècle qui rappelle les fonctions dominantes du secteur jusqu'au milieu du 20e siècle est exemplaire du souci architectural des grands industriels de la fin du siècle. Alliance de tuffeau et de briques pour les murs, couverture en tuiles mécaniques et décor savant confèrent à l'ancien établissement industriel une remarquable dimension architecturale. Inscrites dans la filiation du centre d'apprentissage des Métiers du Bâtiment qui a occupé les lieux dans les années 60, les transformations et l'extension construite pour accueillir l'école d'architecture, contribuent à la conservation d'un patrimoine local et constitue une création architecturale contemporaine de grande qualité. La transformation et l'agrandissement de Patrick Berger s'inscrivent dans une relation réussie avec le site fluvial. Il est coté *** au PLU<ref>Notice du plan local d'urbanisme de la ville de Rennes</ref>.


C'est désormais une voie d'entrée dans la ville, notamment pour les automobilistes. En 1915, le maire [[Carle Bahon]] propose d'étudier "le caractère architectural et la belle allure dont elle est digne" pour éviter la construction de petites maisons sans beauté, du genre de celles en façade de plusieurs grandes voies, notamment le Mail. L'autorisation de bâtir fut soumise à une hauteur minimale de deux étages<ref>Inventaire général du patrimoine culturel. Inventaire topographique, par Isabelle Barbedor - 1999</ref>.
C'est désormais une voie d'entrée dans la ville, notamment pour les automobilistes. En 1915, le maire [[Carle Bahon]] propose d'étudier "le caractère architectural et la belle allure dont elle est digne" pour éviter la construction de petites maisons sans beauté, du genre de celles en façade de plusieurs grandes voies, notamment le Mail. L'autorisation de bâtir fut soumise à une hauteur minimale de deux étages<ref>Inventaire général du patrimoine culturel. Inventaire topographique, par Isabelle Barbedor - 1999</ref>.
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